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Honda n'avait plus cassé de moteur depuis dix ans

La défaillance qui a piégé Márquez à Silverstone était la première casse moteur subie par Honda depuis dix ans.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Nicky Hayden
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

L'image de Marc Márquez s'arrêtant dans un nuage de fumée en bout de ligne droite, dimanche à Silverstone, avait de quoi provoquer la stupeur tant elle est rare. C'était tout bonnement le premier abandon mécanique du pilote espagnol depuis qu'il a rejoint le MotoGP en 2013. C'était aussi la première casse moteur de Honda depuis dix ans.

La fiabilité des moteurs Honda est légendaire. Tant et si bien qu'il se raconte que, lors d'une réunion au plus haut niveau du MotoGP, alors qu'il se discutait du nombre de moteurs que les équipes officielles pourraient utiliser sur une saison, le responsable Honda de l'époque, à l'heure de donner son avis, aurait répondu en toute sérénité : "Décidez, nous cela nous est égal. Nous, avec un moteur nous pouvons faire tout le championnat."

Ce ne sera pas le cas cette année, en tout cas pas pour Marc Márquez. Celui qui était alors leader du championnat a vu son moteur exploser dimanche, à Silverstone, alors qu'il occupait la troisième place en course. Il se préparait à attaquer, se trouvant à cet instant en bagarre contre Rossi, Dovizioso et Viñales, qui finiront par monter sur le podium.

Un tel événement n'était plus arrivé depuis 2007. À l'époque, Nicky Hayden avait subi ce sort lors du Grand Prix d'Australie, à Phillip Island, alors qu'il courait avec le numéro 1 de Champion du monde. Cette année-là, le MotoGP avait mis en place un nouveau règlement technique, remplaçant les prototypes de 990cc par des 800cc. La Honda RC212V, que beaucoup décrivaient comme la moto "faite pour Dani Pedrosa" pour sa compacité, n'apporta pas les résultats escomptés et fut battue par la Ducati, sacrée aux championnats pilotes, constructeurs et teams.

Depuis, Honda n'avait plus connu de problème de ce type. Jusqu'à aujourd'hui.

Rossi comprend la déception de l'Espagnol

Si l'image est rare, elle n'est pas inédite en MotoGP, loin s'en faut. Et l'on se souvient notamment de la casse subie par Valentino Rossi l'an dernier au Mugello, alors qu'il se battait pour la victoire. Arrivé en Toscane troisième du championnat et à sept points de Márquez, il en était reparti distancé de 27 unités par le pilote Honda, qui finira par remporter le titre.

Curieusement, Jorge Lorenzo avait lui aussi connu une casse moteur durant ce même Grand Prix d'Italie, mais lors du warm-up. Celui qui était alors pilote Yamaha avait été frappé par la défaillance mécanique dans son dernier tour de cette séance, ce qui signifie que s'il avait décidé de faire un tour de moins au warm-up il aurait pu subir cette casse en course. Or, la course, il l'a finalement remportée.

Le moteur qui a fait le malheur de Márquez dimanche ne comptait que peu de kilomètres, puisque le pilote espagnol l'avait inauguré le samedi matin de Brno. Il l'a utilisé au total durant huit séances d'essais et de warm-up, deux qualifications et la seconde partie de la course tchèque. Entre-temps, au Red Bull Ring, il avait majoritairement utilisé un autre bloc.

"Je comprends sa déception parce que ça m'est arrivé à moi aussi l'année dernière. C'est quelque chose qui désespère parce qu'on sait que, très probablement, les autres ne casseront jamais", explique Valentino Rossi. "Quand on tombe une fois, c'est son erreur et on ne s'en veut qu'à soi-même mais on se dit que l'autre aussi peut tomber avant la fin de l'année. Tandis qu'une casse moteur, depuis quelques années, cela n'arrive que très peu, heureusement."

"Ça fait beaucoup de points qui s'envolent. Mais il reste quand même favori, tout comme Dovi", estime le pilote Yamaha, qui se montre en revanche sceptique quant à ses propres chances au championnat.

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