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Avec Aprilia, Iannone revoit sa façon de travailler

Le pilote italien veut faire les choses bien chez Aprilia, et a pour cela revu sa manière de fonctionner durant les week-ends de MotoGP avec son équipe et son coéquipier.

Andrea Iannone, Aprilia Racing Team Gresini

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Après avoir roulé pour Ducati, puis Suzuki, Andrea Iannone a entamé un nouveau virage dans sa carrière en rejoignant cette année Aprilia. Le pilote italien dispose, en plus de la connaissance de deux autres machines, d'une expérience de six années en MotoGP, une double casquette fondamentale pour aider son coéquipier Aleix Espargaró et le pilote d’essais Bradley Smith au développement de la RS-GP. Pour autant, il doit prendre ses marques avec son nouveau chef mécanicien, et veut également mettre en place une nouvelle méthode de travail afin de changer son approche.

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Une phase de découverte

Aux côtés de Iannone, Fabrizio Cecchini, son chef mécanicien, doit se réhabituer à la catégorie reine. S'il évoluait avec Fabio Di Giannantonio en Moto3 l’an dernier, il n’est toutefois pas un inconnu dans le paddock, loin s'en faut, et dispose d’une grande connaissance des courses notamment car il a longtemps travaillé chez Gresini.

"Il a beaucoup d'expérience, mais le MotoGP d'aujourd'hui est quand même très différent, que ce soit les pneus, la mise au point ou la grande quantité d'électronique", explique The Maniac. "Il faut donc s'habituer à la manière de gérer certaines choses. Aujourd'hui, quand on établit un set-up, il faut tenir compte non seulement de la réaction que peut avoir ce set-up sur la partie cycle, mais aussi de ce que cela va enclencher sur l'aspect électronique. Il faut donc apprendre à raisonner un peu en mettant tout en commun. Ce sont des choses qui requièrent un peu de temps pour être apprises et assimilées."

Il y a trois semaines, l’étape en Argentine s’est révélée particulièrement compliquée pour le pilote italien, qui s'est qualifié et a terminé la course dernier, ce qui ne lui était jamais arrivé dans sa carrière. "En Argentine, il y a eu plein de choses. Nous avons bien débuté le vendredi, mon feeling avec la moto était bon, mais le samedi nous avons changé quelque chose sur la moto et nous n'avons pas compris tout de suite que tout était nettement moins bon. On ne s'attendait pas à une telle différence, mais ça reste de l'expérience en plus pour moi, pour mon chef mécanicien et pour l'équipe. On l'a payé avec les résultats, mais en tout cas je reste positif", assure-t-il.

Face à ce contre-coup, Iannone s’est étrangement montré très calme, et peu empreint à la panique, assurant que lui et Aprilia savaient ce qu’ils faisaient. Fort de son expérience et d’une équipe à son écoute, il avance confiant : "Je sais, car je l'ai appris par le passé, que rien n'est mieux si l'on agit avec empressement. Je l'ai aussi appris avec Suzuki en 2017. Nous avons besoin de temps, je travaille de manière détendue, et étape par étape nous progressons."

Changement de méthode

Contrairement à ce qu’il a connu par le passé, cette fois le pilote italien ne se trouve pas dans une équipe évoluant aux avant-postes, mais dans un team en plein développement pour y parvenir. Cette situation change beaucoup de choses, notamment dans l’approche et la gestion des week-ends de course. Il reconnaît en effet qu’Aprilia se sert des courses et des séances d’essais "pour comprendre certaines choses", quand d’autres constructeurs les mettent à profit pour trouver les meilleurs réglages afin de jouer la victoire le dimanche.

"Si on était un peu plus proches des premiers, sans devoir combler de retard, on ferait probablement moins de choses, moins de paris", explique-t-il. "Mais aujourd'hui on en fait car on est en position de le faire. Si l'on jouait le titre alors on travaillerait probablement différemment. Ce n'est pas notre situation actuelle et donc parfois on prend quelques risques supplémentaires, ça peut bien se passer ou mal se passer."

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En Argentine, les essais de l’équipe se sont, en l’occurrence, mal passés, mais ceux d’Austin ont été bien plus favorables, l’Italien ayant réalisé sa meilleure qualification et son meilleur résultat en trois courses. Et c’est parce qu’il croit "en ce challenge", qu’il a décidé de demander "un changement de méthode pour le travail au sein du team". Lui qui a connu une relation tendue avec Andrea Dovizioso chez Ducati souhaite désormais travailler en bonne collaboration avec son coéquipier.

"Moi et Aleix nous travaillons ensemble, et c'est la même chose pour nos chefs mécaniciens. […] J'essaye de centraliser toutes les informations, d'avoir une bonne relation avec lui, et nous regardons nos données afin de progresser, mais pas uniquement au niveau du style de pilotage", explique-t-il. "Quand nous testons quelque chose de nouveau lors d'un week-end, pour essayer de progresser plus rapidement nous avons besoin de plus de collaboration. C'est ce que nous avons commencé à faire dès le Qatar, et je pense que c'est mieux. Aleix et moi avons plus ou moins les mêmes problèmes. Nous avons le même feeling avec la moto, et c'est le plus important."

Avec Léna Buffa et Willy Zinck

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