Iannone a "d'autres propositions" que Suzuki pour son avenir

Dix-sept mois après ses premiers tours de roue au guidon de la Suzuki GSX-RR, Andrea Iannone n'a pas convaincu du bien-fondé de son apport au constructeur d'Hamamatsu. Alors que sa seconde saison en bleu a débuté le mois dernier, l'Italien est devancé par son jeune coéquipier, Álex Rins, qui parvient à mettre à profit à la fois l'expérience qu'il a acquise en MotoGP et les progrès de la machine, par ailleurs libérée des concessions réglementaires cette année.

Si l'annonce de la prolongation de contrat de l'Espagnol est attendue sous peu, l'avenir de Iannone est plus sujet au doute et Suzuki pourrait jeter son dévolu sur Jorge Lorenzo pour compléter son line-up à partir de 2019. Andrea Iannone a beau être dans l'œil du cyclone, il a révélé dans une interview accordée au site officiel du MotoGP qu'il avait d'autres options pour la suite de sa carrière, bien que le fait de rester chez Suzuki soit sa priorité.

"Nous discutons de mon avenir, bien sûr, et aussi de l'avenir de Suzuki, mais je ne parle pas qu'avec Suzuki. J'ai d'autres propositions, mais la priorité est toujours de continuer avec cette équipe. Le groupe est fantastique et j'ai aussi un excellent feeling avec les Japonais", assure le pilote italien. "Nous avons commencé à mettre en place une très bonne situation. J'ai aussi un gros défi à relever avec moi-même, je veux arriver au sommet avec Suzuki parce que je suis venu ici pour cela."

De premiers progrès pour la GSX-RR

Malgré les critiques dont il fait l'objet, Andrea Iannone veut garder le cap et capitaliser sur les progrès identifiés cette année dans les performances de la GSX-RR, lui qui était arrivé au sein de l'équipe avec le statut de leader, sur lequel reposaient les espoirs de succès à court ou moyen terme.

"J'avais plus de pression l'année dernière que je n'en ai cette année, parce que j'étais plus ou moins arrivé comme un top pilote. L'année dernière, la saison a été difficile, mais j'ai beaucoup appris", assure-t-il. "On a progressé de course en course et on est arrivé très proche [du sommet]. À Phillip Island, on a fait une très bonne course, au Japon aussi, et on pousse beaucoup pour progresser plus encore."

"Dès le début la moto s'est révélée un peu meilleure. Elle est un peu plus agile, elle tourne un peu mieux, la vitesse de pointe est un peu meilleure, nous progressons donc dans trois ou quatre domaines. Ça n'est pas une très, très grosse progression […], mais Suzuki a travaillé très dur et s'est donné à 100% pour améliorer le moteur, la moto et tout le reste."

"L'usine essaye d'améliorer la moto et il est aussi important que le pilote progresse sur le style de pilotage, l'approche de la course et des essais", ajoute Andrea Iannone.