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Dernier, Iannone ne s'inquiète pas : "Je sais quel est mon potentiel"

Après un début de week-end prometteur, le pilote Aprilia a été en proie à de lourdes difficultés en Argentine, devant se contenter de la dernière place. Une contre-performance si marquée, qu'elle ne l'inquiète finalement pas tant que ça.

Andrea Iannone, Aprilia Racing Team Gresini

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Andrea Iannone est tombé plus bas que jamais pendant le Grand Prix d'Argentine. Qualifié en dernière position, il était également le dernier pilote à passer dimanche sous le drapeau à damier, à 38 secondes du vainqueur.

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L'Italien avait pourtant bien entamé le week-end, puisqu'il avait devancé son coéquipier vendredi lors des premiers essais libres, propulsé à un étonnant cinquième rang à la fin des EL1 et 11e des EL2. En dépit de quelques difficultés pour réduire sa vitesse, notamment à l'approche des virages lents, ou encore de patinage à la ré-accélération, il retenait surtout un écart minime avec les top pilotes et y puisait beaucoup d'espoirs pour la suite du week-end.

"Mis à part Márquez, qui est plus fort que tout le monde, on est tous très proches, alors tout peut arriver", jugeait-il alors. "On est à une demi-seconde de celui qui a gagné la course au Qatar et de ceux qui ont dominé ces deux dernières années. Si on repense à là où on était en novembre pendant les tests et à là où on est maintenant, peu de constructeurs auraient fait en aussi peu de temps ce qu'a fait Aprilia."

Des difficultés évidentes à partir de samedi

Samedi, l'enthousiasme était assurément retombé. Iannone n'était plus que l'ombre de lui-même, en proie à de mauvaises sensations qui l'ont fait glisser au bas du classement. Sa tentative de retour aux réglages de la veille pour les qualifications n'a pas eu l'effet escompté et c'est finalement à une lointaine 22e place qu'il a bouclé cette journée de calvaire.

"On doit comprendre ce qui s'est passé. Ce matin je n'ai pas retrouvé la moto d'hier et on essaye d'analyser et de comprendre pourquoi", commentait-il à chaud samedi soir. "Je ne suis jamais parti dernier de ma vie… Jamais, jamais, jamais", pestait-il, incapable d'expliquer qu'il ait pu perdre près d'une demi-seconde entre les EL2 et les qualifications.

"Ce sont des choses qui peuvent arriver, cela fait peut-être partie de l'apprentissage. On a fait des modifications au niveau de l'électronique qui ont peut-être pu mener à la situation un peu étrange qu'on a vécue aujourd'hui", suggérait-il. "Sur la base des données, il est évident qu'il se passe quelque chose qui ne se passait pas hier. Il faut qu'on le comprenne."

"Je ne me suis pas rendu compte pendant les EL4 qu'on essayait d'améliorer la moto, en demandant toujours plus de frein moteur, mais au final il semble que l'on soit allés dans la direction totalement opposée. Et c'est étrange, parce qu'on fait des modifications pour obtenir une chose et au final on obtient exactement le contraire. C'est à étudier, comprendre et vérifier. Ce qu'il y a de positif c'est que cela se voit clairement à la télémétrie et cela ne m'inquiète donc pas, parce que c'est tellement évident."

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Certain de pouvoir retrouver un niveau plus convenable pour la course, Andrea Iannone ne s'inquiétait pas outre mesure tant ses difficultés sautaient aux yeux dans ses données. Pourtant, il n'en a rien été. Toujours lanterne rouge au terme du premier tour, il s'est installé à environ une seconde et demie des pilotes le devançant, puis a vu l'écart s'accentuer encore quelque peu dans la dernière dizaine de tours, ne lui laissant aucune chance de grappiller des places autrement qu'en profitant des abandons qui émaillaient le peloton.

"Sur cette piste, on a souffert de façon un peu étrange, parce que nos difficultés ont commencé quand le grip a augmenté. D'habitude, quand l'adhérence est meilleure, les performances s'améliorent, notre prochain objectif doit donc être de comprendre cette anomalie", commentait Iannone à l'issue du week-end. "Je ne suis pas inquiet, je sais quel est mon potentiel et j'ai confiance dans le travail d'Aprilia. Si j'étais parti deux lignes plus haut, j'aurais pu rester dans le groupe étant donné que je perdais beaucoup de terrain en ligne droite, sans avoir d'aspiration."

 

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