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10e à Assen, Iannone veut démontrer qu'il n'est pas là pour l'argent

Le pilote italien a rallié l'arrivée du Grand Prix des Pays-Bas à la dixième place, de quoi le motiver et le conforter dans le défi qu'il relève avec Aprilia.

Andrea Iannone, Aprilia Racing Team

Andrea Iannone, Aprilia Racing Team

MotoGP

Andrea Iannone a obtenu son premier top 10 avec Aprilia lors du Grand Prix des Pays-Bas. Une grande satisfaction pour le pilote italien, qui la veille encore s'agaçait de devoir s'élancer du fond de la grille, alors que la première journée lui avait été favorable.

"J'espère que les ingénieurs auront de bonnes idées pendant la nuit pour améliorer quelque chose, parce que si on continue comme ça il est clair qu'on est là pour rien", pestait-il samedi, regrettant le manque d'évolution de sa moto. "Tout le monde a progressé, alors qu'on a conservé la même moto. J'ai commencé les premiers essais avec cette moto et j'ai fini les qualifs avec la même moto. J'ai parlé du problème, mais on n'a pas de solution." 

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Beaucoup plus positif à l'arrivée de la course, Iannone s'est expliqué sur ce moment d'humeur. "Je me suis mis en colère, parce qu'on fait certaines choses et après on dispute des qualifications désastreuses, sur une piste sur laquelle on aurait clairement pu obtenir une bonne [place sur la grille]. Partir encore une fois quasiment derniers quand on sait qu'on a un assez bon rythme, ça fait chier, c'est tout. Avec le pneu tendre pour le moment on est quasiment plus lents qu'avec le dur et ça n'est donc pas normal, et quand on part avant-dernier on se met en colère. On se dit parfois que c'est une nervosité qu'on pourrait s'épargner."

Ce qu'il souhaitait retenir en quittant les Pays-Bas, cependant, c'était avant tout la manière dont il a réussi à inverser la tendance en course et la constance qu'il est parvenu à afficher durant 26 tours, alors même qu'il craignait le manque de stabilité de la RS-GP dans la chaleur. "Mis à part la position, qui est la meilleure que j'ai obtenue avec Aprilia, je suis content. J'ai réussi à être régulier du premier tour jusqu'à la fin", soulignait-il. "C'est important, c'est clair. Parfois, tout est difficile et puis il suffit de peu de choses pour revoir la lumière. Quoi qu'il en soit je pense que c'est une piste particulièrement positive pour nous, et avec une meilleure qualif j'aurais fait une course complètement différente, mais c'est comme ça. On prend ce qui est ressorti de bon."

Pas question toutefois de s'arrêter en si bon chemin : il va désormais falloir confirmer ce résultat, et notamment sur des pistes potentiellement moins favorables à la RS-GP, mais il est clair pour le pilote qu'il va pour cela falloir poursuivre les efforts. "Ça ne suffit pas, il faut qu'on continue à travailler et à aller dans cette direction. Il y a parfois des moments difficiles, et on a du mal à croire qu'on va pouvoir en sortir, mais au final il ne faut jamais baisser les bras et il est important de croire les uns dans les autres", a exhorté Andrea Iannone, qui a tenu à répondre à ses détracteurs au passage : "Certains résultats font comprendre que je veux y arriver, comme toujours, et que je ne lâche jamais. Il faut le dire parce qu'on peut parfois penser que plus rien ne m'intéresse, mais je ne suis pas là pour ramener mon salaire, mais pour atteindre un haut niveau avec Aprilia et avec l'équipe."

"Bien entendu, parfois ça n'est pas facile pour moi, parfois ça n'est pas facile pour Aprilia et pour tous ceux qui sont à l'usine ou au stand. Aujourd'hui on a montré qu'en travaillant bien, qu'en faisant certaines choses d'une certaine façon, on peut progresser et on a une bonne base. Comme je l'ai toujours dit depuis le début de l'année, on a un bon potentiel, mais il faudrait réussir à toujours l'exploiter et c'est ce qui est un peu plus difficile."

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team

L'ancien pilote Ducati et Suzuki compte à présent sur le Grand Prix d'Allemagne, le week-end prochain, pour poursuivre sur cette lancée, et surtout recueillir des informations précieuses pour le développement de la RS-GP. "Le Sachsenring est une piste très difficile, parce qu'elle est très étroite. On fera de notre mieux", promet-il auprès du site officiel du MotoGP. "L'aspect électronique est très important au Sachsenring et on travaille dans ce domaine. Ce sera donc un très bon test pour nous, afin de nous comparer aux autres constructeurs. C'est notre première année et on veut tout comprendre au mieux."

L'écart reste trop grand aux yeux d'Espargaró

Bien parti à l'extinction des feux à Assen, Andrea Iannone a fini par prendre l'avantage sur son coéquipier, Aleix Espargaró, dans le cinquième tour, avant de poursuivre sa progression et de dépasser dans la dernière partie de la course Pol Espargaró et Pecco Bagnaia pour terminer dixième, deux places et sept secondes devant son coéquipier. Celui-ci, diminué par une blessure du genou, a dû composer avec la douleur. "Cela a été difficile. J’ai eu mal dès le début, je ne me suis pas senti bien de toute la course, mais j’ai quoi qu’il en soit donné le maximum. J’ai tout essayé et nous avons ainsi terminé avec quatre points. C’est donc la seule chose positive du week-end", retenait l'Espagnol. 

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Moins enthousiaste que son voisin de stand, Aleix Espargaró ne considérait pas que le top 10 d'Andrea Iannone montrait les progrès accomplis par Aprilia, compte tenu de son retard de 26"997 sur le vainqueur et des circonstances de course qui l'ont favorisé : "Je ne pense pas, la moto est exactement la même que lors des dernières courses, et l’écart entre nous et les top pilotes était proche d’une demi-minute. Donc, oui, la position peut parfois être intéressante, mais il faut prendre en considération les chutes qu’il y a eu devant nous. L’important pour être compétitif, c’est lorsque vous êtes proche des top pilotes et peut-être qu’un jour nous terminerons 12e et à huit secondes, cela sera un bon résultat. Mais lorsque vous finissez à 30 secondes du premier ce n’est pas un bon signal."

Avec Charlotte Guerdoux

 

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