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Lecuona remet en question la gestion des jeunes pilotes par KTM

Contraint de quitter le MotoGP à seulement 21 ans, Iker Lecuona estime que KTM devrait laisser plus de temps à ses jeunes pilotes pour prendre leurs marques.

Iker Lecuona, KTM Tech3

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Après avoir perdu son guidon chez Tech3, Iker Lecuona a estimé que l'approche de KTM avec les jeunes pilotes en MotoGP n'était "pas correcte". À 21 ans et après avoir disputé 29 Grands Prix, le pilote espagnol est déjà parti pour le WorldSBK, deux ans après son arrivée surprise dans la catégorie reine des Grands Prix. Celle-ci avait fait suite au départ de Johann Zarco de l'équipe officielle KTM, ayant entraîné la promotion de Brad Binder alors que le Sud-Africain était initialement annoncé chez Tech3 pour ses débuts en 2020. Hervé Poncharal avait donné une première chance à Lecuona pour le Grand Prix de Valence 2019, avant sa titularisation l'année suivante.

En intégrant le championnat à 19 ans, le pilote espagnol s'appuyait sur une courte expérience, n'ayant débuté sa carrière sur circuit qu'à 15 ans après avoir d'abord couru en Supermotard. Au moment de s'engager dans la saison 2020, il avait disputé 89 Grands Prix de moins que Brad Binder et n'avait obtenu que deux podiums en trois ans et demi de Moto2.

Ses débuts n'ont indéniablement pas été facilités par le contexte. D'abord lors de ce Grand Prix de Valence 2019, où son changement de catégorie s'est fait au pied levé. Puis en 2020, avec une première saison complète fortement perturbée par le COVID-19 : au-delà du fait qu'il en a été lui-même infecté et a manqué trois courses, il n'a pu courir que sur sept circuits différents au guidon de la KTM. Reparti pour une année plus classique en 2021, il a tenté de compléter son apprentissage tout en souffrant, comme l'ensemble du groupe autrichien, de la perte de performance de la RC16 et il s'est maintenu à la même place que l'an dernier, la 20e du championnat.

Comme son coéquipier Danilo Petrucci, Iker Lecuona a appris son remplacement pendant l'été, KTM souhaitant promouvoir le binôme alors en lutte pour le titre Moto2 : Remy Gardner, depuis vainqueur du championnat, et Raúl Fernández, impressionnant pour ses débuts dans la catégorie intermédiaire. Lecuona, à seulement 21 ans, se voit contraint d'aller chercher fortune ailleurs et il rejoint ainsi le programme Honda en WorldSBK, avec qui il a réalisé un premier test cette semaine.

Quand Motorsport.com lui a demandé s'il pensait que l'approche de KTM avec ses jeunes pilotes était la bonne, Iker Lecuona a répondu : "Si je suis honnête, je pense qu'elle n'est pas correcte. Je pense qu'elle n'est pas correcte, parce que si vous croyez dans un pilote, vous croyez en lui pour un, deux, trois ou quatre ans. On peut croire dans le pilote, mais il faut lui laisser ce temps, cette fenêtre pour s'adapter, s'améliorer. En un an, si vous dites au pilote 'tu dois être là' ou si vous lui mettez la pression... Tout le monde a besoin de temps pour s'adapter."

"Je pense que, dans ce cas-ci, ils voulaient un très jeune pilote et ils voulaient qu'il soit rapide sur une moto très difficile. Ce n'est pas une Ducati, ni une Yamaha. On a travaillé durant ces deux années. Il y a certaines courses où j'ai pu être rapide, ou bien la KTM pouvait être rapide, mais il y a beaucoup de courses où les quatre KTM étaient dernières. Et ça ne veut pas dire que j'étais un meilleur pilote une semaine plus tôt ou une semaine plus tard, c'est parce que cette moto est très difficile à comprendre et qu'il est très difficile de travailler avec elle. Si vous ne laissez pas de temps [au pilote], vous ne pouvez rien faire."

Lire aussi :

Après cette expérience, Iker Lecuona estime aussi que les rookies en MotoGP sont désormais confrontés à un défi encore plus difficile que par le passé compte tenu du niveau de compétitivité atteint dans la catégorie.

"Le niveau en MotoGP est maintenant très élevé", a-t-il souligné. "Il y a beaucoup de circuits sur lesquels on [était] très rapides et souvent [j'étais] 15e à sept dixièmes, dans un championnat MotoGP qui compte six constructeurs. Donc, avec des motos complètement différentes, on est tous dans la même seconde. Le niveau est très élevé."

"Alors ça n'est pas parce que vous êtes 15e que vous êtes lent, vous êtes à sept dixièmes du premier. Je pense qu'on n'a jamais eu ça en MotoGP. Si vous regardez, il y a cinq ans en étant à une seconde vous montiez sur le podium. Aujourd'hui, si vous êtes à moins d'une seconde, vous êtes dernier sur la grille."

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