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Jack Miller sous-estimé ? "On a plus douté de moi que de quiconque"

Usé par le sentiment de devoir constamment faire ses preuves, Jack Miller se réjouit d'avoir une nouvelle fois su faire taire les critiques au GP du Portugal.

Jack Miller, Red Bull KTM Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Les bonnes performances de KTM au Grand Prix du Portugal ont été la surprise du week-end, après des essais hivernaux au cours desquels le constructeur était resté plus que discret. Sur un plan personnel, Jack Miller, au contact des pilotes du podium dans les deux courses du week-end, a également savouré de faire taire les critiques, une situation dans laquelle il estime avoir été trop souvent confrontée dans sa carrière.

Ses débuts en 2015, en arrivant directement depuis le Moto3, avaient fait lever quelques sourcils mais après huit saisons et quatre succès dans l'élite, l'Australien a le sentiment de voir encore et toujours faire ses preuves. Cette impression avait d'ailleurs fini par le lasser chez Ducati, qui ne l'a pas conservé pour la saison 2023, menant à son arrivée chez KTM cet hiver.

"Je ne sais pas d'où ça vient [mais] je pense qu'à travers le monde, tout le monde pense encore que je suis arrivé ici par chance, d'une façon ou d'une autre", a estimé Miller en conférence de presse en Argentine. "On a plus douté de moi que de quiconque sur la grille... Donner à nouveau tort à énormément de gens, c'est incroyable, ça me donne un peu un super pouvoir. Je pense que tout le monde était surpris de me voir là [à Portimão]. Ça génère un sentiment d'accomplissement d'être déjà à ce niveau et de pouvoir me mesurer à ces mecs. C'est incroyable de donner tort à tous ces gens."

Jack Miller ne sait pas pourquoi cette image lui est attachée et ne se sent pas particulièrement ostracisé par sa nationalité australienne dans un paddock à dominante espagnole et italienne : "Je ne sais pas à quoi c'est dû. Si je le savais, j'y remédierais ! Je ne pense pas que c'est lié au fait d'être Australien parce que vous avez eu des gars comme Casey [Stoner], il y a eu beaucoup de grands champions australiens. Mais on doute toujours de moi, il a toujours fallu que je donne tort aux gens."

"Quand je suis arrivé directement du Moto3, les gens disaient que je disparaîtrais dans l'année, et huit ou neuf ans plus tard, je suis encore là. J'ai été pilote Ducati officiel, on me disait que je ne gagnerais jamais sous ces couleurs et j'ai pu le faire. J'ai gagné avec une Honda qui manquait de puissance, c'était la première fois que ça arrivait, mais on doutait encore de moi. Rien que ça, pouvoir donner tort aux gens et le faire pour soi-même, c'est incroyable."

Une adaptation rapide à la KTM

Jack Miller, Red Bull KTM Factory Racing

Jack Miller est ainsi sorti totalement satisfait d'un Grand Prix du Portugal qu'il abordait pourtant dans une certaine incertitude, n'ayant encore qu'une connaissance limitée de la KTM. Avant les deux courses du week-end, il n'avait jamais réalisé de longues séries de tours au guidon de la machine autrichienne et même si l'adaptation a été rapide, la marge de progrès semble encore conséquente.

"C'était un week-end positif, dès le début, dès le vendredi. On a fait de gros progrès après les tests. On a montré notre vitesse le vendredi et on l'a confirmée le samedi. En course sprint, c'était mon plus grand nombre de tours sur la KTM, j'ai fait 12 tours, et le dimanche, c'était la première fois que j'en bouclais plus de 20."

"Enchaîner les tours avec constance sur les pneus, ça aide à voir comment le pneu fonctionne, quand il se dégrade", a précisé Miller. "J'étais vraiment, vraiment surpris par ce que le pneu arrière m'a donné parce qu'après la mi-course, j'ai un peu essayé de rester avec Marco [Bezzecchi] et je me disais que ça allait se dégrader mais c'est resté solide. Je pouvais en donner plus à la fin mais je n'ai pas pu doubler Álex [Márquez]. C'était un vrai boost de confiance, pour comprendre qu'on a cette durée de vie et qu'on peut attaquer quand on en a besoin."

Miller arrive en Argentine à la quatrième place du championnat, une position qui semble supérieure à ses attentes : "C'est l'un des meilleurs débuts de saison de ma carrière en MotoGP, après tous ces changements. J'espère que c'est un signe de ce qui nous attend."

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