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Miller ralenti par des vibrations : "Je me suis pris un mur"

Des vibrations sur un pneu ont compliqué la course de Jack Miller à Misano. L'Australien estime que ce problème l'a privé du podium.

Jack Miller, Ducati Team

Jack Miller, Ducati Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Dans les premiers tours du Grand Prix de Saint-Marin, Jack Miller a été le seul pilote capable de suivre le rythme imprimé par son coéquipier Pecco Bagnaia. Les représentants de Ducati avaient tous les deux une gomme tendre à l'arrière et une baisse de performance était attendue à fin de la course. Les deux pilotes l'ont subie, ce qui a d'ailleurs permis à Fabio Quartararo de revenir dans la course à la victoire avec son pneu medium, mais l'usure a été anormale du côté de Miller.

Le triple vainqueur en MotoGP a d'abord dû passer dans une zone de dégagement, ce qui a permis à Bagnaia de s'échapper et à Quartararo de se rapprocher, même si le Français a été piégé en le suivant hors de la piste. "L'erreur a été provoquée par l'arrivée de vibrations", a expliqué Miller au site officiel du MotoGP. "Dans cette portion de la piste où on décélère et on freine sur l'angle, ça a fait glisser la moto."

 

Jack Miller a ensuite été doublé par Fabio Quartararo et n'a pas pu contenir la spectaculaire remontée d'Enea Bastianini. Dans le dernier tour, il a été attaqué par Joan Mir mais ils ont perdu du temps et Marc Márquez a pris l'avantage sur les deux hommes. Seulement sixième sous le drapeau à damier, il a finalement été classé au cinquième rang, profitant d'une pénalité infligée à Mir.

Dans cette dernière partie de la course, le problème de vibration s'est accentué, ce qui a de plus en plus perturbé le comportement de la Desmosedici : "Ça s'est empiré. On ne comprend pas vraiment ce qu'il s'est passé, ni la cause. On ne pouvait rien y faire. L'équipe et moi, on a énormément travaillé et ce n'est pas bien de vivre ce genre de choses."

"Quand on se retrouve dans cette situation à 15 tours de la fin et qu'on a passé en revue toutes les options – sur le frein moteur, la puissance, être aussi doux que possible sur le pneu arrière – c'est frustrant. On travaille énormément sur le rythme au cours du week-end, pour comprendre le fonctionnement du pneu et tout ce qui peut se passer en course, et au dernier moment, ça peut changer. Comme je l'ai dit, l'équipe et moi, nous ne pouvions rien faire. C'est un problème qui peut arriver."

Ces dernières semaines, les pilotes ont été nombreux à se plaindre de certains pneus qui ne donnaient pas les performances attendues, percevant des différences de comportement entre des gommes censées être identiques. Fabio Quartararo a dédouané Michelin après le problème qui a compliqué sa course à Alcañiz mais le Français a néanmoins demandé plus de constance au manufacturier clermontois, une requête partagée par plusieurs pilotes.

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Miller ignore encore si son souci de vibration est lié à problème de qualité sur le pneu. Il doute en tout cas que la cause soit liée à sa sélection ou au fait que la gomme était asymétrique à Misano. "Le vainqueur était sur la même combinaison de pneus que moi", a souligné l'Australien lors de sa visioconférence avec les journalistes de la presse internationale. "Donc je ne pense pas que c'était la combinaison ou le choix de pneus."

"Le problème n'est pas vraiment l'usure sur chaque côté, c'est l'usure sur toute la circonférence, et elle est plus élevée que pour d'autres", a-t-il ajouté. "On doit comprendre pourquoi c'est arrivé, quelle en est la cause et on verra ensuite. Pour le moment, j'ai dit ce que j'avais à dire et on verra leur réponse après les analyses."

Miller regrette d'autant plus ce problème que la Ducati était particulièrement performante à Misano, comme l'ont prouvé Pecco Bagnaia et Enea Bastianini, qui ne dispose pourtant que de la version 2019 de la machine italienne : "Les sensations étaient très bonnes ce week-end et dans les huit ou neuf premiers tours. Pecco et moi, on avait un rythme fantastique, on creusait l'écart sur tout le monde, et je me suis pris un mur."

"Il a pu continuer et j'ai commencé à pas mal souffrir. Je suis content du déroulement du week-end. On a fait un bon travail devant les supporters de Ducati. C'est juste dommage de ne pas être monté sur le podium parce que je sens qu'on le méritait après notre travail."

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