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Jarvis : "Rossi prendra une décision après trois ou quatre courses"

La saison 2017 aura soulevé de nombreux lièvres chez Yamaha, notamment au niveau des ressources humaines. En effet, à une relève toujours plus présente vient s'ajouter le facteur Rossi, toujours aussi fringant.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Lin Jarvis, directeur général Yamaha Factory Racing
Lin Jarvis, directeur général Yamaha Factory Racing
Lin Jarvis, directeur Yamaha Factory Racing
Lin Jarvis, directeur général Yamaha Factory Racing
Lin Jarvis, directeur général Yamaha Factory Racing
Hervé Poncharal, team manager Monster Yamaha Tech 3, et Lin Jarvis, directeur exécutif Yamaha Factory Racing
Podium : Valentino Rossi, Lin Jarvis, directeur Yamaha Factory Racing, Maverick Viñales
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

La capacité à rebondir après avoir encaissé un coup dur fait sans doute partie de la panoplie des grands pilotes, et en cela Valentino Rossi a de nouveau démontré, s'il en était besoin, qu'il n'était pas homme à se laisser déstabiliser par les obstacles. 

Au contraire, l'Italien semble réussir à digérer parfaitement ces problèmes, pour en faire une force par la suite et revenir plus fort. Son retour de blessure lors du Grand Prix d'Aragón fin septembre, à peine trois semaines après avoir subi une double fracture tibia-péroné, en est un excellent exemple.

Une bonne fin de saison pour Rossi

Mais au-delà de la rapidité de la récupération du numéro 46, qui a pu dérouter bon nombre d'observateurs, que ce soit des médias, des membres du paddock et même du corps médical, c'est bien la hausse de performance du transalpin sur les dernières manches de l'année qui a surpris. 

Car passée l'improbable première ligne acquise dans la province de Teruel, le Docteur a réussi à tenir la distance sur un rythme supérieur à celui de son coéquipier Maverick Viñales, de 16 ans son cadet, sur les dernières épreuves de la saison. 

Rossi a ainsi devancé l'Espagnol en course en Australie, en Malaisie ainsi qu'à Valence, prouvant ainsi sa forte capacité de résilience. Un niveau remarquable pour un pilote qui fêtera en février 2018 ses 39 printemps, lui qui a débuté dans la catégorie reine en 2000, et en Grand Prix en 1996 (Viñales avait tout juste un an !). 

Alors que son présent contrat s'étend pour le moment jusqu'à la fin de l'année 2018, ses performances peuvent laisser croire à une énième prolongation de contrat au-delà.

Mais à l'inverse d'un Marc Márquez, sur le point d'ores et déjà de proroger sa collaboration avec Honda au-delà de la prochaine saison, le pensionnaire de chez Yamaha va attendre les premières courses de l'an prochain et analyser ses premières sensations avec la nouvelle moto de la marque aux trois diapasons avant de prendre une décision quant à son avenir. "Sa motivation dépendra du niveau de performance de la moto", a ainsi expliqué Lin Jarvis, le directeur exécutif de Yamaha Motor Racing, à la Gazzetta dello Sport. "Durant l'hiver, j'espère pouvoir parler avec lui pour comprendre ses intentions, mais je pense qu'il prendra une décision après trois ou quatre courses."

Pour l'heure, la motivation de Rossi demeure bien vivace, même si les résultats bruts se sont légèrement érodés, l'Italien ne décrochant qu'un seul succès cette année, à Assen. Une première depuis son comeback chez Yamaha en 2013, où là aussi il ne s'était imposé qu'aux Pays-Bas.

Mais après une saison 2017 perturbée par le manque de traction de sa machine, le constructeur japonais compte bien rectifier le tir, et permettre à ses deux pilotes de jouer de nouveau la gagne. Une condition sine qua non pour le maintien de Rossi en MotoGP, celui-ci se voyant bien finir sa carrière sur un dixième titre en Grand Prix, et un huitième dans la catégorie reine, ce qui le placerait au même niveau que Giacomo Agostini sur ce dernier point. 

Ne pas courir deux lièvres à la fois

D'un autre côté, la relève s'est montré bien plus visible cette année. Il y a Maverick Viñales bien sûr, mais également Johann Zarco, qui a fait des merveilles et taillé des croupières plus souvent qu'à son tour sur une Yamaha d'un an d'âge. "Il m'a impressionné sur la piste et en dehors", reprend Jarvis. "Il n'était pas le premier choix d'une quelconque équipe, mais à présent elles sont beaucoup à être intéressées. KTM en est un bon exemple."

La problématique pour Yamaha est bien sûr de ne pas contenir le Français dans une position d'attente perpétuelle qui pourrait rapidement s'avérer frustrante, au risque de voir celui qui a fini l'année 2017 avec le titre honorifique de meilleur rookie de l'année partir voguer sur un navire disposant d'un autre pavillon. 

Pour l'instant, la marque aux trois diapasons a réussi à jouer la montre en fournissant, au moins lors des deux jours d'essais à Valence la semaine dernière, d'une version 2017 de la Yamaha, avec laquelle le Cannois a devancé les deux pilotes officiels au classement.

Un avant-goût de ce que pourrait être 2018, avec une mise à niveau du matériel à disposition de Zarco, qui pourrait ainsi évoluer à armes quasi égales avec Viñales et Rossi, à l'image d'un Petrucci chez Pramac ?

Trop tôt pour le dire, mais il est certain que le traitement réservé par Yamaha au Français devrait influer sur la décision de ce dernier quant à son futur passé 2018. "Nous serons préparés en conséquence et, bien sûr, Zarco sera l'un des candidats", tempère pour l'heure Jarvis, prudent. "2018 sera important : à l'exception des pilotes Marc VDS et de Crutchlow, tout le monde sera libre à la fin de l'année."

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