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Jerez, un Grand Prix laboratoire pour KTM

Pour sa première wild-card de la saison, Kallio s'est classé premier des KTM, au guidon d'une machine pré-annonçant les évolutions futures.

Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing

Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing, Pit Beirer, directeur de la compétition de KTM
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing

Le GP d'Espagne marquait la première des cinq wild-cards de Mika Kallio cette saison. C'était aussi, en sa qualité de première manche européenne, l'occasion idéale pour KTM de réaliser un test grandeur nature, confié au pilote essayeur, et de libérer par conséquent les titulaires de la charge qui était la leur au début des week-ends précédents pour évaluer des nouveautés.

La moto numéro 36 a attiré l’œil durant tout l'événement de Jerez, et bien que peu de détails aient été donnés par le constructeur, elle avait tout d'un laboratoire roulant. "Nous devons regarder au développement de la moto pour 2018, mais aussi penser à dans un an, à 2019. Alors, oui, nous utilisons cette course pour tester des choses 'folles', peut-être plus que nous devrions le faire, mais il semble que nous pouvons déjà avoir de petits bénéfices ce week-end", notait Pit Beirer, directeur KTM Motorsport, en début de week-end.

Dimanche, c'est à cette machine qu'est revenu l'honneur de se classer première des trois KTM en course. En dépit du fait que les titulaires ont subi l'affront d'être battus par le pilote essayeur, l'évolution de la RC16 utilisée par Kallio a donné confirmation que l'avenir serait prometteur, aux yeux des principaux concernés.

"Être clairement le plus rapide sur KTM, c'est toujours sympa et c'est aussi une sorte d'objectif personnel", se félicitait Kallio après la course. "Terminer dans le top 10 est un très bon résultat pour KTM, même si on sait que c'est une sorte de récompense, puisqu'il y a eu des chutes devant et que cela nous a aidés à entrer dans le top 10. Mais ce qui est encore mieux, pour moi, c'est de voir notre retard de moins de 20 secondes sur la tête. J'en suis très satisfait, on commence à être plus proches du niveau auquel on a fini la saison dernière."

Classé dixième à 19 secondes du vainqueur, Kallio a pris l'avantage sur ses comparses dans les derniers tours, avant de se constituer une avance de 1"7 et 2"3 sur chacun d'eux. Avec une configuration moteur "légèrement différente" de celle qu'utilisent les titulaires, mais aussi un châssis et un bras oscillant différents, le Finlandais savait que la performance de sa RC16 serait bonne sur la durée, bien qu'il ait en revanche été en difficulté sur le tour lancé, battu en qualifications par Pol Espargaró.

"Il y a clairement beaucoup, beaucoup de points positifs, que je peux voir quand je pilote. Dans certains domaines on a beaucoup progressé, elle est plus facile à piloter et c'est vraiment bien, surtout sur la distance. Mais dans le même temps il y a des points sur lesquels on est un peu plus en difficulté qu'avec notre moto standard", notait-il dès samedi, admettant avoir manqué d'explosivité dans le time attack.

"C'est toujours comme ça : si vous gagnez dans un domaine, alors vous perdez ailleurs. Il est toujours très compliqué d'apporter un package dans lequel tout est meilleur que sur l'ancienne moto", poursuivait-il. "Ce week-end, nous avons pas mal manqué de grip arrière. Nous avons sans cesse recherché du grip mécanique pour l'arrière. En qualifs, par exemple, nous n'avons pas réussi à exploiter pleinement le pneu soft, parce que nous n'avons pas pu trouver de grip."

"Nous avions testé la moto auparavant, ici et au Mugello, et nous avions une idée de ce que serait son fonctionnement sur la distance. Globalement, ça s'est passé comme on l'avait dit. Au début j'ai peut-être eu un peu plus de mal que mes coéquipiers en ce qui concerne le niveau de grip arrière, ça n'était pas facile de les suivre", expliquait le Finlandais après la course. "Ensuite, tour après tour, j'ai vu que j'arrivais à maintenir exactement le même rythme, et c'est très bien. J'ai vu les autres commencer à avoir plus de soucis de grip, en particulier en sortie de virage, ils patinaient un peu plus que moi. Je pense que c'est un très bon point sur la nouvelle moto, même s'il y a des points négatifs."

Un avenir prometteur

Connaissant les nouveautés que testait Kallio et ayant pu rouler à ses côtés, Pol Espargaró pouvait prédire que le prototype évolutif allait le battre, ainsi que son coéquipier, en course. "Quand j'ai testé la moto il y a un mois, j'ai été une demi-seconde plus rapide en changeant de moto. J'ai repris ma moto à la fin de la journée, pour reconfirmer que celle de 2019 était meilleure, et j'ai clairement été une demi-seconde plus lent à nouveau", relatait-il. "Quand les conditions changent, ça devient plus compliqué, la moto fonctionne beaucoup mieux avec peu de grip en piste. J'en suis content, ça n'est pas sympa que le pilote essayeur nous ait battus, mais c'est un très bon signe qui indique que ce qui arrive fonctionne bien."

Egalement en bagarre contre Smith et Nakagami en course, Espargaró a finalement eu l'avantage dans le dernier tour pour s'octroyer la 11e place, mais c'est avant tout la performance de la KTM numéro 36 qui retenait son attention. Une moto qu'il était impatient d'enfourcher dès lundi matin pour entamer deux jours de tests privés.

"Le seul point positif, c'est que l'avenir semble bon, car la [nouvelle] moto fonctionne bien", résumait l'Espagnol après la course, prévoyant d'ores et déjà de "basculer à 2019" lundi, sans souhaiter dédier son temps de tests à sa moto actuelle. "Franchement, je ne veux plus perdre de temps avec cette moto, je crois que le potentiel est très grand avec la nouvelle. Je veux commencer à jouer avec la nouvelle moto, parce que je pense qu'on a beaucoup à gagner."

De façon sans toute plus pragmatique, le futur employeur de Johann Zarco a profité de ces deux journées pour donner à ses titulaires le temps de se faire à leur tour une idée précise du potentiel de cette machine, tout en passant aussi en revue ce qui s'était révélé perfectible sur la moto standard pendant le week-end. "Nous avons obtenu des réponses que nous n'avions pas eues pendant le week-end de course, c'était donc assez positif de ce point de vue-là. Nous sommes aussi heureux d'avoir confirmé avec les pilotes titulaires des idées pour le long terme", soulignait Sebastian Risse, directeur technique, à la fin du programme.

Quid de la suite ? S'ils parlent aisément de "prototype de 2019", les pilotes KTM savent qu'ils pourront recevoir ces évolutions à la mi-saison. Impossible, cependant, d'envisager que les temps puissent être réduits concernant le moteur. "Trois moteurs en un an et demi, c'est énorme", rappelle Espargaró. "KTM va fournir de gros efforts pour nous le fournir peut-être pour Spielberg… Au plus tôt à Spielberg, pas avant. Je pense que la plus mauvaise course qui approche est Barcelone, où on va avoir du mal et où Mika va assurément avoir de bonnes chances de nous battre à nouveau." Une défaite annoncée qui est donc bon signe.

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