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Le jet lag, un défi encore plus important pour les pilotes en 2023

La saison 2023 va mettre le sommeil des pilotes à rude épreuve avec 10 Grands Prix hors Europe, dont sept concentrés sur deux mois, de quoi faire monter d'un cran les effets du jet lag provoqués par autant de changements de pays.

Johann Zarco, Pramac Racing, en conférence de presse

Johann Zarco, Pramac Racing, en conférence de presse

Gold and Goose / Motorsport Images

Avec un calendrier de plus en plus fourni, la saison 2022 n'a pas épargné les pilotes en termes de décalage horaire et 2023 va encore faire monter la difficulté d'un cran. Sur les 21 Grands Prix prévus, dix auront lieu en dehors de l'Europe, lieu de résidence de la très grande majorité des pilotes. Un record. Ce nouveau calendrier illustre la volonté de la Dorna d’étendre le championnat, principalement vers le continent asiatique.

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Si les courses hors Europe sont regroupées à la même période, en début de saison pour la tournée américaine et en fin de saison pour la tournée outre-mer, l'enchaînement des Grands Prix d'une semaine à l'autre dans de nombreux cas s'annonce particulièrement éprouvant entre septembre et novembre, notamment en raison des différents décalages horaires qui vont s'opérer entre les pays d'un même continent.

Durant deux mois, les pilotes vont ainsi enchaîner, bien souvent d'une semaine sur l'autre, des Grands Prix dans sept pays différents allant de l'Inde à l'Australie avant de revenir en Espagne. Les décalages horaires vont s'étendre d'une heure et demie à cinq heures selon l'endroit où ils évolueront, et ce presque chaque semaine. Le début d'année, bien que moins rude, sera également intense durant trois semaines avec l'enchaînement du Grand Prix du Portugal et de celui d'Argentine, avec trois heures de décalage horaire, qui s'élèvera à quatre à leur arrivée aux États-Unis, avant de reprendre la route vers l'Europe et ses sept heures de plus.

Si le décalage horaire fait partie intégrante de la vie du MotoGP, il n'en reste pas moins compliqué à gérer et s'annonce donc être un défi encore plus important à compter de cette saison. Dès lors, à chacun sa méthode pour parvenir à gérer les effets du jet lag. Dans une grande partie des cas, la prise de mélatonine semble être le plus courant et fonctionner, comme l'a affirmé Enea Bastianini, qui en a "toujours dans la poche" pour l'aider. "C'est comme ça en MotoGP, c'est mon style de vie", a-t-il ajouté.

Fabio Quartararo

Fabio Quartararo

La molécule du sommeil, souvent prescrite dans les cas de jet lag, n'est pourtant pas la solution pour tout le monde en raison des effets indésirables qu'elle peut provoquer. Fabio Quartararo a reconnu en avoir fait les frais. "Cal [Crutchlow] m'avait aussi donné l'un de ses comprimés il y a quelques années mais c'était trop. Mes moments de réveil ne sont pas les meilleurs... Quand vous voyez des pingouins venir à votre lit, ce n'est pas une bonne chose", a-t-il raconté avec humour. Reste que le Français fait partie de ceux qui ne calquent jamais leur rythme à l'heure du pays, et ce n'est pas faute d'avoir "tout essayé" selon lui. "Je ne m'adapte pas. Peu importe l'heure à laquelle je me réveille."

Johann Zarco estime pour sa part que le fait de voyager en classe affaires est précieux pour se reposer et ne pas trop subir la fatigue, qui est plus intense lors de voyages allant de l'ouest vers l'est. Il préfère néanmoins prendre les désagréments liés au décalage horaire avec le sourire, ventant le côté agréable de sa vie de pilote : "On fait un métier sympa ! Moi j'aime bien ce tour du monde et on peut s'adapter si on arrive un peu plus tôt."

Reste que le rythme de plus en plus intense du calendrier inquiète une partie du plateau, aussi bien les pilotes que les membres des équipes. "Nous sommes proches de la limite", a déclaré Francesco Guidotti, le team manager de KTM.

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