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Interview

Joan Mir : "Quelque chose a changé" dans l'équipe après l'annonce

Joan Mir revient sur l'annonce choc du départ de Suzuki et ses effets sur l'harmonie de l'équipe, qui peine quelque peu à retrouver sa motivation.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

L'arrêt du programme MotoGP décidé dans les bureaux de Suzuki, au Japon, a causé un tremblement de terre dont le championnat ressent encore les secousses. Les principaux concernés, les membres de l'équipe de Hamamatsu, tentent toujours tant bien que mal d'aller de l'avant, à la fois pour maintenir à flot une saison ainsi perturbée et pour chacun trouver une nouvelle destination afin de rester engagés en Grand Prix.

Les pilotes ne font pas exception, et Joan Mir devrait suivre son coéquipier Álex Rins en rejoignant le clan Honda prochainement. Mais en attendant que son transfert soit enfin annoncé, le Champion du monde 2020 tente de sauver ce qu'il peut de sa saison, malgré une série de déconvenues ayant fait suite à cette annonce et expliquant qu'il n'occupe que la 12e place du classement général à ce jour.

En marge du Grand Prix de Grande-Bretagne, qui allait à nouveau lui valoir un abandon, il s'est confié à Motorsport.com au sujet de ces mois perturbés.

C'est une saison compliquée pour Suzuki. Comment as-tu géré cela mentalement ?

Ça a été difficile, parce qu'après une nouvelle inattendue lors du test de Jerez, je pense que quelque chose a changé au sein de l'équipe, un peu d'harmonie. C'est normal parce que ce n'est pas comme si l'équipe m'avait dit : "OK, Joan, on ne peut pas continuer l'année prochaine". Ils l'ont dit à tout le monde et c'est difficile à gérer et à accepter pour beaucoup de gens. Donc, il est certain que l'ambiance a un peu changé, c'est sûr.

Mentalement, c'est difficile, parce qu'il est difficile de retrouver la même motivation qu'avant, quand il était super facile de l'avoir. C'est plus difficile maintenant. Et ça l'est encore plus quand on a un peu de difficultés avec la moto, donc tout joue. Ce n'est pas juste une chose, c'est un peu de tout.

Ton manager a dit que la première offre que vous aviez reçue de la part de Suzuki n'était pas satisfaisante, mais que la seconde était meilleure. Est-ce que tu étais focalisé sur Suzuki pour 2023 ou bien avais-tu envisagé d'autres options ?

Eh bien, la première offre qu'ils nous ont faite n'était pas vraiment bonne, mais c'est aussi parce qu'ils savaient que quelque chose se tramait pour la suite et qu'ils voulaient un peu résoudre la situation. C'est donc la raison. Dans une année [qui était alors] normale, après cette première proposition j'ai compris que quelque chose se passait − un peu −, mais je ne pouvais pas imaginer cela [un départ de Suzuki].

Ensuite, comme mon manager l'a dit, nous étions en discussion. Je pense qu'au moment où l'on a été vraiment proches d'un accord, on discutait de tout et on a un peu commencé à comprendre. Puis cette nouvelle est tombée. La seconde proposition était beaucoup plus proche de ce que l'on méritait, et il s'est passé ça. Ce n'est pas comme si nous étions prêts signer, mais on discutait et on se comprenait un peu.

Est-ce que quelqu'un a vraiment bien expliqué la décision, à toi ou à l'équipe ?

Je pense que ce qu'ils savent, c'est ce qu'ils nous disent. C'est mon impression en le vivant ici, de l'intérieur. Sahara ou Ken ne nous parlent pas plus, par exemple, parce qu'ils n'en savent pas plus. C'est difficile pour eux, c'est sûr.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Joan Mir

Ton approche pour le reste de l'année est-elle de t'amuser et d'apporter à Suzuki des raisons de sourire ?

La motivation, maintenant, c'est d'obtenir de bons résultats, pas seulement pour moi mais pour l'équipe, pour célébrer des choses ensemble et prendre du plaisir lors du reste de la saison.

Recevez-vous toujours des évolutions de Suzuki ?

Au début de la saison, j'ai dit que cette nouvelle moto aurait besoin d'un peu de temps pour être comprise et pour que l'on comprenne ce dont j'avais besoin, comment adapter la moto à mon style afin d'exploiter mon talent au maximum. Je m'attendais à ce que ça prenne quelques courses, mais je ne m'attendais pas à ce que ça prenne la moitié de la saison, bordel ! Il est certain que [l'annonce du départ de Suzuki] n'a pas amélioré la situation, mais peut-être que l'on connaîtra ce déclic dans la deuxième partie de la saison, qui représente deux dixièmes.

La moto représente-t-elle une progression plus importante que ce que les gens pensent, par rapport à celle de l'année dernière ?

C'est un progrès, oui. Quand on obtient une telle amélioration en vitesse de pointe, il faut adapter tout le reste pour être dans la bonne position. C'est toujours comme ça. Si vous améliorez quelque chose, vous allez empirer autre chose. Je crois vraiment que ce package est le plus compétitif que l'on ait jamais eu, mais pour moi, il y a un peu de travail à faire.

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