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Mir à la faute au Mugello : "Je savais que je ne terminerais pas la course"

S'il a connu un Grand Prix d'Italie désastreux, Joan Mir souhaite croire que Suzuki va trouver des solutions pour le reste de la saison, malgré sa décision de quitter le MotoGP.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

S'il avait déjà chuté au Mans, Joan Mir estimait avoir le rythme pour jouer le podium et s'était montré très frustré par son erreur en Sarthe. Au Mugello, en revanche, bien que le scénario de chute se soit répété, il n'avait cette fois pas le rythme pour figurer aux avant-postes.

Le pilote Suzuki n'a en effet jamais été dans le coup tout au long du week-end, ne faisant pas mieux que 15e en essais libres et se qualifiant au 17e rang. Malgré son optimisme avant le départ et l'espoir de renverser la tendance, les problèmes ont continué et il est parti à la faute dans le huitième tour de course.

"Quand on connaît ce genre de week-ends, tout va mal. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé au départ, je suis resté planté et les pilotes de derrière m'ont passé. J'ai commencé à doubler, mais il est clair que derrière ils pilotent de façon différente ! [rires] J'ai élargi deux ou trois fois, c'était difficile. Au final, je suis tombé mais je savais que je ne terminerais pas la course", a-t-il expliqué, réaliste.

"Ce qu'il s'est passé, c'est que j'étais derrière Martín et d'autres pilotes. J'ai été un peu tendre en bout de ligne droite et je n'ai pas réussi à bien arrêter la moto, j'ai élargi la trajectoire et j'ai perdu l'avant. Disons que c'est mieux comme ça parce que le feeling que j'ai eu durant tout le week-end n'est pas normal. Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais je n'étais pas en mesure de réitérer la vitesse de passage en courbe que j'avais l'an dernier. Si j'essayais, je ne prenais pas le virage. C'est difficile de dire quoi que ce soit. On doit passer un gros cap si on veut faire quelque chose car, sincèrement, je préfère être chez moi que de me battre à cette place là ! [rires]"

Des difficultés qui le laisse perplexe

Souvent dans le flou depuis le début de la saison, Mir a du mal à comprendre les changements de réaction de sa GSX-RR, qu'il estime peu différente de l'an dernier, hormis un moteur plus puissant et l'apparition des devices, que Suzuki a été le dernier constructeur à adopter.

"Le problème est l'entrée [de virage]. Je ne peux pas bien stopper la moto et je manque de vitesse pour passer le virage", a-t-il expliqué. "Le problème vient du device, ensuite du moteur. On doit partir de ça et essayer de comprendre ce qu'il se passe et ce que les autres font pour progresser avec le device. Je pense que ça sera la clé."

"Sur certaines pistes, ce n'est pas trop mal mais sur celles qui nous correspondent bien, comme le Qatar par exemple, on a eu beaucoup de mal et c'est bizarre. Ce qu'il s'est passé à Portimão avec le pneu avant est aussi bizarre. Toutes les motos ont changé quelque chose. Avec le package moins performant qu'on avait l'an dernier, j'étais très rapide en course."

Joan Mir

Joan Mir

Mir compte sur Suzuki pour trouver des solutions et être en mesure de se battre de façon régulière aux avant-postes. Mais la décision du constructeur japonais de quitter le MotoGP à la fin de la saison impacte forcément le développement ainsi que la motivation des membres de l'équipe.

Le Champion du monde 2020 "veut croire" que le team a la capacité de réagir et d'aller de l'avant, comme il l'a toujours fait jusqu'à présent. "Bien sûr, on vit une situation difficile mais on a la motivation de faire ça bien. Tout n'est pas fini et ce sont pas les dernières courses, non. On a un championnat devant nous", a-t-il ajouté.

C'est clair qu'il n'y a plus l'harmonie qu'il y avait dans l'équipe mais de là à ne pas finir les courses et à se battre en dehors des points, non.

Joan Mir

Alors qu'il n'est aujourd'hui que dixième du championnat, à 66 points de Quartararo, il ne comptait que moins d'une victoire sur ce dernier à l'entame de la saison européenne et souhaite à présent redresser la barre le plus rapidement possible. "C'est clair qu'il n'y a plus l'harmonie qu'il y avait dans l'équipe mais de là à ne pas finir les courses et à se battre en dehors des points, non. On va essayer de trouver une solution avec toute la motivation possible et sortir la tête de l'eau. Il nous reste une saison, l'année va être longue."

Avec désormais un avenir qui s'éclaircit et une annonce qui devrait arriver sous peu concernant le guidon qu'il détiendra l'an prochain, Mir aura également un poids en moins à gérer pour se concentrer pleinement sur ses courses, un élément fondamental et "qui motive" en tant que pilote, rappelle-t-il.

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