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La course de Mir "ruinée" par un problème de pressions "incroyable"

Suzuki a appliqué de mauvaises pressions de pneus sur la moto de Joan Mir au GP d'Australie, à cause d'un problème technique. Alors qu'il devançait le vainqueur Álex Rins après les premiers tours, l'Espagnol a finalement terminé la course hors des points.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Joan Mir n'a pas connu le retour à la compétition qu'il espérait à Phillip Island. Après quatre courses manquées en raison de ses blessures aux jambes, le pilote Suzuki a pourtant très bien débuté l'épreuve, passant de la 14e place sur la grille à la septième position après quatre tours. Il était alors juste devant son coéquipier Álex Rins, futur vainqueur, mais a connu une trajectoire inverse en dégringolant dans la hiérarchie pour voir l'arrivée au 18e rang.

Ce n'est pas sa cheville droite encore faible sur le plan musculaire qui a posé problème, mais les pressions de ses deux pneus. Un souci technique sur la machine en charge de la mesure avant la course l'a contraint à rouler avec des pressions totalement inadaptées.

"Quand je suis rentré au box, je me suis plaint des pneus", a expliqué Mir. "J'ai dit que quelque chose n'allait pas et l'équipe a déchargé les données et compris que la pression était totalement inappropriée. Sur les deux [pneus], mais beaucoup plus à l'arrière. On a réalisé qu'il y avait un problème avec le contrôleur de pression des pneus [dans le garage]. C'est ce qui a ruiné ma course alors que je pensais que notre moto pouvait gagner."

a sonne presque comme une excuse parce que ce qui s'est passé est incroyable mais c'est la réalité", a ajouté le Majorquin, interrogé par le site officiel du championnat. "Ce n'était pas la journée pour avoir ce genre de choses mais c'est la vie. J'ai fait de mon mieux, je ne pouvais pas faire mieux. D'un côté, je suis content de la victoire [de Rins] parce que ça montre qu'on pouvait faire de bonnes choses sur cette piste en course. Bravo à Rins et à l'équipe."

C'était si gros qu'ils n'ont pas compris comment j'ai pu finir la course.

Joan Mir

Joan Mir a rapidement constaté un comportement inadapté de sa moto : "Vers le quatrième tour, tout le monde me doublait en ligne droite et normalement, notre moto a une bonne vitesse de pointe. J'ai commencé à perdre du temps à l'accélération au dernier virage, qui est probablement le plus exigeant pour le pneu. Au premier tour, j'ai perdu pas mal de temps. Je me disais que le pneu était peut-être froid [mais] au deuxième tour [j'ai perdu] plus [de temps], puis de plus en plus."

"Ce n'était pas [une erreur de] 0,3 ou 0,4 [bar]", a précisé Mir. "C'était si gros qu'ils n'ont pas compris comment j'ai pu finir la course."

Alex Marquez, Team LCR Honda, Brad Binder, Red Bull KTM Factory Racing, Joan Mir, Team Suzuki MotoGP, Maverick Vinales, Aprilia Racing Team, Remy Gardner, KTM Tech3, Pol Espargaro, Repsol Honda Team, et Johann Zarco, Pramac Racing

Joan Mir a dégringollé dans la hiérarchie à Phillip Island

Le comportement des pneus est très sensible aux pressions et la Suzuki manquait d'adhérence, surtout à l'arrière, ce qui a contraint Mir à adopter des réglages extrêmes pour tenter de corriger le tir : "Les sensations avec l'avant n'étaient pas fantastique. Le pneu était détruit, probablement à cause de ça. Mais le pire était à l'arrière."

"Je patinais et sur les trois cartographies d'antipatinage, normalement on met la troisième en cas d'urgence. L'équipe dit qu'il faut mettre la première, puis la deuxième quand on perd sept chevaux, et au 15e tour j'ai mis la troisième, celle d'urgence !"

La cheville blessée n'a pas ralenti Mir

Malgré la déception naturelle d'avoir manqué les points pour son retour, Joan Mir s'est rassuré sur sa condition physique à Phillip Island. L'astragale de sa cheville droite est consolidé et si un œdème le gêne encore et que les ligaments restent fragiles, le Champion du monde a surtout payé les effets de sa longue absence, n'ayant plus pris de départ depuis le Red Bull Ring il y a près de deux mois.

"La cheville va bien donc c'est bien pour moi. Après l'arrivée, j'ai des petits soucis musculaires parce que j'ai manqué quatre courses : même si on s'entraîne beaucoup, rouler en MotoGP est une autre histoire. Si on n'en a pas l'habitude, on a toujours des problèmes. Physiquement, je suis satisfait mais mentalement, ce n'est probablement pas mon meilleur moment !"

Mir a en effet quitté l'Australie déçu de ne pas avoir concrétisé son potentiel : "Après un bon départ et quatre courses manquées à cause de la chute et de la blessure, j'avais besoin d'un bon résultat aujourd'hui et je pense que j'en avais la possibilité, c'est ce qui est le plus douloureux. Mais c'est comme ça."

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