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Joan Mir regrette que son titre avec Suzuki n'ait pas été assez valorisé

Après avoir ramené le titre à Suzuki pour la première fois en vingt ans, Joan Mir estime ne pas avoir été célébré comme il aurait dû l'être.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

À seulement 23 ans, et alors qu'il disputait sa cinquième saison en Grand Prix et la deuxième dans la catégorie reine, Joan Mir a réussi à remporter le championnat l'an dernier. Son titre était le premier célébré par un pilote Suzuki depuis 2000, année du succès de Kenny Roberts Jr. Avant eux, seuls quatre pilotes y étaient parvenus depuis la création du Championnat du Monde en 1949 : Barry Sheene (1976 et 1977), Marco Lucchinelli (1981), Franco Uncini (1982) et Kevin Schwantz (1993).

Cette réussite historique, dans les circonstances exceptionnelles d'une saison chamboulée par la pandémie, n'a cependant pas reçu l'écho mérité selon Mir. Le jeune pilote espagnol, dont la vie n'a pas vraiment changé depuis, estime qu'on n'a pas donné à son titre la valeur qu'il méritait.

"Ma vie n'a pas changé autant qu'elle aurait pu, parce que j'ai eu la chance, ou la malchance, d'être champion l'année du COVID-19 et que, d'un point de vue médiatique, cela n'a pas été aussi énorme qu'une année normale", explique Joan Mir dans une interview accordée à l'édition espagnole de Motorsport.com"Cette année, on a peu à peu retrouvé la normalité, mais pas encore complètement. Il est vrai que ma notoriété a augmenté de manière importante, mais pas énorme, ce dont je suis reconnaissant d'une certaine manière."

Il a beau accepté d'être une personnalité publique, Joan Mir protège jalousement sa vie privée et ses apparitions sur les réseaux sociaux sont davantage liées à des accords commerciaux qu'à son désir de célébrité.

"Je sais que si je gagne à nouveau ou que je reste quelques années de plus au haut niveau, la reconnaissance augmentera, mais plutôt avec le fait qu'il y aura plus de fans dans les tribunes. J'ai été très triste l'année dernière de remporter le championnat sans personne sur les circuits. C'est quelque chose que je porte aussi en moi", souligne-t-il.

Le fait d'avoir été disputé à huis clos a fait perdre au championnat 2020 de son éclat et cela a probablement privé le pilote d'une part de reconnaissance. L'impression qu'il en ressort est que Joan Mir n'a pas été traité comme un champion qui aurait mérité son titre MotoGP, que ce soit par le championnat lui-même, ses adversaires, les médias ou les fans. "De la part de tout le monde, oui, mais pas de la part des fans", rectifie-t-il toutefois.

"C'est quelque chose qui sera valorisé avec les années, mais le fait que Suzuki ait remporté un premier championnat du monde au bout de 20 ans n'a pas été valorisé. Peut-être que le fait d'en gagner un n'est pas valorisé, mais si l'on se bat pour gagner un deuxième titre, peut-être qu'il sera plus reconnu", ajoute-t-il, lui qui, un an après avoir pris sa décision, croit toujours que ne pas porter le numéro 1 sur sa moto après son titre "était la bonne décision".

Ce deuxième titre qu'il rêve de remporter avec Suzuki dans d'autres circonstances ne semble toutefois pas une tâche aisée à court terme. En 2021, il lui a échappé, Mir n'ayant pas été en mesure de remporter la moindre victoire au cours de la saison et ayant dû se contenter de la troisième place du championnat.

"J'ai 23 ans, je me suis amélioré chaque saison et j'ai une longue carrière devant moi", rappelle-t-il. "Je ne suis pas devenu champion dans la dernière partie de ma vie sportive : je suis arrivé et bam ! Je veux dire qu'il y a de la marge, mais il est important que je voie que Suzuki veut la même chose."

"Si je crois que Suzuki veut la même chose que moi et que j'y crois, je resterai là. Si jamais je ne ressens plus ça, je partirai immédiatement. Parce que pour moi, il est important que l'on aille tous les deux dans la même direction et que je croie au projet", ajoute le pilote espagnol, sous contrat jusque fin 2022.

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