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Joan Mir "vraiment déçu" et stupéfait par l'avantage de Ducati

Joan Mir était hagard à l'issue d'un GP de Valence survolé par Ducati. Quatrième à l'arrivée, la Majorquin ne parvient pas à expliquer la domination du constructeur italien et s'en inquiète pour 2022.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

Joan Mir était dépité à l'arrivée du Grand Prix de Valence. Sa quatrième place n'avait rien de déshonorant, mais c'est surtout la manière qui a déçu celui qui a décroché son seul succès en MotoGP sur ce tracé l'an passé. Incisif en début d'épreuve, Mir a pu remonter à la deuxième place derrière Jorge Martín mais il a ensuite été doublé par Pecco Bagnaia, finalement vainqueur de l'épreuve, ainsi que par Jack Miller et Álex Rins

La chute de son coéquipier lui a permis de gagner une position, en revanche il n'a rien pu faire face au triplé des Ducati. Sa frustration était perceptible à l'arrivée. "Je ne sais pas par quoi commencer", a déclaré le pilote Suzuki. "Je suis vraiment déçu. Je ne m'attendais pas à avoir cette sensation en course. Je sens qu'on a bien travaillé durant les trois jours, pendant les essais. Mais en course, il n'y avait rien à faire."

"J'ai eu beaucoup de mal avec l'avant. Notre niveau de grip n'était pas fantastique et je n'ai pu compter sur aucun avantage pour me battre avec [les pilotes Ducati]. C'est frustrant parce que je ne veux pas être dans cette position, à me battre pour des podiums. J'en veux plus. C'était encore une situation difficile pour moi."

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Auteur du meilleur temps lors du warm-up, Joan Mir avait de gros espoirs pour la course mais il n'a finalement rien pu faire face aux différentes Ducati : "Dans la matinée, au cours du warm-up, j'ai pu rouler beaucoup plus vite, mais j'étais seul. Derrière eux, j'ai perdu toutes mes options. J'ai essayé de prendre la tête au départ mais Pecco m'a doublé. Je préparais un dépassement sur Martín, et quand une autre Ducati m'a doublé [celle de Miller], j'ai réalisé que la course était probablement terminée."

Mir "ne comprend pas" une Ducati qui n'a "aucune faiblesse"

La domination de Ducati à Valence a porté un coup au moral de Joan Mir. Comme Fabio Quartararo, il estime que la marque italienne a su gommer ses principales faiblesses tout en conservant sa force historique, la puissance de son moteur, ce qui rend sa moto quasi imbattable.

"En les suivant [par le passé], je voyais vu qu'ils avaient quelques faiblesses", a détaillé Mir. "Je pouvais voir qu'ils commençaient avec énormément de puissance mais en fin de course, ils avaient un peu plus de mal que nous à faire tourner la moto, et leurs pneus étaient usés à l'accélération, ce qui est logique : quand on a plus de puissance, on sollicite plus les pneus. Cette fois, je n'ai vu aucune baisse de performance dans les derniers tours. C'était l'inverse, ils sont encore plus forts en fin de course."

"Ce n'est pas facile à comprendre. Je ne vois aucune faiblesse et c'est une chose qui m'inquiète. Ils arrivent à être rapides avec beaucoup de styles [de pilotage] différents. Comme je l'ai dit, on a du travail si on veut se battre à nouveau l'an prochain, parce que c'est sûr qu'ils seront vraiment bons."

Joan Mir et Jack Miller

Joan Mir et Jack Miller

Comme Mir, les trois premiers à l'arrivée ont bouclé de nombreux tours dans le sillage d'autres pilotes mais contrairement à lui, ils n'ont eu aucun souci avec leur gomme avant : "Je n'étais pas le seul derrière les Ducati, il y avait des Ducati les unes derrière les autres. Quand on est derrière, normalement le pneu avant chauffe plus et on peut avoir des problèmes. Mais ils n'en ont pas eu. C'est ça que je ne comprends pas. C'est très dur, très dur. Sincèrement, on a beaucoup de travail."

Pendant longtemps, la Ducati avait la réputation d'être très puissante mais peu maniable, des caractéristiques imputables à son V4, alors que la Yamaha et la Suzuki, les seules machines du plateau équipées d'un quatre cylindre en ligne, offraient une plus grande souplesse d'utilisation en courbe. L'équation a changé puisque Ducati fait maintenant au moins aussi bien dans les virages. À Valence, Joan Mir a dû prendre des risques et failli finir la course à terre, comme Álex Rins.

"Je ne suis pas sûr d'être meilleur qu'eux au freinage. Dans cette course, j'ai perdu beaucoup de temps aux points de corde. Je bloquais toujours l'avant. Les seules choses à faire, c'était tomber ou finir quatrième. Je pense que c'était encore plus difficile de finir la course que de tomber. J'ai failli chuter de nombreuses fois. C'est frustrant pour moi."

Joan Mir espère conclure l'année sur une bonne note dans le test de Jerez, qui débute ce jeudi et au cours duquel il pourra voir le travail accompli par Suzuki en vue de la saison 2022. Il est déjà satisfait des améliorations apportées ces derniers mois, à l'image du holeshot device apparu à l'arrière de la GSX-RR : "Je dois dire que je suis très content des progrès de Suzuki. On le voit dans les données, on le sent dans le garage. On va se battre pendant le test. Je crois dans ce projet mais je suis déçu, donc c'est normal."

"Ce test est très important pour tout le monde, pour comprendre les nouveautés que Suzuki va apporter", a ajouté l'Espagnol sur le site officiel du MotoGP. "Ils ont énormément travaillé toute l'année pour essayer d'avoir un bon package pour l'an prochain. On va devoir se concentrer sur ce test pour donner de bonnes informations. Il ne faudra pas être rapide mais récolter de bonnes informations."

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