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Percuté par Bastianini, Zarco craignait que sa moto soit "foutue"

Johann Zarco a pris la quatrième place du GP d'Italie malgré un violent accrochage avec Enea Bastianini juste avant le départ. Sa Ducati a été endommagée mais le Français s'est battu pour la tête avant de marquer le pas dans les derniers tours.

Johann Zarco, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Johann Zarco a franchi la ligne d'arrivée à la quatrième place au Mugello, le meilleur résultat de sa carrière en MotoGP sur ce circuit, mais il a pourtant eu peur de ne même pas prendre le départ. Alors qu'il arrivait sur la grille à l'issue du tour de formation, il a été violemment percuté par Enea Bastianini, tombé de sa moto dans l'incident. Les commissaires n'ont pas encore livré leur verdict sur cet étonnant accrochage, qui a laissé des stigmates sur la Ducati de Zarco, endommagée derrière la selle.

"Il s'est passé beaucoup de choses", a déclaré le pilote du team Pramac au micro de Canal + après la course. "Avant même le départ, Bastianini qui me rentre dedans. On est tous à la sortie de ce dernier virage, en train d'accélérer, freiner pour garder les pneus en température et pour être prêt pour le départ. Et... [il revoit les images] wow... bon, l'important c'est qu'il ne s'est pas fait mal. Mais moi j'ai cru que ma moto, comme il m'est rentré dedans, elle allait être foutue pour la course. J'ai regardé ma selle, j'ai vu que ça pouvait aller, j'ai pris le départ."

 

Parti troisième, Zarco a immédiatement été doublé par Miguel Oliveira, auteur d'un excellent envol depuis la septième place, mais il a repris l'avantage avant la fin du premier tour. Le Cannois a gagné une position supplémentaire avec la chute de Pecco Bagnaia : "Le départ n'était pas terrible, mais j'ai pu tenir ma position. Pecco est tout de suite tombé à l'Arrabiata 2 et l'objectif était de ne pas laisser partir Fabio [Quartararo]. J'étais plutôt à l'aise avec les pneus neufs. Il ne fallait pas tomber au premier tour, Pecco est tombé au deuxième. Là, la stratégie était de doubler Fabio en ligne droite et de le garder derrière."

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Zarco et Quartararo se sont livrés à un beau duel et la première place a changé plusieurs fois de mains, la Ducati donnant un avantage au premier en ligne droite, tandis que le second parvenait toujours à repasser devant dans les portions sinueuses, où la Yamaha a excellé tout le week-end. El Diablo a finalement pu s'échapper, empêchant Zarco de profiter de la puissance de sa machine.

"Ça marchait au début, mais lui s'est bien battu pour à chaque fois me doubler de plus en plus tôt, pour réussir à avoir assez de distance pour que je ne puisse plus le doubler. Il l'a très bien fait, un peu comme au Qatar, c'était à peu près la même stratégie. J'étais plutôt bien, mais je voyais qu'il me manquait quelque chose sur la moto, elle bougeait beaucoup et ça m'a coûté beaucoup d'énergie."

"J'aurais peut-être pu tenir Fabio en prenant d'autres risques sur l'avant, mais au risque de chuter, et c'est un feeling que je n'ai pas encore donc je ne voulais pas ça. C'est pour ça qu'il y avait tous ces mouvement peut-être, car je n'étais pas dans la position parfaite à la sortie de chaque virage. Mais j'ai résisté."

Une fois Quartararo hors de portée, Zarco a longtemps occupé la deuxième place mais il a été plus en difficulté en fin de course et il a été débordé successivement par Oliveira puis les pilotes Suzuki, Joan Mir et Álex Rins. La chute ce dernier lui a permis de remonter au quatrième rang, position conservée jusqu'à l'arrivée.

"Quand ça a commencé à se doubler avec Oliveira, c'était plutôt pas mal, mais ensuite c'était aussi avec Mir, et là il me manquait beaucoup d'énergie", a reconnu le Français. "J'ai su faire un effort à trois tours de la fin, j'ai fait un beau chrono, mais dès que j'ai voulu reprendre un peu d'air ils sont repartis. J'aurais aimé jouer le podium mais j'étais un peu court au niveau énergie."

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Après avoir brille en début de course, Johann Zarco a donc connu une défaillance similaire à celle de Portimão mais il est parvenu à rester sur ses roues cette fois-ci, prenant de gros points qui lui permettent de remonter au deuxième rang du championnat, à 24 points de Fabio Quartararo et devant les pilotes de l'équipe Ducati officielle, Pecco Bagnaia et Jack Miller. Le bilan est donc très satisfaisait pour Zarco après un week-end pourtant mal entamé.

"Deuxième au championnat c'est très bien, 13 points c'est très bien aussi. Sur les podiums on engrange tout de suite beaucoup de points, comme Fabio qui fait 25 points au championnat aujourd'hui, c'est important pour lui. Mais moi dans la difficulté, 13 points je suis plutôt heureux. Le Mugello est un circuit où j'ai souvent eu des difficultés en MotoGP. C'est pour ça que d'être proche du podium et terminer quatrième, c'est quand même une belle satisfaction."

"Il faut continuer à bosser, parce que la moto a un potentiel exceptionnel, et j'ai encore bien pu voir derrière Fabio que oui, on a des motos différentes, mais il y a certaines choses, si je les capte bien, si je les prends vraiment en automatisme dans mon corps, il y a moyen de devenir vraiment plus fort."

Avec Basile Davoine

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