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"Zéro regret" pour Zarco, admiratif de la course de Bastianini

Parti neuvième sur la grille de départ du Grand Prix de France, Johann Zarco a réalisé une belle remontée et a bouclé la course au cinquième rang. Il l'assure : même sans sa pénalité de trois places sur la grille, l'issue n'aurait pas été radicalement différente.

Johann Zarco, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Cinquième à l'arrivée du Grand Prix de France 2022, Johann Zarco aurait bien entendu aimé rapporter un meilleur résultat de ce circuit du Mans, où l'ambiance a été si enflammée ce week-end et où tant de soutien a été reçu depuis les tribunes et les abords de la piste.

Reste que le Français peut demeurer satisfait d'un résultat qui le distingue de celui de son équipier Jorge Martín, victime d'une chute alors que l'Espagnol a évolué derrière lui pendant tout le Grand Prix, ou encore de celui de Francesco Bagnaia, qui s'est perdu au moment de tenter de défendre les commandes de la course face à Enea Bastianini, auteur d'un troisième succès cette saison avec la Ducati de l'équipe Gresini.

C'est dans une sorte de no man's land que s'est déroulée la seconde partie de course de Zarco, depuis une position de la grille plus reculée que prévu, suite à une pénalité de trois places collectée au terme des qualifications pour avoir gêné Pol Espargaró, qui lui a imposé un début de Grand Prix plus tonique.

Auteur d'un départ raisonnable, il s'est trouvé bien malgré lui au contact d'une KTM dans les premiers mètres, venue perdre un aileron sur sa Pramac. Plus de peur que de mal, cependant, et c'est avec Marc Márquez que le Français réalisera l'essentiel de la fin de course, dans l'incapacité de remonter dans la même cadence que les Ducati de tête.

"Satisfait quand même, ça a été une bonne course", résume-t-il depuis l'hospitalité Pramac, quelques instants avant qu'il devienne difficile de s'entendre avec les célébrations musicales lancées sur fond de "We are the Champions" par les joyeux voisins de Gresini. "En partant neuvième, comme les départs restent toujours le point faible, j'essaie d'avoir ce coup de vraiment sortir de la grille. Mais dès que la moto se cabre, je perds du temps. Donc le départ n'a pas été bon, mais ensuite, j'ai été assez incisif pour à la fois garder ma place et même tenter des dépassements, même si la moto est plutôt difficile à placer dans les virages. Donc satisfait du combat de cette manière-là, puis du rythme de course, car j'ai quand même pu faire une remontée intéressante."

La cadence du Français a été quelque peu altérée par le besoin de passer la Honda de Nakagami, mais cet obstacle est finalement venu à un stade de la course ayant permis au Français de prendre un peu de marge, plutôt que de se lancer à l'assaut de chronos difficiles et plus risqués au vu du nombre de chutes en piste. Pilotant avec la tête, le #5 a vite été conscient du fait que sa position demeurait satisfaisante.

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"J'ai vu que pas mal de pilotes ont pu faire des erreurs. Ce n'était pas facile, je restais bien concentré", poursuit-il. "J'ai mis du temps à doubler Nakagami, parce que j'avais curieusement un manque d'accélération dans le dernier virage, qui me coûtait beaucoup, beaucoup de mètres dans la ligne droite, et du coup, l'effort que je faisais dans le premier secteur ne me servait pas à doubler : c'est la raison pour laquelle j'ai mis du temps à passer Nakagami. Le manque d'accélération était sans doute trop de wheelie et trop de coupures électroniques. Cela a été une vraie différence par rapport aux essais et ça n'a pas rendu la tâche facile. Mais voilà, du bon rythme."

"J'ai ensuite eu besoin de souffler un peu derrière Marquez, puis quand je l'ai passé, j'ai encore fait un effort en pensant pouvoir rattraper le groupe de devant, mais c'était trop d'efforts à faire et ils étaient trop loin. Et comme ensuite, il y a eu la chute de Pecco, et que j'ai pu prendre cette cinquième place, je me dis dit : 'bon, ce serait bien de remonter encore, mais si tu ne peux pas, prend tes 11 points et continue d'avancer'. C'était une bonne course, un bon week-end, en phase de progression."

Quant à sa pénalité de trois places sur la grille de départ, elle ne torture pas le pilote Pramac. Selon lui, la physionomie de sa course n'aurait finalement pas été bien différente en partant sixième.

"Non, vraiment, zéro regret. Zéro regret, parce que rien qu'en simple rythme, je sens que ce n'est pas encore ce que j'aimerais. C'est vraiment plus dur à trouver que ce que je peux imaginer. Mais il y a du progrès quand même et c'est pour ça qu'il ne faut pas lâcher le morceau. C'est peut-être plus long que prévu, mais il y a beaucoup de choses que j'arrive quand même à intégrer. Mais non, zéro regret. Car même si je pars plus devant, sans doute que j'aurais eu plus de facilités à rester avec les autres, mais comme je vois que je n'ai pas encore le bon déclic qu'il faut pour faire ce que je veux avec la moto, eh bien, il y a toujours ce petit 'mais'. Ça progresse, c'était une bonne course, et même en partant plus devant, je n'aurais pas fait la course de Bastianini."

Aux points, Zarco voit Jack Miller, deuxième du jour, revenir ex-aequo avec 62 unités, et se trouver ainsi crédité de la cinquième position. Le duo n'est qu'à sept encablures de la quatrième position du général d'Álex Rins, qui a lui aussi fini à terre ce dimanche, et devance donc de six points Bagnaia, Binder et Mir, tous trois crédités de 56 points.

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