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Lorenzo se bat avec le côté illogique de la Ducati

L'Espagnol engrange de plus en plus d'expérience au guidon de la Ducati, pourtant il dresse toujours le même constat : son adaptation à la GP17 n'est pas encore terminée et il va lui falloir se montrer patient.

Jorge Lorenzo, Ducati Team

Jorge Lorenzo, Ducati Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3, Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
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Danilo Petrucci, Pramac Racing, Jorge Lorenzo, Ducati Team
Danilo Petrucci, Pramac Racing, Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
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Jorge Lorenzo, Ducati Team

De course en course, Jorge Lorenzo affine son analyse de ses difficultés, de sorte qu'il a désormais identifié deux zones dans lesquelles doivent se concentrer ses efforts. Le Grand Prix d'Italie en a été l'illustration parfaite, d'une part avec les dépassements qu'il a subis en milieu de virage, d'autre part pour son manque d'efficacité en entrée de virage en comparaison des autres pilotes Ducati.

"J'ai été dépassé cinq ou six fois en milieu de virage. Ça n'est pas habituel pour moi", constatait-il après la course du Mugello. "C'est clairement mon point faible maintenant. Je suis très lent en milieu de virage et j'ouvre trop [la porte], tandis que les autres ont une grande vitesse de passage de courbe."

"Le second problème est que, même si je teste beaucoup de réglages et de façons de piloter, je ne tire toujours pas profit du point fort de la moto qui est l'entrée dans les virages. J'essaye encore trop de préparer la sortie sans toutefois compenser ce que je perds en entrée de virage. La moto était nettement meilleure [dimanche] pour des pilotes comme Dovi ou Petrucci, qui freinent fort."

Il a conscience que son approche des différentes phases de passage des virages n'apporte, pour l'instant, pas les résultats escomptés en comparaison des autres pilotes Ducati. "Même si je prépare plus qu'eux la sortie de virage et si j'ouvre les gaz plus tôt et plus fort, je n'arrive pas à être plus rapide qu'eux dans la plupart des virages", détaille-t-il. "Cela vient du fait qu'en milieu de virage le grip avant n'est pas le même que le grip arrière, et il y a quelque chose dans le pneu avant qui ne me permet pas d'avoir confiance sur le maximum de l'angle et d'être plus rapide en virage."

"Ceci dit, cela dépend beaucoup de la piste. À Montmeló [pendant les tests] j'étais compétitif, alors il se peut aussi que j'y sois celui qui sera le plus à l'aise avec la moto. Quoi qu'il en soit, en général, il nous manque encore ces deux choses-là : le milieu de virage pour la moto et l'entrée de virage pour moi", résume-t-il.

Un style de pilotage moins naturel

Classé septième du championnat, à 59 points de celui qui l'a remplacé au guidon de la Yamaha, Jorge Lorenzo vit de loin son début de saison le plus compliqué. Et pour cause, après les essais d'intersaison puis le premier tiers du championnat, il reconnaît qu'il ne s'est pas encore débarrassé de ses habitudes de pilotage, et notamment celles qu'il a acquises durant neuf ans de MotoGP avec la YZR-M1.

"La Yamaha était plus naturelle pour mon style de pilotage", admet-il. "Pour le moment ça n'est pas naturel pour moi, même si je fais de mon mieux et même si je pense que c'est la moto la plus complète que j'ai eue depuis que je suis en MotoGP. Mais, pour le moment, j'ai probablement un style de pilotage opposé à celui que requiert la moto, alors je travaille avec Gigi [Dall'Igna] et les ingénieurs pour améliorer la moto."

Je ne me plains pas. J'ai décidé de relever ce challenge et je suis motivé.

Jorge Lorenzo

"J'essaye tout pour exploiter cette moto au maximum", assure Jorge Lorenzo, qui n'a de cesse de modifier sa position, son frein arrière et tous les réglages possibles pour tenter de trouver la bonne recette. "J'essaye de regarder les datas de tous les pilotes Ducati pour comprendre où je perds du temps", ajoute-t-il. "On doit faire beaucoup de tests pendant le week-end de course, ce qui n'est pas l'idéal mais c'est comme ça, je ne me plains pas. J'ai décidé de relever ce challenge et je suis motivé. On va résoudre ce problème et améliorer la moto."

"Quand on a passé 20 ans à piloter de la même façon, on ne peut pas changer comme ça. On ne peut pas changer d'accent comme ça ou apprendre une langue en deux jours. Tout est plus compliqué et cette moto doit être pilotée de façon un peu illogique pour être compétitif. C'est le contraire de la Yamaha", conclut Jorge Lorenzo.

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