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Jorge Martín "jamais à 100%" depuis le Qatar

Jorge Martín n'aura eu de condition physique parfaite que lors des deux premiers Grands Prix de la saison. Depuis son accident au Portugal, il a subi diverses difficultés qui, aujourd'hui encore, se font sentir.

Jorge Martin, Pramac Racing

Jorge Martin, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

La saison de rookie de Jorge Martín a été marquée par une lourde chute au Portugal, troisième Grand Prix qu'il disputait alors qu'il avait déjà à son actif une pole position et un podium. Absent quatre courses, il a pu faire son retour un mois et demi plus tard et il a depuis retrouvé deux fois le chemin de la pole et du podium, avec même à la clé une première victoire.

Néanmoins, après les huit fractures diagnostiquées au Portugal, le Madrilène continue de devoir composer avec une condition physique imparfaite et il a récemment déclaré plusieurs problèmes apparemment musculaires, à la fois au niveau de la jambe et du bras. Après une sorte d'arm-pump de la jambe gauche déclaré à Alcañiz et qui a perduré, bien que dans une moindre mesure, lors du Grand Prix suivant, il a également souffert au niveau du bras droit à Misano, puis à Austin.

"C'est près du biceps, il y a un muscle appelé brachial. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai très mal pendant les changements de direction. J'ai du mal", a-t-il expliqué. "Quand j'ai une pause de deux semaines comme entre les deux courses [de Misano et Austin], c'est beaucoup mieux, mais par exemple après Misano, après une longue course puis le test, c'était très dur pour moi."

"Pendant les deux jours qui suivent une course, j'ai mal et je n'arrive pas à suivre mon programme normal, je dois me reposer un peu, mais ensuite c'est parfait. Il faut juste qu'on comprenne pourquoi ça arrive et qu'on améliore ça pour que je n'aie plus ce problème."

Lorsqu'il lui a été demandé si ces difficultés pouvaient être dues à sa chute du début de saison, Jorge Martín a répondu : "Je ne sais pas, mais je pense que oui parce que j'ai eu ce problème après ma chute. J'ai commencé à avoir ces soucis après ma blessure." À Assen déjà, troisième week-end de course auquel il participait depuis son retour, il avait fait part d'un bras engourdi et d'une tendinite, ce qui l'avait poussé à l'abandon.

"Je n'ai jamais été à 100%, mis à part au Qatar, alors je suis habitué à ces conditions", a-t-il ajouté après la course d'Austin auprès du site officiel du MotoGP, rappelant également l'exigence physique de la Ducati. "Je préférerais être à un niveau plus élevé, pour ne pas être aussi fatigué. Mais je pense aussi que notre moto est assez exigeante, je crois que Pecco [Bagnaia] aussi est détruit aujourd'hui. Il faut qu'on travaille soit sur la moto, soit sur ma condition pour que je sois plus fort à la fin des courses."

En difficulté sur la durée, le pilote Pramac a eu du mal à supporter l'effort particulièrement important du Grand Prix des Amériques, que Valentino Rossi lui-même a décrit comme ayant été la course la plus éprouvante de sa carrière.

"J'ai beaucoup souffert, il fallait s'y attendre. Mais j'ai moins souffert que ce que je pensais. Je pensais que j'allais commencer à souffrir au sixième ou au septième tour, mais ça n'a été qu'au 12e tour, à huit tours de l'arrivée ; là, je suis entré en crise. J'ai quand même réussi à garder le rythme jusqu'à cinq ou six tours de l'arrivée, donc je suis content. C'est mieux que ce à quoi on s'attendait", expliquait Martín.

Jorge Martin, Pramac Racing

Malgré ses difficultés physiques et les conditions difficiles de cette course, entre le mauvais état de la piste et la chaleur, le pilote Pramac a réussi à prendre la troisième place dans le quatrième tour puis à s'y maintenir jusqu'à trois tours de l'arrivée. Entre-temps une grosse chaleur l'a fait sortir de la piste, ce qui allait lui valoir une pénalité et la cinquième place finale.

"[Samedi], je pensais que je serais sixième ou septième, mais j'ai réussi à rebondir et j'ai eu un bon rythme. Ce qui est dommage, c'est que j'étais très proche du podium et que j'aurais sûrement pu l'obtenir. J'avais la situation assez sous contrôle, mais je me suis fait cette chaleur", a-t-il expliqué. "J'avais beaucoup de chattering, ça s'est ajouté à ma condition physique et tout cela a fait que je me suis fait cette chaleur et que j'ai perdu ma position face à Pecco."

Un rythme cardiaque à 199 !

Les incrustations proposées sur les écrans de télévision par le promoteur du MotoGP affichent depuis la saison dernière la fréquence cardiaque des pilotes, une donnée montrée à certains moments clés. Il est donc devenu commun de s'émerveiller pour le grand calme affiché par certains concurrents dans des moments pourtant intenses ou de partager la tension des instants clés au gré des pulsations des pilotes.

Mais Jorge Martín a surpris pendant les qualifications du Grand Prix des Amériques, lorsque pour la première fois il s'est montré volontaire pour porter l'appareil servant à mesurer sa fréquence cardiaque. Car les données du jeune pilote madrilène ont montré une tendance très élevée, avec des valeurs dépassant les 180 et même 190 battements par minute, et même un pic à 199 !

"C'est quelque chose de normal. Certes, cette piste est un peu plus difficile, mais je suis comme ça dans la vie, je vais toujours à fond !" a assuré le pilote de 23 ans en prenant cette information à la rigolade. "Au repos, je suis à 36-40, mais j'ai un bon 'moteur' et je suis capable de grimper à de hautes pulsations et de m'y maintenir, c'est quelque chose qui est naturel pour moi. Il est clair que j'aimerais être plus bas, mais quand on suit Marc Márquez ça n'est pas facile."

Des pilotes tels que Fabio Quartararo ou Pecco Bagnaia ont eux aussi porté ce capteur et ils ont alors affiché un rythme constant de 160 ou 170 battements par minute. Maverick Viñales, lui, apparait à l'opposé de Jorge Martín, puisqu'il montre généralement un rythme très bas même en plein effort.

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