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Jorge Martín baptisé dans une première chute

Les rookies qui ont découvert vendredi leur Ducati ont pu se confronter pour la première fois à la puissance de la MotoGP et à ses freinages à nul autre pareil. Pour Jorge Martín, la découverte s'est toutefois finie dans le gravier.

Jorge Martin, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Ils étaient trois, vendredi, à effectuer leurs premiers tours de roue au guidon d'une MotoGP. Les trois rookies recrutés par Ducati pour cette saison 2021 du MotoGP ont profité d'une journée de shakedown durant laquelle ils ne partageaient la piste qu'avec les pilotes essayeurs pour se familiariser avec leur nouveau bolide.

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Pour Jorge Martín, l'expérience s'est terminée dans le gravier, sa Desmosedici l'ayant désarçonné dans le dernier de ses 32 tours. "En sortant du virage 3, j'ai touché une bosse, la moto a commencé à fortement me secouer, je n'ai pas pu la contrôler et je suis tombé", raconte-t-il. "Ça a été une chute très rapide et agressive, mais je vais bien. La moto pas tant que ça, mais ça peut arriver."

"C'est dommage, parce que c'était dans le dernier tour de notre programme. Il me restait à finir ce tour et ensuite je rentrais au stand", regrette le pilote Pramac. "Je me suis senti plutôt mal quand je suis tombé, pour Ducati et pour toute l'équipe, parce qu'ils avaient déjà beaucoup travaillé pour tout préparer et maintenant il faut qu'ils travaillent encore plus. Mais ils sont plutôt relax, ils ont dit que c'était normal, que ça pouvait arriver, que quand on est lent ça n'arrive pas."

Peu avant de mordre la poussière, le pilote espagnol avait posté un temps de 1'58"875, qui le place en dixième position d'un classement encore peu représentatif à un stade si précoce. Doté de la dernière version de la Ducati, au contraire de ses collègues du team Avintia qui disposent d'une GP19, Martín a pris ses marques avec la puissance de la machine, ainsi que ses freinages, élément souvent le plus impressionnant pour les néophytes.

"Ce qui m'a le plus surpris, c'est la boîte de vitesses", raconte-t-il. "C'est incroyable de voir comment on peut changer les rapports, on ne réalise même pas qu'on change de vitesse. En ligne droite, c'est dingue, on n'entend même pas le bruit, c'est comme si on était tout le temps sur le même rapport mais on a toujours plus de puissance ! Quand j'ai passé la sixième, j'ai senti que ça me poussait dans les fesses ! C'était dingue."

"Les freins aussi c'était vraiment bien, parce que quand on arrive à 339 km/h − je crois que c'est la meilleure vitesse de pointe que j'ai faite − et qu'on freine, c'est dingue, on arrive à plutôt bien s'arrêter, alors c'était génial ça aussi", poursuit-il. Plutôt à l'aise avec les pneus même s'il déplore des glissades à l'arrière, Martín admet avoir encore beaucoup à découvrir sur leur comportement quand il attaquera plus fort. De même, il s'en est tenu au premier stade d'utilisation de l'électronique, sans entrer pour le moment dans les détails des changements de réglages.

"Ça s'est plutôt bien passé, je pense. C'est plus ou moins ce à quoi je m'attendais, parce que tout le monde parlait de la puissance et tout ça. Je m'attendais à de grandes choses… et c'était effectivement une grande chose d'essayer cette moto !" se félicite-t-il. "Je suis très content de ma performance, parce que je pense qu'on a fait de bons chronos, surtout que les conditions étaient un peu difficiles avec le vent et le fait que la piste était sale. Je pense qu'il faut encore qu'on s'améliore beaucoup, il reste beaucoup de travail à faire sur l'électronique et il y a beaucoup de choses que je dois apprendre. J'ai hâte d'être à [samedi], parce que tous les grands seront là et je pense pouvoir beaucoup apprendre à leurs côtés."

Une position "pas naturelle" pour Luca Marini

Luca Marini, Esponsorama Racing

Luca Marini

Autre débutant de la catégorie reine cette saison, Luca Marini a expliqué avoir perdu du temps en début de journée lorsqu'il a rencontré ce qu'il a décrit comme "des problèmes différents sur [ses] deux motos". Une fois les soucis techniques résolus, le pilote italien a pu lui aussi ressentir pleinement la puissance de la Desmosedici et boucler 34 tours, avec un meilleur temps de 1'58"376.

"Ce qui m'a le plus impressionné, ce sont les disques de freins en carbone", explique-t-il. "Le freinage est très différent de ce à quoi j'ai tout le temps été habitué dans ma vie. Avec les disques en carbone, la sensation sur la poignée est très différente et l'utilisation qu'il faut en faire aussi. Il faut donc que je me concentre un peu plus là-dessus par rapport à mon style de pilotage."

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"Mes sensations en général avec la moto sont bonnes", poursuit-il, malgré tout conscient de devoir encore parfaire sa prise en main de la machine. "Il faut qu'on travaille un peu sur ma position sur la moto, parce que je ne sens pas très à l'aise. Le guidon, la selle, le réservoir… Il faut qu'on travaille un peu sur ces détails, car je ne suis pas dans ma position naturelle sur la moto, surtout en milieu de virage. [Samedi] j'aimerais donc me concentrer un peu plus là-dessus, surtout pendant la première partie [de la journée] car la piste est alors sale et sablonneuse, et qu'on ne peut pas faire de bons tours, utiles pour la course."

Moins mitigé dans son commentaire, son coéquipier Enea Bastianini s'en est sorti avec le meilleur temps de ce trio, vendredi, en 1'58"051. Le sourire jusqu'aux oreilles, il commentait avec béatitude cette première journée au micro du site officiel du MotoGP : "J'ai attendu ce moment tout l'hiver et ça a été incroyable pour moi. Le premier tour a été un désastre pour moi, mais mon feeling avec la moto s'est ensuite amélioré petit à petit et les deux derniers runs ont été meilleurs. Il faut que je m'améliore beaucoup parce qu'il y a plus de travail dans le stand, il y a plus d'électronique, plus de puissance. Mais pour mon premier jour, je suis content."

Enea Bastianini, Esponsorama Racing

Enea Bastianini

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