Kevin Schwantz - "Oui, Valentino est mon favori"
Sa victoire à Silverstone a permis à Valentino Rossi de reprendre l'avantage sur Jorge Lorenzo au Championnat. Les deux pilotes Yamaha ont désormais fait le trou sur leurs poursuivants et nous promettent pour la fin de saison un duel en interne.
Photo de: Yamaha MotoGP
Une bagarre haletante, sur laquelle les grands Champions d'hier sont régulièrement invités à donner leur avis. Wayne Rainey a récemment voté pour Lorenzo, tandis que Mick Doohan a avoué un penchant pour Rossi... Un partout, balle au centre!
C'est désormais au tour de Kevin Schwantz de se prononcer et de donner son favori dans la course au titre. Or, le Champion du Monde 1993 ne partage pas vraiment l'avis de son ancien grand rival qu'était Wayne Rainey : il mettrait bien son jeton sur Valentino Rossi, régularité oblige.
"Je crois qu'en fin de compte, c'est à Valentino que reviendra l'avantage. Il est bon, rapide, très expérimenté et cette année il décroche de bons résultats de façon régulière," juge le pilote texan auprès de Motoyracing.
Et de prévenir : "Il faudra prendre en compte le fait qu'il pleuve ou non. Par exemple, en Malaisie et au Japon, il pleut tout le temps! Dans ce cas, c'est à Valentino que va l'avantage. C'est encore très ouvert (...) mais oui, Valentino est mon favori."
Les temps ont bien changé
Titré il y a vingt-deux ans, avant le début de cinq saisons verrouillées par Mick Doohan, Kevin Schwantz est resté un observateur averti des Grands Prix moto et il n'a pu que constater la profonde évolution de la discipline au fil des années.
"Il y a de très bons pilotes, mais c'est différent de notre époque," estime-t-il. "Aujourd'hui il y a beaucoup plus de technologie, plus d'électronique, de meilleurs pneus. Il est plus difficile de commettre une faute ou de partir en dérapage en ouvrant les gaz trop tôt. C'est un pilotage différent."
"Les pilotes actuels n'ont pas à faire face à certaines situations ou certains problèmes que nous avons eus par le passé. Par exemple, les pneus ne duraient pas longtemps," raconte-t-il. "Si tu t'étais battu pendant la première partie de la course ou si tu attaquais pour regagner des places après un mauvais départ, à la mi-course tes pneus étaient déjà usés et tu passais la seconde moitié à te préoccuper davantage des freinages, à déraper et à prendre plus de risques pour éviter de perdre des places. Aujourd'hui cela n'arrive plus, les courses sont différentes."
Be part of Motorsport community
Join the conversationShare Or Save This Story
Subscribe and access Motorsport.com with your ad-blocker.
From Formula 1 to MotoGP we report straight from the paddock because we love our sport, just like you. In order to keep delivering our expert journalism, our website uses advertising. Still, we want to give you the opportunity to enjoy an ad-free and tracker-free website and to continue using your adblocker.
Top Comments