Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Fin du test sur le KymiRing : "Il reste beaucoup à faire"

Les pilotes d'essais dépêchés par les six constructeurs MotoGP ont bouclé le test de découverte qu'ils menaient en ce début de semaine sur le nouveau circuit, censé rejoindre le calendrier dans un an. Si la perspective de retrouver un GP de Finlande est accueillie avec enthousiasme, le tracé l'est un peu moins.

Sylvain Guintoli (Suzuki)
Stefan Bradl (Honda)
Mika Kallio (KTM)
Michele Pirro (Ducati)
Jonas Folger (Yamaha)
Bradley Smith (Aprilia)
Stefan Bradl (Honda)
Mika Kallio (KTM)
Michele Pirro (Ducati)
Jonas Folger, Yamaha Team
Bradley Smith (Aprilia)
11

Le soleil a finalement accompagné les pilotes MotoGP ce mardi pour la seconde journée du test officiel valant d'évaluation grandeur nature du KymiRing, la piste choisie pour ramener le Grand Prix de Finlande au championnat. Parmi les six pilotes d'essais présents, le plus rapide a été Bradley Smith sur l'Aprilia, avec un chrono annoncé à 1'47"540, ce qui place la moyenne à un faible niveau pour le moment sur une piste de 4,6 km.

Lire aussi:

Le deuxième temps du jour a été établi par Stefan Bradl au guidon de la Honda, à 0"324 de l'Anglais. Après l'Allemand hier, c'est cette fois Michele Pirro qui est parti à la faute, une chute dans le virage 11 dont il s'est relevé sans mal. Le pilote Ducati a néanmoins signé le troisième chrono, devant la Suzuki de Sylvain Guintoli. Pilote le plus actif du jour, le local Mika Kallio a obtenu le cinquième temps sur la KTM, suivi par Jonas Folger et la Yamaha. Représentant les six constructeurs engagés en MotoGP, les pilotes d'essais étaient séparés par une seconde et demie lorsque la journée s'est conclue, un peu prématurément du fait du retour de la pluie.

Il est maintenant l'heure pour les constructeurs et le manufacturier du championnat de décrypter les données recueillies afin de préparer la première édition de cette épreuve, qui devrait figurer au calendrier 2020 et être organisée à l'été. Pour les organisateurs aussi, vient le temps du peaufinage, alors que tous les abords du circuit ainsi que les voies de dégagement, en terre pour le moment, sont encore à construire.

"Je pense que ces deux journées nous ont démontré à tous que nous avons réussi le travail que nous avons mené", souligne Timo Pohjola, directeur du KymiRing. "Nous sommes maintenant en route vers le premier GP de Finlande [sur ce circuit] et bien qu'il reste encore beaucoup à faire, ces quelques jours ont montré que nous allions dans la bonne direction. C'est une journée de semaine, nous sommes mardi, et pourtant la zone de spectateurs est pleine de fans… Je pense que cela montre à tout le monde à quel point il est important d'avoir le MotoGP ici !"

Une piste trop lente et trop étroite au goût des pilotes

L'enthousiasme généré par le retour de la Finlande au calendrier est certain après une si longue attente : la dernière édition s'était tenue à Imatra et remonte à 1982 – une année où les 500cc manquaient à l'appel après y avoir couru sans interruption de 1964 à 1981 – et deux autres éditions mondiales avaient auparavant eu lieu à Tampere. Mais du côté des pilotes, on alerte sur la lenteur de la piste.

"Ma première impression, c'est que la piste est vraiment lente, en particulier l'infield où l'on n'utilise que la première et la seconde. C'est un mélange de virages rapides, puis une longue ligne droite de retour, et ensuite on arrive à l'infield qui est vraiment très technique et lent", explique Jonas Folger.

"Après le virage 5, c'est très lent", confirme Michele Pirro dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport. "La première partie est très rapide, il y a une ligne droite de 1,2 km où l'on atteint les 350 km/h, mais ensuite entre les virages 5 et 18 on n'est quasiment qu'en première et en seconde, avec quelques petits appuis en troisième, et on passe notre temps à doser l'accélérateur. Il y a une portion très technique, avec des côtes et des descentes continues, et des passages à l'aveugle ; de ce point de vue-là c'est intéressant, mais pour moi c'est trop lent. Et c'est dommage, avec toute la place qu'il y a : 4,5 km de piste et 19 virages… On aurait pu penser à faire quelque chose de plus sympa pour les MotoGP."

Pas moins direct malgré son attachement à ce projet, Mika Kallio estime qu'il va falloir procéder à des modifications pour que la piste soit parfaitement adaptée aux MotoGP modernes. "Si je dois dire quelque chose maintenant, je pense qu'il y a quelques virages qu'il faut changer", reconnaissait le Finlandais dès lundi. "En gros, il faut un peu d'espace entre les virages, or pour le moment on tourne tout le temps à gauche ou à droite, et ça n'est pas l'idéal pour les MotoGP. Il faudrait un peu plus de lignes droites entre les virages, c'est mon point de vue."

"En général, le tracé a l'air assez étroit pour les MotoGP, honnêtement", ajoute pour sa part Bradley Smith. "La première partie, avec les cinq premiers virages, est vraiment très sympa, ainsi que le troisième secteur qui me plaît pas mal. Mais les secteurs 2 et 4 sont assez étroits, franchement, entre les virages 5 et 15 ainsi que les deux derniers virages. Ça me plaît, parce que c'est différent et je pense que dans le Championnat du monde il est important d'avoir 20 circuits différents, mais je pense que quand on courra ici ce sera un peu étroit et un peu difficile de dépasser. En Moto3 je crois qu'ils vont adorer la piste, en Moto2 aussi ce sera bien, mais en MotoGP ça manque un peu de place et peut-être y a-t-il trop de virages."

Smith voudrait "deux ou trois changements"

"Je pense que deux ou trois changements importants peuvent être apportés, l'un sur le tracé du circuit et deux autres à certains endroits sur l'angle du circuit, et alors ce sera prêt pour que le Championnat du monde coure ici d'ici un an", souligne le pilote anglais, qui en a par ailleurs appelé à ce que le drainage de l'asphalte soit amélioré, ayant observé que la pluie de lundi avait généré beaucoup d'eau stagnante.

Si les pilotes pointent du doigt la partie la plus lente du tracé, le dénivelé est quant à lui loué. Quant au caractère de certains virages, dans lesquels la piste est bombée, il divise. Pour Carlos Ezpeleta, directeur sportif du championnat, il est important à présent de faire la part des choses après les commentaires reçus durant ces deux jours. "Nous sommes très heureux que ce test ait pu avoir lieu, car beaucoup de travail a été investi dans ce circuit. C'est un succès que les motos aient été en piste. Nous allons en retenir les nombreuses opinions exprimées par les pilotes ainsi que la possibilité de développer les pneus pour le mouillé et le sec", souligne l'Espagnol.

"En ce qui concerne le tracé de la piste, c'est comme pour les couleurs : cela dépend vraiment des goûts des pilotes. Et je pense aussi que cela dépend beaucoup de leurs performances, car si un pilote est rapide je pense qu'il a tendance à l'apprécier", pointe Carlos Ezpeleta, estimant que "le pilote fera la différence" sur le KymiRing. Mais l'essentiel est selon lui acquis : "En ce qui concerne la sécurité, nous sommes conscients que les requêtes qu'a maintenant le MotoGP, en piste et en dehors, sont grandes et le KymiRing les réunit toutes." Reste donc à présent à travailler sur tout ce qui peut encore être amélioré afin que les 22 pilotes de course de la catégorie reine et tous ceux des autres classes y trouvent leur compte lorsqu'ils découvriront les lieux à leur tour.

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Iannone : "Aprilia, le plus grand défi de ma vie"
Article suivant Ducati : Progresser dans les virages demandera temps et prudence

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse