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L'accident de Bautista ouvre une réflexion sur le flag-to-flag

Le Grand Prix d'Argentine a vu l'application de la règle du flag-to-flag, un passage par les stands pour changer de moto. Or, la chute d'Álvaro Bautista devant son box a rappelé les limites de ce système.

Andrea Iannone, Ducati Team

Photo de: Ducati Corse

Maverick Viñales, Team Suzuki Ecstar MotoGP
Drapeau rouge
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Alvaro Bautista, Aprilia Racing Team Gresini
Jorge Lorenzo, Movistar Yamaha MotoGP, Yamaha
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Michele Pirro, Pramac Racing, et Alvaro Bautista, Aprilia Racing Team Gresini
Andrea Dovizioso, Ducati Team, Ducati

Selon son principe d'origine, la règle du flag-to-flag doit intervenir en cas de changement de conditions de piste. Si la course a débuté sur le sec et que la pluie fait son apparition, ou bien à l'inverse si l'épreuve est partie sur piste mouillée et qu'elle s'assèche suffisamment pour rouler en slick, les commissaires annoncent officiellement le changement d'adhérence. Les pilotes peuvent alors passer par leur stand pour changer de moto.

Dans des cas exceptionnels, le changement de monture est imposé pour des raisons de sécurité. Ce fut le cas lors du Grand Prix d'Australie 2013, Bridgestone souhaitant prévenir l'usure excessive de ses pneus sur un bitume neuf et très abrasif. Et c'est également le scénario qui s'est présenté le week-end dernier, en Argentine, lorsque Michelin a demandé de ne pas réaliser plus de onze tours avec les pneus alors utilisés et impliqués la veille dans une délamination dont la cause reste encore à éclaircir.

Réduire la vitesse pour limiter les risques ?

Ce changement de machine, rare en Grands Prix, est un exercice de vitesse et d'adresse, auquel pilotes et teams s'entraînent. Réalisé dans l'urgence, il est source de spectacle pour le public mais également de confusion et de risques pour les protagonistes. C'est ce que l'accident d'Álvaro Bautista a rappelé à chacun, le pilote espagnol ayant violemment heurté l'un de ses mécaniciens en perdant le contrôle de sa moto devant son stand, au moment où il rentrait pour enfourcher sa seconde machine.

"J'ai vu la vidéo et je ne sais pas si Bautista a freiné trop fort ou bien si le sol était mouillé devant son stand. Peut-être qu'il est arrivé un petit peu trop vite", suggère Valentino Rossi, qui penche pour une meilleure évaluation de la vitesse dans les stands, aujourd'hui limitée à 60 km/h en toutes circonstances : "Peut-être qu'aller moins vite dans les stands pourrait être une idée."

"Il faut que l'on y réfléchisse. Réduire la vitesse pourrait peut-être une bonne solution, mais les pilotes se plaindraient alors de perdre trop de temps. Ceci dit, c'est pour la sécurité", souligne pour sa part Marc Márquez, interrogé sur le sujet à son arrivée à Austin, comme les autres leaders du championnat.

"L'autre chose, ce serait d'avoir moins de monde sur la pitlane, ce serait mieux. Il y a parfois beaucoup de monde quand on arrive dans la voie des stands et ce peut être dangereux", prévient le pilote Repsol Honda.

Quid de l'éventualité de changer de pneus et non de moto ? "Certes, le flag-to-flag est difficile mais, à mon avis, c'est la solution la plus sûre", tempère Márquez. "Changer de pneus, ce serait plus dangereux : je ne peux pas imaginer ce qui se passerait en cas de problème technique, comme on en voit parfois en F1 avec les roues. Pour moi, le système flag-to-flag est le meilleur."

"Je pense que cette façon de faire n'est pas si mauvaise", renchérit Rossi, estimant que le changement de roues ne serait pas la panacée : "Il peut y avoir du mieux et du pire. D'abord, je pense que c'est assez coûteux, mais on peut employer la technologie des 8 Heures de Suzuka, où ils changent de roues tout le temps. Il est certain que la moto doit être un peu différente, parce qu'il faut tous les systèmes pour la modifier rapidement. Cependant on peut rencontrer un problème, je pense donc qu'il peut y avoir des avantages comme des désavantages."

Si la question a plusieurs fois été évoquée par le passé, ce débat n'a jamais mené à aucune décision notable. Or, plus de dix ans après la mise en place de cette règle, il parait désormais nécessaire que ses contours soient précisés afin d'éviter qu'un accident semblable à celui de dimanche, voire plus grave encore, ne se reproduise.

"Je ne suis pas un grand fan du flag-to-flag, je préfère la règle d'avant (une interruption de course, ndlr), mais pour la télévision et toutes ces choses-là, c'est ce qu'il y a de mieux", constate un Jorge Lorenzo réaliste. "Il nous faut donc trouver un compromis et des solutions pour réduire les risques, non seulement pour les pilotes mais aussi pour les mécaniciens."

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