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Résumé de course

La belle revanche de Jack Miller

Dans le gris d'Assen, le sourire de Jack Miller a fait souffler un vent de fraîcheur. L'Australien s'est payé le luxe de remporter le 250e Grand Prix de l'ère MotoGP, une victoire lourde de sens pour lui.

Podium : le vainqueur Jack Miller, Marc VDS Racing Honda

Podium : le vainqueur Jack Miller, Marc VDS Racing Honda

Gold and Goose / Motorsport Images

Jack Miller, Marc VDS Racing Honda
Le vainqueur Jack Miller, Marc VDS Racing Honda
Jack Miller, Marc VDS Racing Honda
Le vainqueur Jack Miller, Marc VDS Racing Honda
Le vainqueur Jack Miller, Marc VDS Racing Honda
Le vainqueur Jack Miller, Marc VDS Racing Honda
Le vainqueur Jack Miller, Marc VDS Racing Honda
Podium : le vainqueur Jack Miller, Marc VDS Racing Honda
Podium : le vainqueur Jack Miller, Marc VDS Racing Honda fête sa victoire
Podium : le vainqueur Jack Miller, Marc VDS Racing Honda
Podium : le vainqueur Jack Miller, Marc VDS Racing Honda fête sa victoire
Jack Miller, Marc VDS Racing Honda
Jack Miller, Marc VDS Racing Honda et Marc Marquez, Repsol Honda Team

Plus jeune pilote du plateau (Viñales est son aîné pour… six jours), l'Australien a défrayé la chronique l'année dernière en passant directement du Moto3 à la catégorie reine, dans le giron de Honda. Ses débuts auront été très compliqués et la confirmation peinait à arriver, aussi cette victoire est-elle une pépite inattendue dans son parcours.

Malgré son air affable et sa décontraction à toute épreuve, les critiques l'ont atteint, comme l'ont prouvé ces larmes qu'il lui a été impossible de retenir à l'arrivée de cette course folle. "Passer du Moto3 au MotoGP, ça a été un grand saut et je crois que cela montre clairement que je sais piloter une moto et que je ne suis pas un idiot", pointe le protégé d'Aki Ajo.

Jack Miller a la ferme intention de savourer cette première victoire et d'y appuyer la suite de sa saison, néanmoins il connaît pertinemment sa valeur réelle, compte tenu des conditions météo qui ont influencé le scénario de la course.

"C'est génial pour moi, mais on connaît tous la réalité, je suis encore en train d'apprendre", rappelle-t-il. "C'est une récompense pour Honda après avoir pris un tel pari avec moi. Le risque qu'ils ont pris pour me faire passer directement du Moto3 au MotoGP, avec toutes les critiques qu'ils ont reçues et que j'ai moi-même reçues... Un grand merci à eux et aussi à ma famille, pour avoir déménagé en Europe il y a six ans."

"Quand vous voyez certaines choses, quand vous entendez certaines choses… et puis vous savez ce que les gens pensent, ils voient quelqu'un dans le gravier la plupart du temps alors ils se mettent à tirer des conclusions… Cela aide un peu notre projet", ajoute-t-il. "C'est toujours bon de gagner et le faire comme ça, c'est vraiment bien. Et puis c'est aussi un boost pour ma confiance. Beaucoup de gens viennent sur les Grands Prix sans rien gagner pendant très longtemps, alors je dois m'estimer chanceux. Bien sûr, on a travaillé pour cela, mais la chance était aussi un peu de notre côté."

Après le top 10, la victoire

À la sortie des drapeaux rouges, le pilote Marc VDS s'estimait déjà content de sa première moitié de course, puisqu'il figurait dans le top 10, un résultat qu'il venait d'atteindre pour la première fois à Barcelone. Il aurait su s'en contenter si la course n'avait pas repris, mais il a repris à rêver lorsque le second départ a été donné.

"J'ai essayé de garder mon calme - vous savez que je suis parfois un peu trop excité !" sourit-il. "J'avais de super sensations. Je n'ai pas pris un mauvais départ, je me suis frayé un chemin, j'ai passé Petrucci et je me suis retrouvé derrière Marc. Une fois Vale dans le gravier, j'ai vu que Marc se calmait un peu. Quand je l'ai passé, j'ai essayé de rester sur des chronos similaires et de simplement faire ma course, et j'ai vu que Marc ne voulait pas prendre de risques."

"On sait tous que Marc est un battant. Mais quand j'ai compris qu'il était content [avec la 2e place] - ce que je peux comprendre, parce qu'il regarde la situation de manière plus large - et qu'il n'attaquait pas trop, j'ai essayé de m'installer dans un rythme et de me stabiliser dans les 1'50 et ça a été suffisant pour ramener la victoire", raconte-t-il.

Ironie du sort, Jack Miller est le premier Australien à s'imposer en catégorie reine depuis Casey Stoner. Or ce dernier était accompagné à l'époque par Christian Gabbarini, qui n'est autre que l'ingénieur mis à disposition de Miller par Honda. Un technicien respecté, qui met son expérience au service d'une jeune pousse dont beaucoup ont douté.

Quant à savoir pourquoi les Australiens brillent autant sous la pluie… Cela reste un mystère pour la star du jour ! "Mon background est en dirt-track et en motocross, et je pense que cela aide. Mais je ne sais pas ce qu'il y a avec les Australiens, on semble tous être très bons sur le mouillé. West a gagné ici il y a deux ans, sur le mouillé ! En plus, il ne pleut pas très souvent là-bas, alors je ne sais pas… c'est juste que j'aime ça !"

Jack Miller est également devenu aujourd'hui le premier pilote d'un team indépendant à remporter une course MotoGP depuis la victoire de Toni Elias au Grand Prix du Portugal 2006. De quoi inscrire définitivement son nom dans les tablettes du championnat !

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