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La KTM n'aura pas été au bout de son Grand Prix

Le premier Grand Prix de la KTM RC16 s'est donc soldé par un abandon. Sans viser la performance à tout prix, la marque avait précisément pour objectif d'aller au bout de cet essai grandeur nature, le constat est donc mitigé.

Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing

Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing

Toni Börner

Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Yonny Hernandez, Aspar Racing Team, Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing, Tito Rabat, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Race suit of Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
L'ambiance dans le garage Red Bull KTM Factory Racing

Vendredi, déjà, Mika Kallio semblait être brusquement redescendu sur terre en notant le retard chronométrique de la jeune machine qu'il faisait débuter en compétition. Distancé de trois secondes après la première journée, il s'est stabilisé samedi à 2"5-2"6 du leader, lors des EL3 et 4. En qualifications, il a trouvé les ressources pour battre deux concurrents et s'octroyer une place en septième ligne, sous l'ovation de son box.

"On a prouvé qu'on avait beaucoup amélioré nos chronos. Il y a maintenant plusieurs pilotes derrière nous et on peut désormais se battre contre les autres, c'est important pour la course", se félicitait-il après cette qualification, malgré un patinage resté problématique, signe que l'électronique devait encore progresser.

"Un peu plus rapide" en qualifications qu'il ne l'avait été en essais privés sur cette même piste, le mois dernier, Kallio était également satisfait d'avoir pu afficher ce niveau de manière régulière, mais restait néanmoins réaliste : "Bien sûr, l'écart avec les premiers est grand, mais c'est normal, la moto est encore plutôt jeune, on doit progresser."

"Le premier objectif est de voir comment la moto se comporte", pressentait-il avant de s'attaquer aux 30 tours de course. "Bien évidemment, on a réalisé des simulations de course, mais maintenant, c'est une autre histoire. Quand on attaque plus en course, la moto se comporte différemment, les pneus aussi. Je dirais que si on gagnait quelques positions, ce serait sympa. C'est plus ou moins mon objectif."

Un problème de capteur

Las, l'expérience a fini par tourner court, puisque la KTM est rentrée aux stands au bout d'une demi-heure, sans jamais pouvoir en repartir. "Les cinq, six ou sept premiers tours se sont déroulés sans problèmes, puis il s'est passé quelque chose", explique le pilote. "On a cassé un capteur assez tôt dans la course, après quoi le pilotage est devenu beaucoup plus difficile. C'est là que j'ai perdu le contact avec les autres pilotes, les chronos allaient dans le mauvais sens. J'ai continué, mais c'était impossible alors j'ai décidé de rentrer au stand."

Fin de l'aventure au bout de 19 tours, donc, et la déception était palpable dimanche après-midi pour les troupes de KTM, venues en force à Valence pour accompagner ces débuts. Pour autant, Mika Kallio, qui a porté sur ses épaules le programme d'essais depuis un an, veut aussi retenir les paramètres encourageants qui ressortent de cette expérience.

"Même si c'est un point négatif, globalement on peut être satisfait de la manière dont s'est déroulé le week-end", assure-t-il. "On a prouvé [samedi] qu'on n'était pas très loin des autres et on a pu être dans le même groupe dans les premiers tours de la course, quand la moto fonctionnait encore bien. J'ai pu suivre les autres et me battre contre eux. C'est l'aspect absolument positif et il faut continuer comme ça à l'avenir."

"On a appris quelque chose, mais c'est vraiment dommage que ce premier problème soit survenu si tôt, car il était ensuite assez compliqué de piloter. Cependant, dans ces premiers tours, j'ai vu que le moteur était clairement l'un de nos points forts et j'étais vraiment content de la façon dont il m'extrayait des virages", souligne le pilote finlandais, qui n'a connu aucune chute de tout le week-end.

"Le point faible, c'est peut-être en milieu de virage, dans la première partie de l'ouverture des gaz. D'une manière ou d'une autre, on a besoin d'améliorer le grip arrière. C'est là que l'on perd le plus de temps", conclut-il.

Mika Kallio a déjà repris le chemin de la Finlande pour vivre une autre expérience exceptionnelle… faire la connaissance de sa deuxième fille, née samedi matin alors qu'il s'investissait dans ce Grand Prix. De quoi en conserver à bien des égards un souvenir très spécial !

L'équipe autrichienne, elle, reste à Valence pour accueillir dès demain ses titulaires : Pol Espargaró et Bradley Smith. Tous deux entameront leurs essais avec la RC16 et leur chef mécanicien respectif : Tom Jojic pour l'Anglais et Paul Trevathan - qui accompagnait Kallio sur ce Grand Prix - pour l'Espagnol.

Avec Medhi Casaurang-Vergez

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