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1999 - Régis Laconi offrait sa dernière victoire 500cc à la France

Il y a bientôt 20 ans, le pilote français s’imposait en 500cc, et il reste encore à ce jour le dernier à l’avoir fait. Retour sur ce Grand Prix mené en solitaire sur le tout nouveau tracé de Valence.

Podium : le vainqueur Régis Laconi, le deuxième Kenny Roberts Jr., le troisième Garry McCoy

Podium : le vainqueur Régis Laconi, le deuxième Kenny Roberts Jr., le troisième Garry McCoy

Gold and Goose / Motorsport Images

Rétro : Dans l'Histoire des sports méca

Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.

Johann Zarco n’en était pas passé loin au Mans l’an dernier, Fabio Quartararo s’en est rapproché à Jerez il y a deux semaines, mais aucun des deux n’a pour le moment mis un terme aux (presque) vingt années passées sans victoire française dans la catégorie reine, depuis cette fameuse course de Valence 1999, où Régis Laconi décrocha son premier et unique succès en 500cc, rejoignant ainsi le clan très fermé des vainqueurs français de cette catégorie, après Pierre Monneret à Reims en 1954 et Christian Sarron à Hockenheim en 1985.

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Cette année-là, le circuit valencien, nommé Ricardo Tormo en hommage au double Champion du monde 50cc décédé l’année précédente, faisait son entrée au calendrier mondial, et se voyait officiellement inauguré par le roi Juan Carlos le jour même de la course. Ce dernier saluerait par ailleurs Laconi dans son box avant le départ.

Un départ pris depuis la pole position, la première de sa carrière en 500cc, qu’il avait décrochée la veille face à Max Biaggi et Álex Crivillé. Le samedi, la France vivait d’ailleurs un doublé avec la pole position d‘Arnaud Vincent en 125cc. Ce dernier chuta néanmoins en course, disputée dans des conditions dantesques suite au déluge qui s’abattit sur le circuit le dimanche matin, de même pour Olivier Jacque, qualifié troisième en 250cc et qui tomba à son tour en course.

Contrairement à ses deux compatriotes, Régis Laconi tint bon, et récupéra la tête de la course 500cc, perdue dans le premier virage face à Tadayuki Okada, dès le second, et ne la lâcha plus. Le Français réalisa une course en solitaire, après s’être mis à l’abri des possibles attaques de ses adversaires, qui s’en donnèrent à cœur joie derrière, notamment Okada, Crivillé, Kenny Roberts Jr. et Garry McCoy. L’Espagnol partit à la faute, mais conserva malgré tout la première place du championnat, qu’il remporta à la fin de la saison.

À terre avec sa Honda, il laissa le podium lui échapper en faveur de l’Américain et de l’Australien, ce dernier décrochant par ailleurs le premier d'une longue série dans la catégorie reine. Devant les deux hommes, Laconi, imperturbable, gagna son pari audacieux de chausser des pneus slicks sur une piste mouillée au départ, mais séchante par la suite, et s’imposa pour la toute première fois de sa carrière au guidon de sa Yamaha au numéro 55. "J’ai fait un bon choix pour le début de la course", expliqua-t-il à l’arrivée au site officiel du MotoGP.

"La plupart des pilotes ont choisi un pneu avant intermédiaire, et sur la grille de départ j’ai parlé avec Peter, mon team manager, et les gars de Michelin, et je leur ai dit ‘ok, j’essaye un slick à l’avant’. C’était un peu fou mais c’est un bon résultat. Je sais que j’aurais aussi pu décrocher un bon résultat sur le sec, mais je me suis dit que c’était ma chance de gagner pour la première fois, et aussi de gagner pour Yamaha car cette année Yamaha ne gagne pas. Je suis très, très content, car c’est le plus important. C’est incroyable ! Je ne sais pas pourquoi, mais j’étais super bien aujourd’hui, et ce que je voulais faire avec la moto a fonctionné. Tout a fonctionné et c’est très bien pour moi."

Cette victoire arriva lors de la cinquième année du Français en Championnat du monde, après deux saisons passées en 250cc en 1995 et 1996 et une arrivée en 500cc en 1997. Auteur de nombreux top 10 et de quelques top 5, il concrétisa enfin en Espagne en 1999. Ce succès serait complété deux semaines plus tard par un podium à Phillip Island. Laconi termina 11e du championnat en 1999, après un top 10 final la saison précédente.

Il ne parvint néanmoins pas à réitérer ses coups d’éclat en 2000, et fut remercié par son équipe en fin d’année. Parti en Superbike en 2001, il remporta sa première victoire à Imola, et devint ainsi l’un des rares pilotes à s’être imposé en 500cc et en Superbike. Il revint en MotoGP en 2002, mais le projet Aprilia n’étant pas totalement abouti, il ne put pas tirer le potentiel maximum de sa machine, et retourna définitivement en Superbike, pour la carrière qu’on lui connaît : 17 autres podiums dont 10 victoires, jusqu’à son grave accident lors des essais libres de la manche sud-africaine en 2009, qui mit un terme à sa carrière.

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À ce jour, Régis Laconi reste l’un des meilleurs représentants tricolores au plus haut niveau des Grands Prix, et sa victoire du 19 septembre 1999 attend toujours d’être supplantée. Cette même année, l’un de nos deux Français engagés cette saison en MotoGP venait au monde. L’Histoire continue…

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