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Le MotoGP marche prudemment vers l'Indonésie

Andrea Iannone, Ducati Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Andrea Iannone, Ducati Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

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Andrea Dovizioso, Andrea Iannone, Ducati Team, Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing et Andrea Dovizioso, Ducati Team
La voie des stands à Sentul
Des fans à Sentul

Orienter le calendrier vers les pays émergents est une demande forte des constructeurs engagés dans la catégorie reine des Grands Prix. Et c'est une promesse faite par son promoteur la Dorna mené par un Carmelo Ezpeleta qui a déjà décliné sa vision du MotoGP au-delà de l'horizon 2017. C'était au dernier Grand Prix d'Argentine et il avait alors annoncé les contours du prochain accord commercial qui doit être signé entre les protagonistes du paddock, pour une période se prolongeant jusqu'en 2021. Parmi ces dispositions, le passage du même calendrier de dix-huit à vingt épreuves.

Une rallonge que les constructeurs accepteront volontiers si elle est synonyme d'arrivée dans des pays au marché prometteur. L'Asie du Sud Est et l'Amérique du Sud sont regardées avec avidité et méritent plus qu'un simple Grand Prix de Malaisie et qu'une unique visite en Argentine. Cependant, la marge de manœuvre est ténue pour un Carmelo Ezpeleta qui ne pourra pas satisfaire tout le monde.

Et ce d'abord parce que l'Autriche a déjà son jeton acquis pour 2016. Ce qui nous assure déjà d'une saison à dix neuf rendez-vous tandis que lors du dernier Grand Prix d'Argentine, c'est une campagne à vingt échéances maximum qui a été annoncée. Il n'y a donc plus qu'une seule possibilité. Pour qui ?

Organiser un Grand Prix ce n'est pas si simple

Une question dont la réponse n'est pas facile à livrer. Car tout le monde n'est pas doté d'un tracé aux normes de sécurité ni ne bénéficie d'un environnement administratif que l'on qualifiera pudiquement de sain. En 2013-2014, beaucoup s'étaient déjà persuadés d'une arrivée imminente du Brésil mais le projet n'a jamais pu avancer comme il aurait dû le faire, si bien que le son de la Samba reste celui de l'Arlésienne. Le Brésil a été repoussé aux calendes grecques.

Aujourd'hui, c'est l'Indonésie qui revient sur le devant de la scène avec son site de Sentul. Revient, car on a déjà parlé de cette opportunité dans un passé récent et il concernait un Superbike qui l'avait inscrit dans ses épreuves pour la saison 2013. Mais comme pour le Brésil, les promesses ont été déçues et il a fallu rebrousser chemin.

Le mercredi 20 mai,  Carmelo Ezpeleta, le CEO de Dorna Sports, et Javier Alonso, Directeur des événements, se sont rendus à Sentul. Une démarche politique pour assurer les acteurs locaux de tout l'intérêt porté à une arrivée dans ce pays. Une Indonésie où les foules se sont déplacées pour simplement voir une finale de la onzième Yamaha Asean Cup Race en compagnie de Jorge Lorenzo et de Pol Espargaro. 60.000 qu'ils étaient, juste pour apercevoir les stars des Grands Prix. L'engouement est là, cela ne fait aucun doute.

Le pays peut atteindre son objectif d’accueillir le MotoGP. Mais l’Indonésie n’aura une course que si le cahier des charges est rempli

Carmelo Ezpeleta

Oui mais pour le reste ? Carmelo Ezpeleta a tenu un discours clair : "Pour nous c’est un plaisir d’être ici. L’Indonésie fait partie de nos projets depuis longtemps. C’est un superbe pays, avec une croissance importante dans le secteur de la moto. C’est un pays important pour nous," a-t-il précisé lors d'une conférence de presse relayée par MotoGP.com. "La raison de notre venue ici est que le gouvernement indonésien souhaite accueillir une course du MotoGP. Nous leurs avons expliqué que cela nécessiterait les infrastructures indispensables ainsi que l’homologation du circuit. Le pays peut atteindre son objectif d’accueillir le MotoGP. Mais l’Indonésie n’aura une course que si le cahier des charges est rempli."

C'est donc une marche prudente qu'a engagée le MotoGP vers une Indonésie qui doit prouver ses compétences à mettre sur pied un Grand Prix. Les autorités locales espèrent un accord d'ici trois mois et pensent même à une date du 17 août pour un événement qui serait fêté en même temps que l'anniversaire de l'indépendance du pays.

Certes, mais si Sentul échouait? Il y aurait toujours de quoi se consoler avec une Thaïlande qui a déjà réussi son entrée sur la scène internationale avec son épreuve de Superbike et sa course de Supersport vécues le 22 mars dernier. Un tracé de Chang International Circuit qui a fait l'unanimité, un public nombreux et une organisation sans faille... C'est sans doute d'abord là qu'il faudra regarder pour voir émerger le deuxième rendez-vous sous ces latitudes, à côté de celui de Sepang, en Malaisie.

Pour mémoire, enfin, on rappellera que le dernier Grand Prix à Sentul s'est déroulé en 1997. Et c'est un certain Valentino Rossi qui l'avait emporté en 125cc, Mick Doohan se chargeant de régler une élite qui roulait alors avec des 500cc deux temps de 190 ch pesant 120 kilos...

 

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