Leader déterminé, Espargaró a remotivé les troupes chez Aprilia
Aleix Espargaró constate que ses rivaux pour le titre ne sont pas infaillibles et que beaucoup de choses peuvent se produire sur les dernières manches de la saison. Plutôt que de regarder en arrière sur l'occasion manquée au Japon, l'Espagnol se veut radicalement tourné vers l'opportunité d'un GP de Thaïlande à l'issue incertaine.
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team, en conférence de presse
Gold and Goose / Motorsport Images
Encore candidat au titre 2022 après une manche japonaise qui l'a pourtant vu terminer en dehors des points, Aleix Espargaró compte désormais 25 unités de retard sur Fabio Quartararo. Le fer de lance d'Aprilia demeure sur une saveur amère après ce qui représentait clairement une grande occasion de reprendre d'importants points à son rival français et à Pecco Bagnaia, qui est parti à la faute et est revenu de Motegi avec un résultat vierge.
Oubliée la tristesse ressentie il y a quelques jours, après que son équipe ait oublié d'enclencher la bonne cartographie sur sa moto lors du départ. C'est avec un large sourire que le pilote espagnol est arrivé à Buriram, pour le Grand Prix de Thaïlande, toujours aussi motivé.
"Oui, j'étais triste, pas en colère. Mais triste de ce qui s’est passé dimanche", a-t-il expliqué. "Après la course, je suis allé à Tokyo et j'ai dîné avec l’ensemble de mon équipe, et tout le monde était encore plus abattu que moi. Je suis le leader et j’ai dit : ‘levez la tête, tout le monde peut faire une erreur’. Il peut toujours y avoir du positif avec la suite et je vais essayer de reprendre ces points."
"J'étais déçu après la course, pas seulement pour l'erreur mais aussi pour la manière dont la course a tourné car il est rare que le premier et le deuxième du championnat se battent pour la huitième place… C'était choquant ! Il s'agissait d'une opportunité de reprendre des points. On ne sait pas où on aurait fini. 25 points, ce n'est pas tant que ça. Le niveau est très élevé en MotoGP. On peut finir en dehors du top 10 si on n'est pas assez rapides, de nos jours, donc il peut se passer des choses…"
Aleix Espargaró au GP du Japon
Unie plus que jamais, donc, l’équipe Aprilia sait encore disposer de sa chance de décrocher la timbale au soir de l'ultime GP de la saison, alors que quatre manches demeurent à disputer. "On en a discuté en interne ; on a utilisé cette erreur pour tout réanalyser, améliorer les procédures et voir comment progresser. Sincèrement, ce n’était pas aussi simple que ça n’en avait l’air, et toute l’équipe était déçue : j’ai dit que l'erreur était humaine, et que c’est la course. C’est totalement oublié et je suis positif", a poursuivi celui qui avait lui-même été fortement soutenu par son box lorsqu'il avait commis un impair dans l'ultime tour du Grand Prix de Catalogne.
Buriram sera loin d'une sinécure : avec des conditions météorologiques s’annonçant très compliquées, la course devient un risque important autant qu'une chance réelle de faire un beau coup pour chaque candidat à la couronne mondiale. "C'est drôle car je ne peux pas dire si j'aime ou pas ce tracé", s’esclaffe-t-il. "Je ne me souviens pas de 2019 [date du dernier GP de Thaïlande, ndlr] mais je n'aimais aucun circuit en 2019 à cause de la moto qui était bien différente ! J'étais étonnamment rapide sur le mouillé au Japon, donc ce sera une bonne opportunité, et plus de choses peuvent se produire : nous en avons besoin."
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