Lorenzo : "Dur de revenir à la même situation qu'il y a deux ans"
Le pilote Honda a vécu un calvaire en course, et ne parvient pas pour le moment à rectifier le tir sur la RC213V.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Jorge Lorenzo arrivait en Europe avec de grands espoirs de pouvoir enfin faire étalage de ses progrès sur la Honda, après trois premières courses pour le moins difficiles sur sa nouvelle machine, mais c'est au final une nouvelle déception qu'a essuyée le Majorquin à Circuito de Jerez.
Il y a bien sûr eu du mieux lors des premières séances d'essais libres, durant lesquelles le numéro 99 avait réussi à se mêler au groupe de tête. Mais ses performances ont périclité au fur et à mesure du week-end.
Une 12e place pas représentative
Qualifié en 11e position sur la grille, tout ne semblait pas à jeter hier pour l'Espagnol, mais un départ laborieux ce dimanche l'a contraint à évoluer la majeure partie de la course aux alentours de la 15e place.
Et s'il a fini en 12e position, égalant son meilleur résultat avec Honda (il avait terminé à cette même position en Argentine), ce n'est qu'au gré des chutes (celle de Jack Miller notamment) et des pannes mécaniques (Fabio Quartararo) de pilotes infortunés devant lui.
Pas de quoi être satisfait, et Lorenzo ne cachait pas son abattement après l'épreuve. "Nous avons du mal à être compétitifs, et cette course en est la preuve", a-t-il déclaré. "Je n'avais même pas de rythme tout seul, j'étais très lent. Cela a été une course très dure psychologiquement, car j'avais beaucoup d'espoirs placés ici. C'est une position difficile à accepter, et un très mauvais résultat."
Aucun rythme dans le peloton
Certes, le fait d'être englué dans le trafic n'a sans doute pas aidé le numéro 99 à hausser le rythme, qui plus est sur une piste étriquée où les dépassements ne sont pas chose facile. Mais le sentiment général est tout de même celui d'un manque d'aisance sur la RC213V.
"Si j'avais démarré depuis la deuxième ou la première ligne, j'aurais eu une piste plus dégagée, probablement que dans les trois ou quatre premiers tours j'aurais été plus rapide, mais la vérité c'est que quand j'étais tout seul en 14e position je n'avais pas de rythme", reprend-il. "Je ne me suis pas senti à l'aise sur la moto et j'étais lent. Si vous êtes rapide vous pouvez récupérer des positions, mais je n'ai pas pu le faire car je n'étais pas suffisamment compétitif."
"Vous pouvez voir mon visage, ce n'est pas celui des bons jours. Il y a une raison à cela, je n'aime pas faire de course comme aujourd'hui, car je donne tout ce que j'ai en piste mais je ne peux pas aller plus vite que cela. Je n'aime pas cette position, je n'aime pas cette situation mais je pense que je suis un Champion, et les Champions continuent de se battre jusqu'à ce qu'il trouve une solution, et je vais trouver une solution."
Et le Majorquin de conclure l'autopsie de sa course par une affirmation révélatrice si on se souvient de ses débuts délicats avec Ducati en 2017 : "C'est dur de revenir à la même situation qu'il y a deux ans."
Avec Oriol Puigdemont
Le top 5 du GP d'Espagne :
Cla | Pilotes | Moto | Temps | Gap | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Marc Márquez | Honda | 41'08.685 | ||
2 | Álex Rins | Suzuki | 41'10.339 | 1.654 | |
3 | Maverick Viñales | Yamaha | 41'11.128 | 2.443 | |
4 | Andrea Dovizioso | Ducati | 41'11.489 | 2.804 | |
5 | Danilo Petrucci | Ducati | 41'13.433 | 4.748 | |
View full results |
Be part of Motorsport community
Join the conversationShare Or Save This Story
Subscribe and access Motorsport.com with your ad-blocker.
From Formula 1 to MotoGP we report straight from the paddock because we love our sport, just like you. In order to keep delivering our expert journalism, our website uses advertising. Still, we want to give you the opportunity to enjoy an ad-free and tracker-free website and to continue using your adblocker.
Top Comments