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Lorenzo incrédule après sa bévue sur la grille de départ

Les débuts de l'Espagnol avec Honda sont décidément bien mouvementés. Le GP d'Argentine n'a pas fait exception, avec son lot de mésaventures improbables.

Jorge Lorenzo, Repsol Honda Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Pour son deuxième départ avec la Honda, Jorge Lorenzo s'est emmêlé les pinceaux. Chacun a pu voir l'image incroyable du Champion du monde espagnol qualifié 12e sur la grille de départ argentine et passé par trois lignes entières de pilotes à l'extinction des feux, et c'est dépité qu'il en a donné l'explication à l'issue de la course : il a enclenché par erreur le limiteur de vitesse, bridant l'accélération de sa RC213V.

"C’est incroyable. Au Qatar, l’embrayage, ici le limiteur de vitesse… Il semble que je l’aie enclenché inconsciemment car je me souviens avoir appuyé sur le bouton de démarrage mais d’un coup le régime s’est coupé, comme s’il n’y avait plus d’essence, et je ne savais pas ce qu’il se passait", relate Jorge Lorenzo.

"Tout le monde m’a doublé et je me suis retrouvé dernier, comme au Qatar", déplore-t-il, tout en assumant sa responsabilité. "De l'extérieur, on a l’impression que je me cherche des excuses, mais c’est incroyable ce qu’il se passe. La seule chose positive est que j'ai terminé la course : 13e au Qatar, 12e ici. Ce sont de très mauvaises places, mais il faut qu'on aille de l'avant, qu'on oublie le passé et je suis certain que tôt ou tard on aura plus de chance."

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Après avoir glissé en queue de peloton, Jorge Lorenzo est en effet peu à peu remonté dans la hiérarchie, jusqu'à faire son entrée dans la zone des points dans le 11e tour. Un dépassement sur Rabat lui a permis de grimper encore d'un cran, avant de gagner deux places inespérées dans le dernier tour à la suite de l'accrochage de Maverick Viñales et Franco Morbidelli.

Un cauchemar à tous les niveaux

S'il n'a pu opérer de meilleure remontée, c'est que le Majorquin a également été à la peine avec un autre problème tout aussi incongru. "Quand j’ai commencé à récupérer des places, j’ai vite senti que je manquais de mousse sur la poignée gauche. Elle se détachait encore et encore et je n'avais plus de mousse à gauche, donc aucune prise", explique-t-il, alors que cette mousse, un peu trop tendre, aurait été coupée par la partie métallique de la poignée.

"Rien n’allait, la course a donc été très difficile. Et puis l’adhérence de la piste était aussi très mauvaise après la course de Moto2 et en conditions plus chaudes. C’était un cauchemar", résume Lorenzo, d'autant plus déçu qu'il avait réussi à accéder directement à la Q2, puis avait trouvé des points intéressants au warm-up, le tout dans un week-end qui lui imposait de maintenir une certaine prudence compte tenu de ses récentes blessures.

"J’étais très content pendant le warm-up car on a essayé quelque chose sur la moto qui a beaucoup amélioré mon feeling. J’ai été de trois dixièmes à une demi-seconde plus rapide, mais durant la course, avec des conditions plus chaudes et des problèmes inhabituels, je n’ai pas pu tirer tout le potentiel [de la moto]", déplore-t-il, alors qu'après ses deux premières courses avec Honda, il ne compte que sept points au compteur et occupe la 14e place au championnat.

"J’ai finalement eu de la chance, car avec la chute de Viñales et Morbidelli j’ai pu récupérer quelques points, mais je suis déçu. Déjà que vous n'êtes pas dans de bonnes conditions, et vous avez encore plus de problèmes. J’espère qu’à l’avenir ce genre de choses étranges et malchanceuses ne se reproduira pas."

Passe d'armes musclée avec Abraham

Jorge Lorenzo, Repsol Honda Team

Jorge Lorenzo s'est par ailleurs fendu d'une visite à la direction de course, afin de rapporter un incident avec Karel Abraham, qu'il accuse d'avoir fait preuve d'une attitude dangereuse lorsque leurs routes se sont croisées, dans les premiers tours.

"Avec Abraham, on se battait pour la 20e place à ce moment-là. Dans le virage 7, il est entré à l’intérieur. Il savait parfaitement que j’étais là parce que dans le virage précédent j'étais devant lui. Il était à l’intérieur et moi un peu hors trajectoire pour ne pas toucher Zarco et Oliveira que j’avais devant moi", explique le pilote Honda.

"Il m’a doublé comme si on se battait pour la victoire dans le dernier tour, de façon très agressive. J’ai failli tomber, je me suis rattrapé, mais ça n'avait aucun sens. Je suis allé voir la direction de course car je pense que ce dépassement n’avait pas de logique."

Avec Charlotte Guerdoux

 

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