Lorenzo estime mériter de tester la Ducati à Jerez

S'il reste encore quatre courses à disputer cette saison, les esprits commencent à se tourner de plus en plus sur les échéances suivantes, et notamment les premiers essais de l'après-2016. Une première séance collective est au programme dans la foulée du Grand Prix de Valence, puis des tests privés sont prévus par les constructeurs.

Ducati a sur son agenda une séance à Jerez, fin novembre, or Yamaha - qui a Jorge Lorenzo sous contrat jusqu'au 31 décembre - refuse d'autoriser son pilote à y prendre part.

"Bien sûr, j'aimerais faire le test de Jerez, mais cela ne dépend pas de moi", commente le Majorquin, estimant que chaque séance est importante compte tenu de la limitation des essais pour les pilotes titulaires. "Pour le moment, il semble que je vais faire le test de Valence, même si je n'ai toujours pas l'autorisation pour le faire. Pour Jerez, il semble que Yamaha ne souhaite pas vraiment me le permettre. On va voir."

Resté fidèle à Yamaha depuis son arrivée en MotoGP en 2008, le triple Champion du monde espère que la marque d'Iwata se montrera compréhensive : "Je pense qu'après toutes ces années passées ensemble et ce que l'on a obtenu, je le mérite. Mais cela ne dépend bien sûr pas de moi et je respecterai la décision de Yamaha, quelle qu'elle soit, parce que je suis un pilote Yamaha."

Pour Rossi, cela ne change pas grand-chose

Interrogé sur le sujet, Valentino Rossi est resté prudent, indiquant avoir été surpris mais estimant que l'affaire n'est pas majeure. "Quand je l'ai su, je me suis dit : 'Bizarre, je pensais qu'ils le laisseraient tester'", a fait savoir l'Italien, tout en prévenant : "Bien sûr, il faut se méfier du binôme Lorenzo-Ducati."

"Je ne pense pas que ce test déplacera particulièrement les équilibres, en positif ou en négatif, mais il faudrait parler avec Yamaha. Ils ont peut-être une raison pour ne pas le lui laisser faire", suggère-t-il. "Il faut voir. Il roulera à Valence… Je ne pense pas que cela fasse une grande différence."

Si les pilotes ont des contrats à l'année et non à la saison avec leur employeur, la tradition veut qu'ils soient généralement autorisés à réaliser des tests avec leur nouvelle équipe lorsqu'ils en changent. L'Histoire moderne du MotoGP compte toutefois un exemple criant de situation inverse et il concerne précisément Valentino Rossi qui, lorsqu'il a rejoint Yamaha en 2004, n'a pas été autorisé par Honda à tester la M1 avant les premiers essais de l'année suivant sa fin de contrat.

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