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Lorenzo, l'exemple dont veut s'inspirer Bagnaia chez Ducati

Accompagnés par le même ingénieur, les deux hommes ont connu des débuts difficiles chez Ducati, néanmoins les progrès impressionnants accomplis par Lorenzo lors de sa deuxième saison sont un exemple à suivre pour Bagnaia.

Francesco Bagnaia, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Parmi les rookies de la saison 2019, Pecco Bagnaia a parfois pu être critiqué pour des performances assez ternes, décevantes par rapport aux espoirs que plaçaient en lui ceux qui l'avaient vu briller en Moto2, catégorie dont il était sorti lauréat en 2018. Les débuts tonitruants de Fabio Quartararo, au contraire peu attendu, n'ont pas aidé à améliorer la manière dont l'Italien a été perçu, alors qu'il a longtemps eu toutes les peines du monde à entrer dans le top 10.

Néanmoins, le pilote Pramac entend se concentrer sur sa propre situation et ne pas se perdre dans des comparaisons vaines avec une machine aussi différente que la sienne. S'il voue un amour profond à Ducati, il n'en est pas moins conscient que la Desmosedici n'est assurément pas la MotoGP la plus aisée à dompter du plateau, et il n'y a pas que les débutants qui s'y sont cassé les dents. Pour garder le cap, Bagnaia tente de s'appuyer sur l'expérience vécue avant lui par Jorge Lorenzo, pilote dont il se sent proche dans le style et dont il espère suivre l'ascension avec les Rouges.

"J'ai toujours couru avec un certain style de pilotage, en privilégiant la vitesse en virage, et avec la Ducati cette façon de piloter ne paye pas", explique-t-il à Sky Italia. "On essaye de concilier mes points forts avec ceux de la Ducati, à savoir la vitesse de passage de courbe [obtenue] grâce au freinage et la traction en sortie de virage. À partir du moment où il a réussi à comprendre cela, Lorenzo a fait d'énormes progrès et il a gagné deux courses."

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"Il est vrai que nos deux styles de pilotage sont plutôt similaires sous certains aspects. Quand il a compris ce mécanisme, il a commencé à freiner très fort et c'est un peu ce qui m'est arrivé en Malaisie, j'avais commencé à freiner très fort", souligne Bagnaia, quatrième du test de Sepang en février. Ces essais marquaient pour lui un nouveau départ, alors qu'il avait manqué la dernière course de 2019 et les essais de novembre à la suite d'une blessure. Avant cela, il avait réalisé à Phillip Island sa seule performance vraiment convaincante de sa première saison, en se classant quatrième, mais sa première campagne a surtout été marqué par des chutes et de lourdes difficultés, allant jusqu'à lui faire dire qu'il avait touché le fond au cœur de l'été.

"Maintenant il faut que j'essaye d'être plus constant avec les pneus, je pense que je suis en train d'y arriver, comme [je l'ai montré] pendant la simulation de course au [test du] Qatar. Je n'avais pas le rythme pour gagner, mais je l'avais pour être parmi les sept premier. Ça ne nous suffit pas, évidemment, il me manque trois ou quatre dixièmes et je crois que je les aurais trouvés pour la course parce que je m'étais comparé aux performances de Dovizioso, Petrucci et Miller. J'espère seulement que quand on reprendra, je repartirai de là. J'en suis même sûr, parce que je perds rarement ce que j'apprends. On y est presque, mais je ne me sens pas encore de dire que je me suis parfaitement adapté à la Ducati."

Jorge Lorenzo, Ducati Team

Francesco Guidotti, lui, croit dans la progression de son pilote. "Pecco a fait beaucoup de bonnes courses l'année dernière, mais pour une raison ou une autre il n'a pas réussi à concrétiser à certaines occasions. S'il arrive à conjuguer son style de pilotage, qui privilégie le passage de courbe, avec les caractéristiques de la Ducati, il obtiendra de bons résultats. Nous devons l'aider nous aussi dans ce parcours. Les données confirment aussi ces progrès", assure-t-il.

Pour poursuivre cet apprentissage, Pecco Bagnaia a un atout de taille, celui d'être accompagné par l'ingénieur qui était associé à Jorge Lorenzo chez Ducati. Des conditions idéales pour, notamment, observer les données du Majorquin. "L'année dernière, on l'a fait surtout pour les freinages, pour la manière dont ils ont évolué parce qu'au début il freinait dans le style de la Yamaha, en s'arrêtant moins fort, pour ensuite en arriver au style de la Ducati, avec de gros freinages", explique-t-il.

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Lorenzo, une inspiration aussi pour Zarco

L'exemple de Jorge Lorenzo, dont le parcours chez Ducati a été si atypique, inspire également Johann Zarco. Le Français, qui a rejoint les Rouges cette année, partage une ambition commune avec Bagnaia, celle de rejoindre l'équipe officielle en 2021, mais avant cela il doit lui aussi prendre ses marques avec la Desmosedici.

"Maintenant que je suis avec Ducati, il est important pour moi de regarder l'évolution de Jorge Lorenzo", explique-t-il au site officiel du MotoGP. "Il est celui qui a peut-être eu le plus de difficultés sur la Ducati mais à la fin il était très fort. Ça ne veut pas dire que je veux suivre ses pas, mais c'est intéressant de voir et de comprendre ce qu'il aurait pu changer ou ce qu'il a appris pendant cette période, juste pour garder à l'esprit que tout est possible et qu'il ne faut pas trop paniquer si ça ne vient pas tout de suite."

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