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Pas de changement radical, mais de nouvelles pièces pour Lorenzo

Le pilote Honda a passé trois jours au quartier général du HRC et, s'il pressent que cela ne va pas révolutionner ses résultats dans l'immédiat, il annonce l'arrivée de nouveautés destinées à l'aider à la fois cette semaine à Barcelone, puis à Assen pour le prochain Grand Prix.

Jorge Lorenzo, Repsol Honda Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

La course pause qui s'est écoulée entre le Grand Prix d'Italie et celui de Catalogne aura été studieuse pour Jorge Lorenzo. Sitôt l'épreuve du Mugello terminée, le pilote majorquin s'est en effet envolé vers le Japon où, en compagnie également du pilote d'essais Stefan Bradl, il a pu bénéficier de l'expertise du HRC durant trois jours pour tenter de rectifier ce qui doit l'être.

Ce voyage, qu'il a qualifié de "très intéressant" à son retour en Espagne, était forcément au cœur des questions des journalistes ce jeudi, lorsque Jorge Lorenzo a livré son sentiment à la veille des premiers essais livres. Voici ce qu'il a eu à en dire.

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Quand a-t-il été décidé que tu irais au Japon et qu'en retires-tu ?

"Je pense que nous n'allons pas résoudre la situation au point de pouvoir nous battre pour les victoires et les podiums demain, c'est certain. Comme je l'ai dit lors des dernières courses, ce sera un long processus, et je suis encore assez loin d'une compréhension parfaite quant à comment piloter la moto, particulièrement en entrée de virage. C'est l'un des problèmes, lié à l'expérience et à la compréhension. L'autre problème principal, c'est mon degré de confort sur la moto, et je pense que sur ce point on peut beaucoup travailler et on l'a fait."

"On a décidé d'aller au Japon lors du Grand Prix d'Italie – le samedi, je crois, mais je ne m'en souviens pas tellement. On travaille sur ce processus, pour faire en sorte que je sois plus à l'aise dans mes chaussures. C'est comme, par exemple, courir un marathon quand on est athlète. C'est comme lorsque vous êtes un bon athlète, que vous pouvez finir le marathon et être assez rapide, mais que vos chaussures sont un peu trop petites, ou bien la forme des chaussures n'est pas faite pour vous. Je suis dans cette situation : il faut qu'on change un peu la forme des chaussures et peut-être qu'à l'avenir il faudra qu'on fasse en sorte qu'elles soient un peu plus grandes pour moi."

"Les chaussures en elles-mêmes, si elles sont portées par d'autres sportifs, sont très compétitives. Mais pour le moment, elles ne sont pas faites pour moi. Je ne dis pas que ça vient seulement de la moto, il ne s'agit pas uniquement de la taille ou de l'ergonomie de la moto. Je peux moi aussi améliorer mon pilotage et ma compréhension. En tout cas, il est certain que si je suis plus à l'aise sur la moto je serai plus compétitif. C'est la raison pour laquelle on a décidé de faire un grand voyage vers le Japon, afin d'accélérer ce processus dès que possible, [en exploitant] les possibilités que l'on a."

Quelles pièces as-tu testées ?

"On a essayé de penser à pratiquement tout ce que ces trois journées, et toutes les heures qu'on y a passées, nous ont permis. Il y avait des priorités et des choses qui étaient plus importantes que d'autres, mais on a essayé de tirer profit de tout le temps qu'on avait, de penser à ce qu'on peut changer dans un futur proche et à ce qu'on peut changer pour le long terme."

Auras-tu certaines de ces pièces ici ?

"Je pense qu'on aura des pièces pour demain et d'autres pièces pour Assen, en ce qui concerne l'ergonomie. Sur le reste, cela prendra plus de temps, mais on y travaille aussi."

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Tu as dit qu'il ne s'agissait pas uniquement de la moto, mais aussi de toi. As-tu changé quelque chose dans ton entrainement physique ou mental ?

"Non, je parle juste du pilotage. Quand on a trois, cinq ou sept ans d'expérience sur une moto, il est normal de comprendre quelle est la meilleure manière d'en tirer le maximum. Ça m'est arrivé chez Yamaha : je crois que durant mes dernières années avec Yamaha, je pilotais à mon meilleur niveau. Et cela arrive aussi par exemple à Marc [Márquez], maintenant qu'il en est à sa septième année sur la moto, ou à Cal [Crutchlow] qui en est à sa cinquième année : ils connaissent beaucoup de choses sur la moto que je ne connais toujours pas."

"Comme je l'ai dit, en termes de freinage, la Yamaha est un peu à l'opposé de la Ducati et la Ducati à l'opposé de la Honda. Il n'y a pas de gros changement d'une moto à l'autre entre le milieu de virage et l'accélération, mais au freinage c'est complètement différent. Pour le moment, je progresse dans ce domaine, j'ai fait des progrès au Mugello, mais je suis encore à la moitié de ce processus, car avec les blessures pendant la pré-saison et le manque d'essais, c'est un peu difficile. Plus que ce que je voudrais, disons."

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