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Positif après Le Mans, Lorenzo veut se rapprocher au Mugello

Jorge Lorenzo estime que le GP de France a représenté un pas en avant significatif dans son appréhension de la Repsol Honda, avec laquelle il enregistre un nombre important de satisfactions après le week-end sarthois.

Jorge Lorenzo, Repsol Honda Team

Jorge Lorenzo, Repsol Honda Team

Gold and Goose / Motorsport Images

G.N., Le Mans - Le Grand Prix de France MotoGP a été débuté de la huitième place sur la grille et achevé en 11e pour Jorge Lorenzo, qui a franchi la ligne d'arrivée à 15 secondes du vainqueur, son intraitable équipier Marc Márquez. Mais même si la position à l'arrivée n'est pas du rang du champion majorquin, c'est avec un réel optimisme et un discours analytique posé qu'il revient sur son week-end de Grand Prix...

Jorge, ce dimanche est comme une réminiscence du passage chez Ducati, avec de solides premiers tours puis une chute du rythme : est-ce correct ?

Le rythme n'a pas particulièrement chuté. Peut-être de deux dixièmes, pas plus. Mais tout le monde en perd un petit peu en fin de course. Il manque juste toujours quelque chose, comme le démontre le résultat final, mais moins qu'auparavant, je pense. Je pense que ce week-end, nous avons assisté à une progression, particulièrement de ma vitesse, consécutivement aux tests de Jerez où nous avions trouvé quelque chose sur la moto. Ici, nous avons trouvé d'autres éléments qui m'ont aidé un peu. Peut-être pas un énorme avantage, mais une fraction, et c'est toujours ça, non ? 

Par exemple, il s'agissait du premier jour sur ce championnat [2019] où j'ai achevé une journée dans le top 5 [vendredi], puis dans le top 8 sur la grille. Sur les premiers tours, j'ai été en mesure de me battre contre les pilotes comme Morbidelli et les Ducati, et en fin de couse avec Rins, par exemple ; des pilotes qui sont plus rapides que ceux avec lesquels je me battais sur mes courses précédentes. En dehors du Qatar, qui était une course lente, c'est la course sur laquelle j'ai terminé le plus proche du vainqueur et aussi dans le classement du meilleur tour, à seulement sept dixièmes du meilleur passage.

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C'est difficile, car la moto n'est pas si évidente et elle n'est pas docile comme la Yamaha, avec laquelle les rookies qui arrivent du Moto2 sont soudainement rapides, vous savez ? Il s'agit d'une moto qui requiert beaucoup de temps pour en comprendre le secret et en extraire le maximum. Je suis donc dans ce processus : c'est une question de temps, de dur labeur, et je continue de travailler car tôt ou tard, nous serons là et alors, les choses seront différentes.

La première fois que je termine devant Nakagami

Jorge Lorenzo après le GP de France

Jorge Lorenzo, Repsol Honda Team

Peux-tu dresser un comparatif avec là où tu te trouvais l'an dernier à pareille époque, dans ce défi de compréhension, cette fois, de la Ducati ?

On ne peut pas comparer avec la situation de l'an dernier, car j'étais pleinement en forme physiquement lors de l'avant-saison, que j'avais pris part à l'ensemble de celle-ci et que j'avais passé un an à engranger de l'expérience avec la Ducati. Je savais que l'unique problème concernait l'ergonomie.

Désormais, je suis sur une moto très spéciale, très compliquée, dans ma première année. Et à l'exception de Marc, qui a remporté le championnat en 2013, les autres pilotes ont tous souffert pendant la première année. Mais comme je vous l'ai dit, aujourd'hui c'était par exemple la première fois que je terminais devant Nakagami, non seulement en course [le pilote japonais a abandonné, ndlr], mais aussi en rythme et en vitesse durant l'essentiel du week-end. Il est vrai qu'il n'a pas une moto officielle comme moi, mais il en sait plus sur celle-ci que moi. Pareil avec Cal. Cal était là, je pouvais le voir et il était deux ou trois dixièmes plus rapide en termes de rythme mais il n'était pas loin. Je pense donc que je comprends mieux, en particulier la manière d'entrer dans les virages un peu plus vite. Et qu'avec certaines modifications ergonomiques, que nous pourrons faire dans le futur, je pense, nous pouvons faire un assez grand pas en avant au cours de toutes ces courses et nous rapprocher de plus en plus de la victoire.

La prochaine manche est celle du Mugello, que tu adores…

Oui ! Le seul point négatif du week-end [au Mans] est la position. J'ai juste amélioré d'une position ma meilleure arrivée. Mais d'une manière générale, le week-end a été vraiment meilleur que les autres. Nous arrivons probablement avec plus de conviction sur ce qu'il est possible de faire. C'est un long processus – je me répète ! – car il n'est pas simple de comprendre cette moto et d'en tirer le maximum. Mais au Mugello, avec du beau temps, cela devrait aider tout le monde à faire encore plus de kilométrage et probablement nous aider à trouver quelque chose de plus dans le domaine de l'ergonomie, petit à petit. Quelque chose par-ci, quelque chose par-là. Et nous nous rapprocherons.

  

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