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Lorenzo se retient : un dixième ne changerait pas grand-chose

Le pilote espagnol a rallié l'arrivée du Grand Prix d'Aragón à 46 secondes du vainqueur, en proie à une forte dégradation de son pneu arrière mais aussi à des sensations qui ne le convainquent pas de pousser à fond.

Jorge Lorenzo, Repsol Honda Team

Jorge Lorenzo, Repsol Honda Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Les deux pilotes officiels Honda se trouvent aux deux opposés de la hiérarchie finale du Grand Prix d'Aragón. En tête un Marc Márquez impressionnant de compétitivité et de maîtrise, et en queue de peloton un Jorge Lorenzo en grande souffrance. Si le Majorquin a échappé à la dernière place en prenant l'avantage sur Hafizh Syahrin dans les derniers tours, son résultat reste gênant.

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Lorenzo a pourtant réalisé un début de course prometteur, figurant un temps dans les points avec notamment au passage une bagarre contre Takaaki Nakagami. Mais au bout de quelques tours seulement, il a dégringolé vers le dernier groupe. Il allait dès lors passer une grande partie de son temps en lutte contre Karel Abraham, Hafizh Syahrin et Bradley Smith, occupant parfois la dernière place de ce groupe, et donc de la course, avant de se positionner devant le pilote Tech3.

"On est passé de plus à moins, surtout à cause du pneu arrière qui a commencé à se dégrader dès le troisième tour", explique le pilote espagnol, qui avait opté pour le soft, comme son coéquipier. "Le départ a été bon, mais on a fait quelques changements que l'on n'a pas pu essayer pendant le warm-up puisque c'était mouillé. Cela a généré un gros manque d'adhérence à l'arrière et la moto n'arrêtait pas de glisser. Le pneu arrière de Michelin ne semble avoir de grip sur aucun circuit et il faut aller le chercher dans les réglages."

"Honnêtement, j'ai beaucoup senti la dégradation dans le pneu arrière, elle était vraiment très forte. On dirait qu'avec ces pneus, si vous avez un réglage standard, vous ne générez pas assez de grip sur l'arrière, surtout pour la course, et le pneu ne mord pas l'asphalte quand vous essayez d'avancer et de redresser la moto. Pendant toute la course, j'ai essayé de gérer le patinage et d'économiser le pneu et même comme ça il s'est dégradé. Nous devons simplement travailler là-dessus, essayer de trouver des solutions."

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Un écart de deux secondes au tour

Dans son meilleur tour puis en fin de course, Lorenzo perdait jusqu'à deux secondes au tour sur Márquez, une différence écrasante alors que son retard semble se stabiliser. "Le chemin à parcourir afin d'être compétitif est long. Mon meilleur tour a été deux secondes plus lent que celui de Marc et j'ai terminé à 46 secondes, soit plus ou moins comme à Silverstone [il était alors à 47 secondes, ndlr]. J'espérais être autour des 30 secondes, mais avec ce problème de pneu arrière ça a été impossible. Mes adversaires me passaient en ligne droite et il fallait que je sois très doux sur l'accélérateur pour ne pas détruire mon pneu."

Le pilote espagnol admet aussi que le fait de ne pas être à 100% physiquement le pousse à ne pas aller à la limite. "Quand un sportif ressent de la douleur, il a moins envie de tomber. En ce moment, je ne me sens pas parfaitement bien, c'est pourquoi je ne prends pas de risque pour le dixième qui ferait la différence. Physiquement, je vais mieux et ça continue à s'améliorer," souligne-t-il toutefois.

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"J'essaie toujours de faire de mon mieux. Peu importe que je mène la course ou que je sois 20e, je fais toujours de mon mieux. Quand je peux me battre pour la victoire, je gagne, quand le mieux que je peux faire ce sont les résultats que j'obtiens en ce moment, je dois accepter la situation et finir la course, il n'y a pas d'autre choix", pointe-t-il. "Je pense qu'à part le résultat, qui bien sûr n'est pas bon, je finis à 46 secondes en Aragón et on peut partir d'ici avec des choses positives. Je pense que sur certaines séances d'essais et en début de course aussi, j'ai pu piloter de façon un peu plus fluide, un peu plus comme au début de la saison, mais la blessure a évidemment beaucoup affecté ma condition physique et ma douleur quand je pilote. Je perds un peu là-dessus."

Avec Michaël Duforest

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