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Lorenzo : Tomber comme Márquez ? "Pas ma manière de faire"

La recherche de la limite à la manière de son coéquipier n'est pas l'approche avec laquelle le pilote espagnol se sent à l'aise. Et surtout pas avec la version actuelle de la Honda, qui ne lui transmet pas de confiance.

Jorge Lorenzo, Repsol Honda Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Jorge Lorenzo en termine tant bien que mal d'une première saison éprouvante au guidon de la Honda, une machine qui ne l'a jamais mis en confiance et lui a valu de lourdes chutes. L'une d'elles lui a causé une blessure parmi les plus délicates et redoutées des pilotes, le touchant aux vertèbres, un tournant qui l'a éloigné des pistes durant plusieurs semaines et, de son propre aveu, l'a fait douter.

Aujourd'hui, alors que le quintuple Champion du monde n'est que l'ombre de lui-même en piste, peinant à arracher deux points en course les quelques fois où il parvient à atteindre le top 15, son coéquipier réalise une saison exceptionnelle, déjà la plus prolifique de l'Histoire sur le plan comptable avant même d'être terminée. Et Marc Márquez y va de son petit conseil à son acolyte en perdition : "Je suis sincère avec Jorge depuis le début", assure-t-il. "[La Honda] est une moto critique, physique, et avec laquelle vous devez être prêt à tomber 20 fois pour trouver la limite."

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Prêt à tomber, Márquez l'est assurément, lui qui a enregistré des pics de 23 et même 27 chutes en 2018 et en 2017, avant de trouver une manière de mieux contourner le caractère de la RC213V cette année, où il n'a enregistré pour le moment "que" 12 accidents dans le cadre des Grands Prix. Lorenzo, quant à lui, en est à sept, soit un peu moins que durant sa saison de découverte de la Ducati, déjà mouvementée, bien qu'il n'ait cette fois disputé que 14 Grands Prix contre 18 à l'époque. Mais rechercher la limite comme peut le faire son voisin de stand, très peu pour lui.

"C'est sa façon de faire, et il a remporté comme ça six titres de Champion du monde MotoGP, alors ça fonctionne et on ne peut pas dire que ça n'est pas une bonne manière de faire pour gagner le titre", observe le pilote majorquin. "Personnellement, ça n'est pas ma manière de faire, cela ne l'a jamais été avec aucune moto durant ma carrière, et ce même si je suis souvent tombé et que je me suis souvent blessé − plus que lui, bien que je sois moins tombé. Mais c'est sa manière de faire et ce en quoi il croit. Comme on a pu le voir au cours de l'Histoire de la moto, on peut gagner des courses et des titres de nombreuses façons différentes."

Pour ne rien arranger à ses affaires, Lorenzo doit non seulement découvrir la Honda et ce caractère si "critique" tel que le décrit son acolyte, mais aussi composer avec une version 2019 qui ne semble convenir qu'à Márquez, les changements apportés au moteur ayant rendu le bolide bien plus traître encore sur l'avant. Les différences de styles entrent alors en jeu et permettent au #93 non seulement de sauver bien des situations avec des astuces de funambules qui n'appartiennent qu'à lui, mais aussi de tellement performer qu'il en domine outrageusement la saison.

"Il a une manière de contrôler la moto qui est complètement différente de celle des autres pilotes. Il connait la moto, normalement il a une moto très basse et avec son coude il a trouvé une technique pour éviter beaucoup de chutes. C'est spectaculaire à voir en vrai quand on est en piste, autant qu'à voir à la télévision", concède Lorenzo.

"On a réussi à diminuer le nombre de chutes, surtout parce que j'ai réussi à piloter d'une manière différente", confirme Márquez. "J'ai pu moins forcer en entrée de virage et plus me servir de la sortie. Il faut quand même toujours progresser là-dessus, car j'attaque toujours autant et, certes, je tombe moins, mais le nombre de sauvetages que j'ai dû faire... C'est là que nous devons continuer à travailler car nous avons fait un pas en avant mais ça reste critique au niveau du pneu avant en fin de freinage."

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"Je pense que le moteur 2019 génère des difficultés en entrée de virage, si bien que cela ne procure pas au pilote les mêmes sensations sur l'avant", explique encore le #99 à Motorsport Magazine. "C'est la raison pour laquelle j'ai eu de grosses chutes, en perdant l'avant à grande vitesse. Mais certains pilotes, qui pilotent plus avec la roue arrière, comme Marc, ont eu moins de difficultés avec la moto."

Sa saison 2019 étant, depuis longtemps déjà, gâchée, Lorenzo renouvelle à présent son souhait de voir la donne changer avec la version 2020 de la Honda, qu'il testera la semaine prochaine. "J'espère que la nouvelle moto résoudra ces aspects négatifs et je pense que Honda comprend ce qu'ils doivent faire pour résoudre les problèmes. Je ne suis pas le seul à le dire, Cal [Crutchlow] et même Marc disent plus ou moins les mêmes choses. Nos commentaires ne sont pas opposés, ils sont assez similaires. La seule différente, c'est que Marc gagne et que l'on est très, très loin ! Mais savoir où se situent les problèmes et pourquoi on tombe c'est une chose, et les régler en piste en est une autre."

Avec Michaël Duforest

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