Losail : un test sur le mouillé qui laisse des questions en suspens
Un nouveau roulage pourrait avoir lieu pendant le Grand Prix du Qatar, si la pluie s'invite à nouveau dans le désert.
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Gold and Goose / Motorsport Images
La dernière soirée du test officiel de Losail a pris une tournure un peu particulière, ce samedi, puisque l'ultime heure a été dédiée à l'arrosage de la piste avant que les pilotes MotoGP ne remontent sur leur machine pour aller tester ces conditions, inédites pour eux.
Si la pluie s'est déjà invitée à plusieurs occasions sur le Losail International Circuit dans le cadre d'un Grand Prix, et pas plus tard que l'an dernier, jamais encore les titulaires n'avaient pu expérimenter de rouler sur ce bitume humide et sous le feu des projecteurs qui en illuminent le moindre recoin. Il s'agissait donc pour les instances dirigeantes de recueillir leurs commentaires quant à l'adhérence de la piste et la visibilité dans ces conditions.
En marge de ce roulage d'une demi-heure, Loris Capirossi et Franco Uncini étaient à l'écoute du moindre feedback donné par les pilotes à leur retour au stand. Charge à eux désormais d'en tirer les conclusions, toutefois Capirossi l'admet, les avis sont partagés. Surtout, ce test bien qu'essentiel n'est pas encore parfaitement représentatif puisque d'aucuns pressentent qu'une véritable averse pourrait altérer encore un peu plus la visibilité.
"C'est un petit peu compliqué, parce que chaque pilote a une opinion différente", indique le conseiller à la sécurité du MotoGP auprès du site officiel. "Certains pilotes ont dit que ça allait, qu'il n'y avait pas de gros problème, mais le souci c'est que certains pilotes s'interrogent en cas de véritable pluie, puisque cette fois la piste était mouillée artificiellement."
"Nous devons penser à ce qu'il nous faut faire pour le week-end de course. Je pense que nous allons peut-être décider avec la direction de course que, si jamais nous avons de la pluie en essais, nous ferons un nouveau test afin de comprendre ce qu'il en serait en cas de véritable pluie."
"Pour le moment, ce test est utile pour comprendre les opinions", poursuit Loris Capirossi, qui a lui-même fait un test similaire l'an dernier avec Franco Uncini. "Certains disent que ça va, d'autres que c'est du 50-50. Nous devons y réfléchir très attentivement", assure-t-il. "Nous devons en parler à nouveau ensemble, peut-être faire un autre test pendant le week-end de course."
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