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Le choc de l'annonce, puis l'ennui : Márquez décrit sa convalescence

Légèrement amaigri, le bras balafré par une cicatrice impressionnante, Marc Márquez a livré une longue interview dans laquelle il décrit notamment ses deux premiers mois de convalescence après la blessure qui l'a mis sur la touche cette saison.

Interview de Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Repsol Media

Absent depuis deux mois, Marc Márquez poursuit actuellement sa convalescence après un mois de juillet très mouvementé. Alors que le championnat débutait enfin après l'arrêt forcé imposé par le COVID-19, le Champion du monde en titre avait à la fois affiché une aisance déconcertante lors du premier Grand Prix, mais aussi subi un highside qui allait avoir de lourdes conséquences.

Opéré deux jours plus tard pour une fracture de l'humérus droit, il avait tenté un retour dès le week-end suivant, avant de renoncer. Mais c'est quelques jours plus tard que le coup de tonnerre avait retenti : un banal geste de la vie quotidienne avait fait céder la plaque posée pour fixer sa fracture, menant dès lors l'Espagnol à un changement d'approche radical. Depuis, la prudence est de mise et ses délais de récupération se sont considérablement rallongés, annoncés le mois dernier comme pouvant être encore de deux à trois mois.

"Trois mois, c'est beaucoup. Quand j'étais avec les médecins, on a essayé de comprendre et d'écouter différentes opinions, différents docteurs, et ils ont parlé d'environ trois mois. Au début, c'est un choc pour un pilote", admet Marc Márquez dans une longue interview réalisée cette semaine par son employeur.

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Le champion espagnol avoue l'ennui qui s'est emparé de lui durant cette pause forcée, alors qu'il ne pouvait ni courir ni s'entraîner. "Regarder les courses depuis la maison est le plus difficile. On regarde les essais et les courses et on aimerait être là-bas", concède-t-il. "Du point de vue mental, ça a été dur au début. Je n'avais rien à faire à la maison, les jours ont été très, très longs, et mêmes les heures, mais maintenant j'ai un plan pour chaque jour. Je fais deux séances de physio et ensuite je m'entraîne aussi à la gym pour le bras gauche, les jambes et un peu de cardio."

"D'un point de vue mental ça va donc beaucoup mieux désormais. Le moment où je souffre le plus c'est pendant les week-ends de course parce que ça n'est pas facile de regarder la course et toutes les séances à la TV. Mis à part ça, je peux dire que je suis heureux à présent, car je sens déjà que j'ai avancé."

Si son état d'esprit s'améliore, c'est l'une des conséquences directes de ses progrès physiques, alors qu'il vient tout juste de relancer doucement la machine. "Je suis dans une période où je commence à ressentir de grandes avancées avec mon corps. Chaque jour et chaque semaine, je sens donc quelque chose de différent. Les trois premières semaines ont été identiques les unes aux autres, parce que je ne ressentais rien, aucune amélioration. Mais maintenant je commence à sentir des progrès, on commence à travailler à la gym, je commence à m'entraîner."

Où est-ce que j'en suis ? Je ne sais pas. Je sais que me rapproche du moment où je remonterai sur une moto, mais je ne sais pas si ce sera dans un mois, deux semaines ou deux mois. C'est mon corps qui donnera la réponse.

Marc Márquez

"Physiquement, je suis actuellement dans une bonne période, mais je suis bien sûr loin d'être à mon niveau normal. La semaine dernière j'ai commencé à courir et à faire du vélo. En ce qui concerne le cardio, les jambes et mon bras gauche, ma condition est assez bonne, mais pour ce qui est du bras droit j'ai encore besoin de beaucoup progresser. On commence à faire plus d'exercices. J'ai hâte de commencer à pousser un peu plus à la gym, mais pour le moment il faut respecter le timing et simplement que je me montre patient."

Ne pas brûler les étapes

La semaine dernière, Marc Márquez a repris l'exercice en extérieur, d'abord du running puis du vélo. "Je m'attendais à ce que ce soit bien pire, parce que pendant quatre ou cinq semaines je n'ai rien fait d'autre qu'être assis dans le canapé à regarder la TV. Mais dès le premier jour où j'ai commencé à courir je me suis bien senti et j'ai commencé à voir des progrès, et pareil avec le vélo", explique-t-il. S'il admet qu'il était "détruit", "les jambes complètement vides", au lendemain de cette reprise, les progrès n'ont pas tardé. "La base est là. D'un point de vue physique, je me sens prêt à revenir, mais concernant mon bras spécifiquement, pas encore."

"Le plus difficile, c'est le muscle du bras droit, mais même à ce niveau-là c'est mieux que ce à quoi je m'attendais. Le muscle est encore là, il travaille bien. Le plus important, c'est que tous les mouvements soient OK, et petit à petit avec mon kiné on va commencer à travailler dur pour améliorer cela, en suivant les bonnes étapes avec le bon timing", poursuit le pilote espagnol, accompagné par son préparateur qui s'est tout bonnement installé chez lui pour lui prodiguer un suivi minutieux.

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Les progrès se font peu à peu sentir, au point que les protections placées sur le bras meurtri du pilote Honda sont progressivement allégées. "Au début j'en avais beaucoup, de la main jusqu'au haut du bras, et c'était complètement rigide. Ensuite, petit à petit, on a utilisé cette protection en carbone que vous avez pu voir sur les réseaux sociaux, qui va du coude à l'épaule. Et maintenant, dans la vie normale, je n'utilise plus rien. Il n'y a que pour les entraînements, et surtout quand je fais du vélo, que j'utilise cette protection en carbone parce qu'elle maintient l'os et le bras en place un peu mieux. Je commence à oublier ces protections et j'espère que la semaine prochaine on pourra les enlever dans tout ce que je fais."

Je commence à me sentir prêt, mais c'est là que ça devient un peu dangereux parce que quand on se sent prêt on veut en faire de plus en plus.

Marc Márquez

"L'entraînement m'a manqué, surtout les deux premières semaines, mais ce qui m'a le plus manqué c'est d'être sur une moto", admet Marc Márquez. "J'espère maintenant pouvoir remonter bientôt sur une petite moto, ou quelque chose comme ça, mais pour le moment il faut simplement respecter le processus et les timings donnés par les médecins. Je commence à me sentir prêt, mais c'est là que ça devient un peu dangereux parce que quand on se sent prêt on veut en faire de plus en plus. Il faut juste que j'essaye de comprendre ce que mon corps me dit."

"Où est-ce que j'en suis ? Je ne sais pas. Je sais que me rapproche du moment où je remonterai sur une moto, c'est le plus important. Je sais qu'on est en bonne voie, mais je ne sais pas si je serai sur la moto dans un mois, deux semaines ou deux mois. Je ne sais pas ça, c'est mon corps qui donnera la réponse."

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