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Incertain de sa guérison, Marc Márquez a connu un hiver difficile

Deux mois et demi après la chute qui lui a valu des troubles de la vision, Marc Márquez assure se sentir bien mieux, mais reste incertain de pouvoir prendre part aux essais de pré-saison début février en Malaisie.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Marc Márquez admet que l'incertitude qui a pesé sur son avenir de pilote ces dernières semaines a été un nouveau moment difficile à traverser pour lui. Quinze mois après sa blessure du bras, survenue pendant le premier Grand Prix de la saison 2020 et qui a, en cascade, grandement perturbé les deux championnats suivants, le pilote espagnol a en effet subi une chute à l'entraînement, fin octobre 2021, qui l'a une nouvelle fois contraint de s'arrêter. Victime de troubles de la vision, il a revécu le cauchemar de 2011, lorsqu'un problème comparable de diplopie avait failli stopper sa carrière.

Lors d'une rencontre avec la presse ce vendredi, le champion espagnol a expliqué que les médecins qu'il a consultés ignoraient eux-mêmes combien de temps il lui faudrait pour se remettre de cette blessure à l'œil. Aucune éventualité n'était alors exclue, y compris celle de ne plus jamais pouvoir remonter sur une moto.

"Il est certain que la guérison d'une blessure comme celle-ci, qui touche la vision, n'est pas une chose avec laquelle on peut jouer. Soit vous avez une vision claire, soit vous ne l'avez pas. C'est oui ou non", rappelle Marc Márquez. "Donc, à partir de là, bien sûr, je suis le premier à vouloir rouler dès le lendemain quand je suis blessé, mais d'expérience… Il y a dix ans, en 2011, c'était exactement la même situation : on ne sait pas et on ne peut pas dire. Et le médecin ne m'a pas dit 'vous irez [bien] dans trois mois, six mois ou un mois'. C'est quelque chose que même les médecins ne savent pas. Donc, c'était compliqué, mais petit à petit, c'est allé mieux."

"Mais quand vous avez ce genre de blessure, tout est possible. La chirurgie est possible, le temps est [une option de guérison] possible et la possibilité de ne pas faire de moto existe aussi. Donc, ça a été difficile et ça a été une période difficile parce qu'on ne connaît pas son avenir. Mais le mois dernier, j'ai commencé à aller de mieux en mieux. Quand j'ai commencé à me sentir mieux, il y a une semaine, je me suis remis à faire un peu de vélo, puis j'ai commencé à faire du VTT et je me suis senti bien. Ça allait de mieux en mieux. Et cette semaine, quand j'ai passé la visite de contrôle avec le médecin, il a confirmé cette sensation et m'a autorisé à faire de la moto."

Une présence non confirmée pour le test de Sepang

Après ce qui a été décrit comme "une nette amélioration" de son état, Marc Márquez a ainsi repris l'entraînement à motocross pour une séance qui lui a donné des sensations "plus qu'optimistes" selon Honda. La prochaine étape consistera à rouler sur asphalte, cependant le pilote espagnol n'est pas encore confirmé pour le test de Sepang, qui aura lieu les 5 et 6 février.

Sans exclure qu'il y soit présent, le #93 a précisé : "Je veux essayer de passer plus de jours [sur une moto] et je veux essayer de le faire sur un circuit de Grand Prix, pour voir, parce que je veux être sûr à 100% que quand j'entamerai la pré-saison, ce sera réglé et que je serai prêt à faire une saison normale."

Il y a dix ans, pour une blessure comparable, Marc Márquez avait dans un premier temps observé trois mois de repos avant de devoir être opéré. Il n'avait pu reprendre le guidon que cinq mois après son accident. Cette fois, il estime peu probable d'avoir besoin d'une intervention plus tard, mais n'en sera pas certain tant qu'il n'a pas piloté de moto de circuit et évalué les réactions de son œil à grande vitesse.

"Bien sûr, si je fais de la moto, c'est parce qu'il semble que l'opération ne sera pas nécessaire", souligne-t-il. "Bien sûr, si je pilote une moto, c'est parce que j'ai une vision parfaite. Mais pour le moment, je suis les conseils du médecin. Il veut voir, en faisant un test d'un jour sur un circuit de Grand Prix, à une vitesse élevée et seul, avec beaucoup de tours, si j'aurai un problème ou pas quand je serai fatigué."

"Je veux donc évaluer, et mon médecin veut évaluer tout cela avant de me permettre de participer au test de la Malaisie. Dès que je me suis blessé, on a adopté une approche conservatrice. Petit à petit, le temps règlera tout. Si ça n'est pas le cas, il faudra opérer, mais il semble que le temps œuvre de la bonne façon et que tout va bien. Donc, apparemment, on n'aura pas besoin d'une autre opération. J'espère que je n'aurai pas besoin d'une autre opération pour ma vision."

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