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De retour en première ligne, Márquez ne se voit pas favori

Bien qualifié et performant depuis le début du week-end, Marc Márquez espère jouer les premiers rôles au GP des Amériques, mais prévient que plusieurs pilotes ont un meilleur rythme que le sien.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Marc Márquez a retrouvé la première ligne à Austin, 441 jours après la précédente, déjà une troisième place au GP de Valence. Jamais le sextuple Champion du MotoGP n'avait été aussi performant sur un tour depuis son retour à la compétition, même le week-end de sa victoire au Sachsenring ou quand il s'est battu pour la tête à Alcañiz. Tous les signaux semblent donc au vert en vue de la course, d'autant plus que Márquez a l'habitude d'être plus performant dans cet exercice cette année et que les conditions attendues dimanche pourraient le favoriser.

"Je suis content d'être en première ligne", a confié le pilote Repsol Honda en conférence de presse. "On sait que notre point faible est le rythme sur un tour en qualifications. On a réussi à bien gérer ça. La course sera longue. Il faudra gérer les pneus, la moto, les bosses, mais aussi ma condition physique. On verra. Il fera plus chaud. Je me sens mieux quand il fait plus chaud. Je n'aime pas les températures fraîches dans la matinée, tout est plus 'brut', ça bouge plus. Quand ça devient plus doux, c'est là que je commence à prendre du plaisir. On verra si on peut prendre un bon départ demain, bien chauffer les pneus dans les premiers tours, et on verra la deuxième partie de la course."

Márquez a un bon rythme à chaque séance depuis le début du week-end mais celui qui a remporté six des sept courses disputées par le MotoGP à Austin ne se voit pas favori : "Évidemment, le rythme de course est bon, mais certains en ont un meilleur que moi. Miller par exemple. Il part de la dixième place mais il peut remonter et gagner la course parce qu'il a un très bon rythme. On verra. Heureusement pour moi, je suis bon dans les freinages sur le côté gauche donc je peux bien gérer ça."

Marc Márquez a justement évité d'aider Jack Miller à la fin de la Q2. Il menait un groupe de plusieurs pilotes, dont l'Australien, et a renoncé à une nouvelle prise de risque inutile qui aurait au passage pu donner un avantage à son rival : "On était rapides dans le premier secteur mais je me suis dit 'Ok, si Jack n'attaque pas, je ne vais pas attaquer, parce que j'ai déjà pris assez de risques avec le premier pneu, je ne veux pas en prendre plus'. Au tour suivant, on n'a pas eu le temps [de faire une dernière tentative], pour cinq ou six secondes. Mais c'était bien comme ça. J'aurais pu faire mieux mais il fallait bien gérer le risque, surtout sur ce circuit."

Cette situation est un signe de la bonne forme de Marc Márquez, en mesure de donner une roue alors qu'il a plutôt eu l'habitude d'en chercher une récemment, ce qui a pu susciter un certain agacement chez ses adversaires. À Austin, Márquez n'a besoin d'aucune aide : "J'essaie juste de faire mon travail à chaque fois et d'être au meilleur niveau. Parfois, ça veut dire trouver une aspiration, parfois de piloter d'une façon ou d'une autre."

"Sur cette piste, je me sens bien. Quand j'attaque, le chrono arrive. Quand je suis plus lent, je sais pourquoi. En fait, c'est parce que je ne souffre que dans trois virages. Sur le reste de la piste, je peux rouler avec mon style et c'est positif. À Misano par exemple, c'était l'opposé : je souffrais sur tout le circuit et je n'étais à l'aise que dans trois virages. C'est parce que ce sont des virages à gauche, c'était mon point fort et maintenant il y a une différence encore plus grande, en raison de ma blessure."

Avant de se rendre à Austin, Márquez a promis une célébration très américaine en cas de victoire, manger un donut sur le podium. Malgré les réserves qu'il émet sur ses chances, il est paré à toute éventualité. "D'abord, je dois gagner : si je ne gagne pas, je ne le mangerai pas !" s'est amusé l'Espagnol. "C'est le deal. Mais on les a déjà achetés, au cas où ! Ce n'est pas cher, donc si je gagne je le mangerai sur le podium, mais si je ne gagne pas et que je suis sur le podium, je le mangerai quand même dans l'hospitalité, parce que ça sera un bon résultat. C'est une autre forme de motivation !"

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