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Le jeu de dominos se poursuit parmi les chefs mécaniciens

Honda, Yamaha, Suzuki, Aprilia... Les marques constituent leurs binômes pilote-ingénieur en vue de la saison prochaine.

Joan Mir, Marc VDS

Joan Mir, Marc VDS

Gold and Goose / Motorsport Images

Après le marché des pilotes, celui des chefs mécaniciens se poursuit actuellement dans les coulisses du MotoGP. En ce sens, la nouvelle qui a le plus fait les gros titres ces derniers jours est celle du retour d'Esteban Garcia aux côtés de Maverick Viñales, signifiant par la même occasion l'éviction de l'expérimenté Ramon Forcada.

Alors que Honda doit aussi de son côté officialiser le nom du futur ingénieur de sa recrue star, Jorge Lorenzo, il s'avère que la gestion des ingénieurs se fait de façon bien distincte entre Yamaha et Honda.

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Chez la marque d'Iwata, un ingénieur ou un technicien qui cesserait de travailler avec l'un des deux pilotes officiels sortirait aussi du giron du constructeur et devrait ensuite trouver un accord direct avec l'une des équipes satellites pour espérer poursuivre son travail sur une moto de la même marque. Il se pourrait cependant qu'une exception soit faite dans le cas de Ramon Forcada, qui pourrait être placé aux côtés de Franco Morbidelli à la suite de son remplacement auprès de Maverick Viñales.

Honda a eu pour habitude de procéder différemment, comme avec Christian Gabarrini, qui avait travaillé chez LCR et Marc VDS après le départ de Casey Stoner, qu'il avait secondé chez Repsol Honda. De même, après avoir été l'ingénieur de Dani Pedrosa, Ramon Aurín a lui aussi rejoint Jack Miller puis Takaaki Nakagami. Il pourrait désormais revenir chez Repsol – où il opérait déjà en 2006 lors du titre de Nicky Hayden dont il était alors le responsable de télémétrie – pour accueillir les débuts de Lorenzo. Le pilote majorquin pourra également compter sur Juan Llansá, le seul de ses mécaniciens l'ayant suivi de Yamaha à Ducati il y a deux ans.

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Ramon Forcada
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team, et Ramon Aurin, son ingénieur

Deux ou trois options pour Aleix Espargaró

Ramon Forcada a par ailleurs refusé une offre de la part d'Aprilia, qui lui proposait de travailler l'an prochain aux côtés d'Andrea Iannone, lorsque celui-ci rejoindra la marque de Noale en provenance de Suzuki. De l'autre côté du stand Aprilia, alors que Marcus Eschenbacher le quittera pour rejoindre Johann Zarco l'an prochain, Aleix Espargaró a fait savoir qu'il évaluait "deux ou trois options" pour trouver un nouvel ingénieur, lequel devrait être espagnol ou italien afin de faciliter les échanges avec la direction de l'équipe et de la marque.

À l'instar de Ramon Forcada, nombreux pourraient être les nouveaux-venus au sein de la future formation satellite de Yamaha, laquelle sera gérée par le circuit de Sepang (SIC) en s'appuyant sur l'actuel team Ángel Nieto : cette nouvelle organisation a d'ores et déjà conduit Jorge Martinez à informer nombre de ses employés qu'ils devraient trouver une autre équipe pour l'an prochain.

En ce sens, Francesco Carchedi, actuel ingénieur de piste de Karel Abraham, a trouvé sa prochaine destination, puisqu'à partir de 2019 il rejoindra Suzuki. Il sera en charge d'accompagner Joan Mir dans ses débuts en catégorie reine.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing

Garcia, de Smith à Viñales

En annonçant à Brno qu'il allait travailler l'an prochain avec Esteban Garcia, Maverick Viñales se disait particulièrement heureux de retrouver un chef mécanicien qui avait su lui faire exprimer le meilleur de lui-même en 2013, année de son titre en Moto3. Un compliment que pourrait également formuler Bradley Smith, qui travaille actuellement avec l'Espagnol chez KTM.

"C'est une opportunité fantastique pour lui. Je pense qu'il a montré sa capacité d'adaptation avec son travail ici, chez KTM. Il n'a pas peur de rentrer dans le vif du sujet dans un moment difficile. On va dire qu'au milieu de l'année dernière, j'étais un navire en plein naufrage", reconnaît Smith. "Il a totalement changé ma situation, et je pense qu'il aidera Maverick et Yamaha à se reprendre aussi et à être plus compétitifs."

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Le pilote KTM constate que son chef mécanicien l'aide grâce aux processus qu'il met en place dans leur travail, le fruit d'une expérience riche et variée. "Il a une vision fantastique de la course moto", souligne-t-il. "Il a travaillé avec beaucoup de pilotes différents, plus de 50 je crois, même ces dernières années, du championnat d'Espagne au Moto3, MotoGP… Plus de 50 pilotes oui. Il les collectionne ! Il a cette capacité à établir une connexion avec le pilote, et c'est ce dont vous avez besoin parfois. On a d'incroyables ingénieurs partout dans l'équipe, et parfois il faut une connexion humaine, quelqu'un qui vous inspire, qui vous dise les choses, qui vous recadre, quelqu'un avec qui vous avez une bonne connexion, et ça donne un bon chef mécano."

Avec Michaël Duforest

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