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Márquez attendait beaucoup plus de Quartararo et Dovizioso

Marc Márquez misait sur Andrea Dovizioso et Fabio Quartararo pour lui succéder au championnat, mais s'étonne de ne pas les voir prendre le pouvoir de façon nette.

Marc Marquez, Repsol Honda Team, en conférence de presse

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Bloqué à la maison depuis deux mois, Marc Márquez vit une expérience nouvelle, et frustrante, en suivant les Grands Prix depuis son canapé. Mais c'est aussi avec circonspection qu'il observe la lutte pour sa succession, une course au titre inédite qui durant la première moitié du championnat n'a laissé se dessiner que de très légers écarts entre de nombreux pilotes qui, à ce stade, sont toujours en lice pour faire main basse sur les lauriers.

"Regarder les courses depuis la maison est le plus difficile, parce qu'on regarde les essais et les courses et on aimerait être là-bas. Et puis en voyant que le niveau est si égal, avec beaucoup de vainqueurs différents pendant la saison, et que [le leader] n'a que 84 points après autant de courses, on est encore plus motivé à l'idée de revenir. Mais les délais sont ce qu'ils sont", souligne Márquez.

"Ça me parait étrange de n'être qu'à 84 points du leader après sept courses, alors que je n'ai aucun point ! C'est une saison étrange et personne ne semble vraiment faire la différence par rapport aux autres", observe-t-il, alors qu'aucun pilote ne se détache, dix d'entre eux étant encore contenus en 27 points au championnat après les sept premiers Grands Prix.

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"C'est étrange parce qu'il semble que personne ne veut gagner ! Personne ne veut être au sommet. C'est difficile à comprendre, même si quand on est pilote on peut un peu comprendre cela", suggère Márquez. "Être un pilote pour qui c'est fantastique et incroyable de gagner, c'est une chose. Mais quand on est le pilote qui a besoin de gagner, alors quelque chose change et on commence à avoir beaucoup plus de doutes car on ne sait pas si on doit attaquer ou plutôt défendre. Quand on est le pilote qui est deuxième, troisième ou quatrième et que l'on a quelqu'un devant soi, on n'a rien à perdre. On attaque et on pilote en étant plus en confiance car on n'a rien à perdre. Mais quand on est au sommet et que l'on doit gagner, c'est là que les doutes commencent à s'immiscer dans votre esprit, votre corps, et que ça devient plus difficile."

À demi-mot, Marc Márquez semble ici faire référence aux favoris que pourraient être Andrea Dovizioso ou Fabio Quartararo. Mais si lui-même les voyait en position de lui succéder le mois dernier, il admet désormais être quelque peu déçu de leurs performances.

"C'est difficile à dire", répond-il lorsqu'il lui est demandé qui sont ses favoris aujourd'hui. "C'est vrai qu'en Autriche j'avais dit Quartararo ou Dovizioso, mais franchement je m'attendais à plus d'eux. Surtout de la part de Quartararo. Je m'attendais à beaucoup plus parce qu'il a gagné les deux premières courses en affichant un niveau incroyable, et maintenant, je ne sais pas ce qui se passe. Il est très en difficulté, même sur ses points forts, les qualifs. Dovizioso est régulier, il est là, mais il a besoin d'être plus rapide s'il veut gagner le titre. Et puis on voit que Viñales est là, Mir aussi. Il y a huit ou neuf pilotes en 25 points, alors ce sera intéressant de voir comment se finira la saison."

Les sept premiers Grands Prix de cette saison si atypique ont vu six pilotes différents s'imposer, seul Quartararo réussissant à remporter plus d'une victoire. Quatre pilotes ont gagné pour la première fois, dont un rookie, et trois équipes satellites ont vu l'un des leurs se hisser sur la plus haute marche… Une situation rare, que salue Márquez : "Je pense que c'est bien pour le MotoGP et pour le show qu'une équipe satellite ait désormais une moto officielle et que la moto puisse gagner beaucoup de courses. C'est bien, parce qu'une équipe satellite a alors un bon objectif pour la saison et pour les courses, ils se battent. Pour les sponsors et toutes ces choses-là, c'est beaucoup mieux."

Le championnat entre cette semaine dans sa seconde moitié, alors que la saison doit se clore dans deux mois. "Le MotoGP va maintenant courir à une heure à peine de chez moi. Ce sera étrange, mais c'est de toute façon une situation étrange", concède le pilote catalan, qui fait savoir qu'il aimerait disputer le Grand Prix du Portugal, dernière manche de la saison. "C'est la première fois que je vis cette expérience dans ma carrière. Il est vrai que dans la carrière d'un athlète, quel que soit le sport, quand on passe 15 ans à la limite, il y a la possibilité que ça arrive sur une année. On va essayer de revenir le plus vite possible. La motivation est toujours là."

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