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Márquez : "De plus en plus compétitifs, mais ce n'est pas facile"

L'Espagnol a de nouveau suivi un programme de tests particulièrement fourni ce dimanche, mais nécessaire pour permettre à son équipe de s'affirmer comme la valeur dominante en ce début d'année.

Marc Márquez, Repsol Honda Team

Marc Márquez, Repsol Honda Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Marc Márquez, Repsol Honda Team
Marc Márquez, Repsol Honda Team
Marc Márquez, Repsol Honda Team
Marc Márquez, Repsol Honda Team
Marc Márquez, Repsol Honda Team, reçoit un cadeau d'anniversaire de son équipe pour ses 25 ans
Marc Márquez, Repsol Honda Team
Marc Márquez, Repsol Honda Team
Marc Márquez, Repsol Honda Team
Marc Márquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team, avec le Dr Angel Charte, directeur médical du MotoGP, et le Dr Michele Zasa, directeur Clinica Mobile
Marc Marquez, Repsol Honda Team, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team

Après s'être fait un petit plaisir hier en signant le meilleur temps sur le circuit de Buriram, Marc Márquez a repris son travail de fond ce dimanche. L'Espagnol s'est ainsi de nouveau montré le plus assidu en piste, avec 97 tours bouclés, preuve que Honda ne part pas gagnant en ce début de saison malgré de premiers tests qui poussent à l'optimisme.

"Nous devenons de plus en plus compétitifs, mais ce n'est pas facile", insiste le numéro 93, qui a vu son coéquipier Pedrosa lui damer le pion au poste du pilote le plus rapide chez Honda. "Nous avons fait 96 tours hier, 97 aujourd'hui. Nous travaillons beaucoup. Je me sens bien avec la moto. Bien sûr si vous regardez les temps au tour nous sommes plus lents qu'hier, mais nous n'avons pas fait de time attack, nous continuons simplement d'essayer d'apprendre et de comprendre en particulier le carénage et différentes choses."

Test d'un nouveau bras oscillant

Il est clair que tout ce travail n'est pas feint, et ne constitue en rien un excès de zèle dans le clan japonais. Ce dimanche, la marque à l'aile dorée a ainsi étrenné un nouveau bras oscillant, en carbone, et les premiers retours sont plutôt mitigés contrairement à ce que pourraient laisser penser les références chronométriques.

"C'est différent. Nous sommes en train d'essayer d'analyser", reprend Márquez. "[Il y a] des points positifs, des points négatifs, mais nous l'essayons sur différents circuits, pas toute la journée, et ensuite nous sommes capables de faire de bonnes comparaisons et de prendre de bonnes décisions pour l'avenir car nous ne sommes pas à 100% sûrs. Il [le bras oscillant en carbone] fait vibrer un peu plus la moto, mais le grip est un peu meilleur, mais encore une fois avec le pneu usé cela vibre trop."

Si en Malaisie, Honda avait concentré ses efforts dans l'évaluation de plusieurs configurations moteur, le choix concernant le bloc propulseur semble dorénavant arrêté si l'on en croît le Champion du monde en titre, même s'il reste à voir le comportement de celui-ci au Qatar, dans des conditions différentes de celles rencontrées à Buriram.

"Nous allons essayer au Qatar, ce sont les derniers tests, et ensuite il faut décider du moteur [retenu pour l'ensemble de la saison 2018]", détaille le pilote Honda. "Il semble que nous ayons déjà décidé du moteur, c'est l'un de ceux que nous avons utilisés ici, la dernière spécification que Honda a apportée en Malaisie."

Avec une température plus fraîche à Losail, le mélange air-carburant devrait logiquement s'en trouver davantage enrichi, et déboucher sur une plus grande explosivité. Un paramètre qui n'a pas échappé à Márquez, qui se plaint déjà en l'état actuel des choses d'une trop grande agressivité de son V4.

"Le caractère du moteur est encore quelque chose que nous devons améliorer", reconnaît l'Espagnol. "Nous ne pouvons pas oublier que nous sommes sur un circuit très chaud, et qu'au Qatar, dans la nuit ce sera vraiment froid. Là nous verrons comment est le caractère du moteur, car il est toujours dans certains domaines trop agressif."

L'Ibère demeure cependant optimiste quant aux chances de voir sa RC213V progresser dans ce domaine, au vu de l'implication toujours aussi irréprochable des équipes de Honda. "Mais nous travaillons sur cela. La bonne chose qui me rend heureux, c'est que l'usine travaille très vite cette année. Je sens que l'atmosphère est différente et c'est quelque chose d'important."

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