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Régularité vs épaule fragile : les points forts et faibles de Márquez

Le Champion du monde 2018 sait que sa capacité à se montrer compétitif sur l'ensemble des circuits a joué en sa faveur face à la concurrence. Au final, il ne retient qu'un point faible ayant légèrement assombri son parcours cette année, bien peu au regard de sa formidable régularité.

Le Champion du monde 2018, Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Sacré Champion du monde à trois courses de la fin de la saison, Marc Márquez concède n'avoir eu qu'un point faible cette année : une épaule fragile, qui a fait des siennes précisément alors qu'il fêtait ce nouveau sacre, dimanche en bord de piste. L'image a fait le tour du monde : après avoir été félicité par Scott Redding, l'Espagnol a dû s'allonger au sol pour que ses proches remettent en place cette épaule gauche, qui a tendance à se déboîter un peu trop facilement depuis plusieurs années maintenant.

"J'étais très heureux, je suis arrivé là-bas, je ne savais rien des festivités prévues, j'ai fait des burn-out, j'étais hors de contrôle ! Et puis Scott s'est arrêté, je l'ai eu sur moi et j'ai senti quelque chose d'étrange… et mon épaule s'est déboîtée ! Je me suis allongé par terre et mon frère et José l'ont remise en place", raconte Márquez.

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On avait déjà assisté à une scène étonnante lorsque l'Espagnol, après avoir chuté en essais en Autriche en 2016, avait remis son épaule déboîtée en place en bord de piste. L'incident est si récurrent que le pilote sait qu'il va devoir se pencher sur la question quand le championnat sera terminé. "Ça n'est pas la première fois. Ça a peut-être été mon point faible de la saison", avoue-t-il. "Pendant la saison, je l'ai déboîtée de nombreuses fois à l'entraînement, à la maison. Alors en décembre, il va falloir que je fasse un pitstop chez le Dr Mir et pour l'année prochaine ce sera parfait."

Jerez et Le Mans, le tournant du championnat

Márquez peut en effet juger qu'il s'agit là de son seul point faible du moment, car sportivement il a réalisé une saison quasi parfaite. En remportant le titre dès sa première balle de match, il a ajouté une huitième victoire au compteur d'une saison décidément très riche. "Quand je regarde [le championnat] et que je vois 20, 25, 20, 25… On essaye de travailler très dur pendant la pré-saison pour obtenir cette régularité", explique le pilote Honda.

"C'est ce que j'ai appris de Dovi l'année dernière, il a été très bon pour gérer les situations. Cette année, on a fait du très bon boulot avec le HRC et toute l'équipe. Parfois, je donne un peu plus à la moto et, parfois, c'est elle qui m'en donne un peu plus. Ce compromis fait que nous avons été très réguliers pendant toute la saison. Franchement, je n'ai été en difficulté qu'au Mugello. C'est la seule grosse faute que j'ai commise cette saison, mis à part ça j'ai réussi à être très régulier et ça a été la clé."

Le Champion du monde 2018, Marc Marquez, Repsol Honda Team

Parti à la faute lors du GP d'Italie, Marc Márquez n'y a pas marqué de points même s'il est parvenu à rallier l'arrivée. À ce score vierge s'ajoute celui de l'Argentine, où il a été pénalisé, et ce sont les seuls points noirs dans son parcours 2018, les autres courses lui ayant toutes valu de monter sur le podium.

Sa compétitivité a été complétée par les faux-pas de la concurrence, et en ce sens le printemps a été déterminant. "Dès la première course, j'ai vu que Ducati était la moto et l'équipe qu'il faudrait affronter pour le titre. Mais, ensuite, je crois que Jerez et Le Mans ont été les points importants : j'y ai gagné deux courses de suite, alors que Dovi et Lorenzo sont tombés et n'ont pas fait de beaucoup points. À ce moment-là, j'ai augmenté mon avance, or quand vous avez beaucoup d'avance tout devient plus facile. Ça a été la clé de la saison. Et puis bien sûr j'ai réussi à être rapide sur toutes les pistes. Quand j'ai eu une course difficile, je l'ai terminée deuxième ou troisième, c'était bon signe."

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"Cette année, je me sens peut-être plus mûr, et on semble avoir commencé avec une moto déjà plus compétitive. L'année dernière, mes sensations avec la moto n'étaient pas très bonnes au début, je suis souvent tombé, or cette année j'ai essayé de gérer différemment et d'avoir un rythme régulier tous les week-ends, sur les différentes pistes. C'est un tout. Sans la moto, vous ne pouvez pas gagner, et sans l'équipe vous ne pouvez pas gagner. Je suis ici en train de fêter le titre, de parler avec vous [les journalistes], mais il y a beaucoup de personnes autour de moi. C'est ce que je dis : parfois la moto m'aide, parfois j'aide la moto, et parfois l'équipe nous aide moi et la moto, c'est le compromis le plus difficile à trouver."

 

Passé en tête du championnat à Jerez, précisément lors du carambolage dans lequel étaient tous deux impliqués les pilotes officiels Ducati, Marc Márquez n'a plus été rejoint au sommet de la hiérarchie et a continué à engranger de gros points qui, peu à peu, l'ont promis à un nouveau titre. Malgré le retour en force des Rouges cet été, et la remontée de Dovizioso au championnat, le nouveau couronnement du jeune Espagnol était attendu de tous.

"L'année dernière, ça a été beaucoup plus stressant", concède-t-il lui-même. "Je n'avais pas d'avance, la pression était plus forte et l'adrénaline a été différente quand j'ai remporté le titre à Valence. Je l'ai toujours dit : sur la dernière course, c'est différent. C'est beaucoup plus de pression, beaucoup plus stressant, l'adrénaline est différente."

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Une nouvelle fois sacré au Japon, comme en 2014 et en 2016, Márquez va maintenant s'efforcer de profiter au maximum de sa fin de saison, libéré de toute pression. "Bien sûr, pendant la seconde partie de la saison j'ai pu jouer avec mon avance mais ça n'est pas mon style. J'ai essayé de prendre du plaisir et sur les trois dernières courses c'est ce que je vais encore essayer de faire. Et quand est-ce que je prends du plaisir ? Quand je me bats pour la victoire !" Voilà qui promet !

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