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Márquez s'excuse : "Viñales a toutes les raisons d'être en colère"

Diminué physiquement, Marc Márquez estime qu'il n'avait pas d'autre choix que de prendre la roue de Maverick Viñales pour se qualifier aussi haut que possible. Dimanche, voir l'arrivée de la course sera son unique objectif.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Marc Márquez a provoqué la colère du stand Yamaha en cherchant ostensiblement la roue de Maverick Viñales en Q1, samedi au Mugello. Positionné dans le sillage de la M1, le pilote Honda a pu perturber son compatriote − même si celui-ci s'en défend − mais il a surtout profité de son aspiration pour signer le meilleur temps, tandis que Viñales, lui, a été éliminé aux portes de la Q2, ce qui le placera 13e sur la grille de départ du Grand Prix d'Italie.

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Interrogé sur cette tactique, à laquelle d'autres pilotes reprochent son manque de fair-play, Márquez a reconnu que Viñales avait toutes les raisons d'être en colère, sachant lui-même à quel point cela peut être perturbant, et il s'en est excusé auprès de lui.

"J'ai croisé Maverick et je lui ai parlé. Ces derniers temps, on s'est très bien entendu et c'est important. Je lui ai dit qu'il avait toutes les raisons du monde d'être en colère", a-t-il expliqué. "Il m'a demandé pourquoi et je lui ai dit que j'avais des limites et que je devais les compenser d'une manière ou d'une autre, suivre les pilotes et m'aider. J'ai essayé de ne pas le gêner et de lui laisser le champ libre, mais je comprends sa colère et le fait que cela l'ait dérangé. J'aimerais ne pas avoir ces problèmes, ça voudrait dire que je suis en bonne voie et que la situation est différente."

Revenu en avril après pratiquement neuf mois d'absence pour blessure, Marc Márquez n'est pas encore en pleine possession de ses moyens. Son humérus fracturé a beau s'être consolidé, il subit son manque de préparation physique et les douleurs diverses que cela lui engendre notamment au niveau de l'épaule droite. C'est cela qui justifie, selon lui, qu'il ait suivi cette stratégie.

"Ce matin, je ne me sentais pas trop mal, mais cet après-midi je me suis senti vraiment très mal", a-t-il expliqué. "Je me suis arrêté avant la fin des EL4 et j'ai dit à l'équipe : 'je ne sens pas la moto, je ne sens rien, il faut que je suive quelqu'un'. On a regardé la liste et le plus rapide était Viñales. On l'a choisi parce qu'il était le plus rapide. Si ça avait été un autre, on en aurait choisi un autre. Alors je l'ai suivi, c'était la tactique parce que c'était la seule façon pour moi de progresser."

"J'aimerais être à un autre niveau et dans une autre position pour pouvoir pousser aux avant-postes et que les autres me suivent, comme ça a souvent été le cas dans le passé. Mais ça n'est pas le cas", a-t-il regretté.

"Aujourd'hui, mes sensations générales étaient meilleures par rapport à hier, mais cet après-midi, j'avais moins de force dans le bras, or ici ça se ressent beaucoup dans les changements de direction. J'ai mal à l'épaule, mais hier j'avais aussi un peu de douleur dans le bras, et puis aujourd'hui j'ai commencé aussi à avoir mal dans le cou. C'est comme si tous les muscles autour de l'épaule travaillaient plus que la normale, et puis il y a aussi le fait que je ne suis pas aussi affûté que sur l'autre bras. Et alors ça empire, mais pas spécifiquement l'épaule ; tous les muscles autour de l'épaule, donc ça peut être le cou, le dos, le bras, le biceps, le triceps."

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Sitôt les qualifications terminées, Massimo Meregalli, team manager de l'équipe officielle Yamaha, en a appelé à une réaction de la direction de course, en vain. Marc Márquez, lui, a rappelé qu'il a agi dans les limites du règlement, bien que son attitude n'ait pas été très juste pour son adversaire.

"J'ai ressenti ça par le passé, alors je sais comment Maverick peut se sentir et c'est la raison pour laquelle je me suis excusé. Mais au final, ça reste dans les règles − c'est à la limite, mais dans les règles. Ce que j'ai fait, c'est d'essayer de trouver la situation parfaite pour être à 100% [de mon potentiel] et obtenir le meilleur résultat possible", s'est défendu le pilote Honda.

"S'il venait à être décidé de changer les règles et de pénaliser cela, d'autres stratégies naîtraient, comme en Moto3. Je connais les règles et j'ai joué jusqu'à la limite, mais en restant dans les limites. On m'a fait la même chose par le passé, moi aussi je l'ai fait par le passé et aujourd'hui je l'ai refait. C'est comme ça que l'on doit essayer de compenser nos limites, prendre une aspiration me permet de gagner du temps."

Qualifié 11e, Márquez aborde désormais la course avec des ambitions toujours aussi mesurées, conscient qu'il n'est pas en état pour viser haut sur une piste aussi exigeante physiquement. "C'est une course où il faudra juste finir, je m'en fiche si je prends trois points ou sept, ça ne change rien", a-t-il résumé. "Je sais où je me situe et peu importe si je termine 14e, dixième ou huitième : je ne sais pas quelle sera ma position, mais je sais que je dois finir la course, faire des tours et engranger des kilomètres. C'est un processus mental difficile, mais il faut le faire."

Avec Germán Garcia Casanova

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