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Márquez pas si sûr que le nouveau pneu favorise Yamaha et Suzuki

L'architecture des moteurs et le caractère spécifique à chaque moto dicteront-ils la capacité à s'adapter au nouveau pneu Michelin ? Le pilote Honda ne serait pas aussi tranché pour le moment.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Repsol Media

L'impact du nouveau pneu arrière introduit par Michelin cette saison a beaucoup fait parler pendant les tests de Sepang, les premiers lors desquels les équipes ne disposaient plus du modèle précédent. Doté d'une nouvelle carcasse, ce pneu a été évalué tout au long de la saison dernière, lors des tests de Barcelone, Brno et Misano, puis lors d'une séance spéciale organisée pendant le GP d'Australie, et enfin lors des deux séances d'essais de novembre à Valence et Jerez. Cependant, il n'est désormais plus question de le comparer à l'ancien, le choix ayant été validé pour la saison.

Dès le départ, il a été souligné que ce pneu avait apporté un gain évalué à une demi-seconde au tour ainsi qu'une meilleure durée de vie, le tout avec une plus grande adhérence. Or, la manière dont il influence le comportement des motos semble avoir créé deux camps ces derniers jours à Sepang : les pilotes Yamaha et Suzuki ont semblé ravis, alors que ceux de Ducati et de Honda sont apparus plus à la peine. Andrea Dovizioso a longuement évoqué son point de vue, selon lequel ce produit favoriserait les machines dotées de moteurs quatre-cylindres en ligne et heurterait au contraire le passage des moteurs en V dans les virages.

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Bien que directement concerné, Marc Márquez s'est montré plus mesuré dans son analyse. "Je ne suis pas sûr. Peut-être que cela aide sur un tour, mais ici il est difficile de comprendre la manière dont les gens travaillent. C'est impossible à dire pour le moment", a-t-il fait savoir. "Le grip est meilleur, bien sûr. Si tous les pilotes acceptent le pneu et que Michelin essaye d'en apporter un nouveau, normalement ils essayent de gagner en adhérence à l'arrière. Et quand on gagne en adhérence à l'arrière, l'équilibre peut en être modifié, l'électronique change aussi un peu, ainsi que le style de pilotage. C'est normal, mais certaines motos vont s'adapter un peu mieux, et d'autres moins bien."

"Pour le moment, il faut que l'on comprenne comment bien travailler avec le pneu arrière", poursuit le pilote Honda. "Pour le moment, il est vrai de dire que l'on est en difficulté sur certains points, mais l'un de ces problèmes est généré par le fait d'avoir plus de grip à l'arrière et il faut que l'on comprenne comment progresser. Il est vrai que, normalement, quand on a plus de grip on a un avantage, mais je crois que tous les constructeurs auront un avantage. La clé sera de comprendre comment utiliser ce grip."

Cal Crutchlow, qui regrette que le moteur de la nouvelle Honda n'ait pas permis de gagner en agilité, constate à quel point ce nouveau pneu met l'accent sur ces difficultés désormais bien connues en hâchant encore plus le passage dans les virages : "Pour le moment, nous ne passons pas les virages de la manière dont il faudrait que nous le fassions pour être compétitifs. Nous ne pouvons pas filer dans les virages, nous les prenons beaucoup trop en V. Cela a toujours été le style de la Honda, mais en ce moment et avec les pneus Michelin, on ne peut pas faire cela. Il faut plus de vitesse dans les virages et cette moto ne nous permet pas de faire cela."

"Il est clair que les pneus semblent avoir amélioré le grip, et quand vous avez de meilleurs pneus, il faut changer les réglages car ça affecte l'avant de la moto, donc ça peut être bien sur certains points, mais ça peut créer des problèmes à l'avant car l'arrière pousse trop", concède également Alberto Puig.

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La vitesse des quatre-cylindres en ligne sur le tour lancé cacherait-elle la réalité de ce que sera la hiérarchie en course avec ce nouveau pneu ? "Je ne sais pas, je ne sais pas à quel point ils ont progressé pendant l'hiver", répond Marc Márquez au sujet de ceux qui sont apparus les plus en forme lors de ce test. "Avec ce type de moteur, il est vrai, et ce n'est pas nouveau, qu'en pilotant seuls et surtout sur un tour lancé, les Suzuki et les Yamaha sont incroyablement rapides. Mais en course il faut plus rouler en mode : entrer, s'arrêter, relever [la moto]. Et pour la distance de la course, ce n'est pas mal du tout, c'est bon pour le rythme."

"Quoi qu'il en soit, on le verra sur les premières courses. L'année dernière, ils étaient incroyablement rapides sur certains circuits, mais sur d'autres le caractère du moteur Honda était peut-être plus fort. Cela dépend du caractère et du tracé de la piste", estime le Champion du monde en titre.

Rappelons que ce pneu formera la base de l'allocation 2020, remplacé seulement par un produit différent en Autriche et en Thaïlande, où Michelin opte pour une construction spécifique et adaptée aux températures élevées.

Avec Emmanuel Touzot

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