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Márquez : "Physiquement je vais bien, je suis prêt"

Un nerf touché pendant son opération de l'épaule au mois de novembre a fortement pesé sur la récupération du Champion du monde et, en conséquence, sur la préparation de Honda. Mais les problèmes, ceux du pilote et de la moto, semblent avoir été identifiés à temps.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

À une semaine du début du championnat avec le Grand Prix du Qatar, la condition physique de Marc Márquez concentre encore une grande partie de l'attention, après une intersaison fortement impactée par son opération de l'épaule et la longue convalescence qui y a fait suite. Alberto Puig lui-même admettait cette semaine que les tests hivernaux de Honda avaient été impactés par la forme du pilote espagnol : "Franchement oui, il n'est pas aussi en forme qu'il aimerait l'être. Mais c'est quelque chose que nous savons, c'est un fait, et nous ne pouvons rien y faire."

"Le championnat ne se termine pas au Qatar, il y débute", rappelait aussi le team manager, désireux de ne pas s'affoler. "Ce sera peut-être difficile au début pour lui, ou il ne sera pas à 100%, mais tant qu'on le sait et qu'on le comprend, ça va. Il n'y a pas de raison qu'il fasse des choses qu'il n'est pas encore prêt à faire. On verra comment cela va évoluer avec son épaule."

"Physiquement, je vais bien", a quant à lui rassuré le Champion du monde, qui participait hier à une conférence de presse au siège de Repsol à Madrid. Opéré dès le lendemain des derniers essais de novembre, il a eu plus de mal à s'en remettre qu'un an plus tôt et a mis du temps avant de comprendre pourquoi. "Mon épaule m'a posé plus de problèmes que d'habitude. Un nerf a été touché pendant l'opération et il s'est enflammé, ce qui a rallongé tous les délais", explique-t-il.

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"Petit à petit je me sens mieux et je suis prêt à commencer le championnat", assure-t-il. "La différence avec l'année dernière, c'est que ça s'était alors amélioré dès le premier jour. Cette année, par contre, pendant le premier mois de rééducation la situation s'est détériorée, jusqu'à ce que l'on identifie le problème, que l'on modifie le programme et que cela commence à s'améliorer. C'était frustrant de travailler dur et de voir que ça n'avançait pas, c'était étrange et très dur, jusqu'à ce que l'on se rende compte que le problème venait du nerf et que l'on change notre façon de travailler."

Une pré-saison difficile

Les problèmes physiques n'ont pas été le seul frein dans la pré-saison de Honda. Avec une version 2020 de sa moto qui a d'emblée semblé accentuer les points faibles de la RC213V, le constructeur est apparu perdu jusqu'à l'avant-dernier jour des tests menés au Qatar et c'est à la dernière minute que la voie à suivre semble avoir été trouvée. "La pré-saison a été difficile, certains points sur la moto nous échappaient. À Sepang, ça n'était pas mal, mais cela a empiré au Qatar. Mais c'est à ça que sert la pré-saison, à travailler et à trouver des solutions", rassure le pilote espagnol.

Tandis que Honda semblait bloqué avec sa nouvelle moto, ses adversaires ont affiché une progression parfois spectaculaire, en particulier Yamaha et Suzuki. "La moto la plus complète actuellement est la Yamaha, mais il n'est pas dit que ce sera le cas toute l'année : la pré-saison, ce n'est pas pareil qu'un Grand Prix. Ils ont gagné en vitesse de pointe et ils ont gardent leurs points forts, le passage des virages, l'agilité et le fait qu'il s'agit d'une moto docile", observe Márquez.

"Ducati a également gagné en vitesse de pointe, mais je n'ai pas pu rouler avec eux en piste pour me faire une idée", poursuit-il. "Chez Suzuki, la rivalité entre les deux pilotes s'est beaucoup renforcée et cela va beaucoup augmenter leur niveau, tout comme le fait que la moto conserve une grande agilité, ce qui est son point fort."

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Quant à la Honda, c'est bien la version de 2020 qui sera menée en course, bien que l'on ait observé lors du dernier jour de tests un retour à la machine de 2019. Ces évaluations s'avéraient nécessaires pour identifier le problème, ce qui a été réussi selon le Champion du monde. "Cette année, nous nous sommes perdus, mais contrairement à 2015, où nous avons commencé la saison en étant perdus, nous avons pu localiser et isoler le problème. Essayer la moto de 2019 nous a permis de faire des comparaisons en partant de zéro, comme si c'était le premier jour de la pré-saison, et de partir de là."

"L'un des doutes que nous avions portait sur les nouveaux pneus, mais quand nous les avons testés avec la moto de 2019, nous avons vu que ce n'était pas le problème, cela ne changeait pas. Ce qu'ils ont, c'est plus d'adhérence et on peut incliner davantage la moto. A priori cela bénéficie à Suzuki et Yamaha, mais sur le long terme ce sera bon pour tout le monde, c'est un pneu plus constant", souligne le pilote en faisant référence à la durée de la course. Et de confirmer : "Nous allons continuer avec la base de la moto de 2020. Cela va nous coûter un peu dans la première course, mais nous sommes prêts à affronter cette année."

Avec Michaël Duforest

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