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Le "risque" du soft à l'arrière a payé pour Márquez

Après trois victoires consécutives des Ducati Desmosedici GP18, Marc Márquez est parvenu à remonter sur la plus haute marche du podium après son succès au Grand Prix d'Aragón.

Podium : le vainqueur Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Podium : le vainqueur Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Santi Hernandez, Repsol Honda Team, Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team

Parti de la troisième place sur la grille de départ, l'Espagnol a effectué un très bon envol et a pu prendre les commandes de la course dès le premier virage, alors que Jorge Lorenzo a chuté. Mais ce leadership n'a duré que quelques courbes, le temps qu'Andrea Dovizioso ne prenne la tête à son tour. Une situation qui n'a pas surpris Márquez.

"Je savais qu'ici j'aurais une belle chance mais pendant tout le week-end, d'accord j'étais rapide, mais Dovi était très rapide, c'était le gars le plus rapide", indique-t-il après une course qui finalement été un nouvel acte dans la bataille que les deux hommes se livrent depuis la saison 2017.

Pour se porter à la hauteur du pilote Ducati, le Champion du monde en titre a pris une décision radicale, celle de disputer les 23 tours de la course avec le pneu soft à l'arrière de sa Honda RC213V, alors que la grande majorité du peloton s'est dirigée vers la gomme hard. 

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Alors que son ingénieur de course, Santi Hernández, voyait aussi le soft comme l'option la plus viable, il a fallu parlementer de longues minutes après le warm-up pour finalement prendre une décision risquée sur le papier, mais ô combien payante en course.

"Après le warm-up, j'ai chuté, et je voulais prendre un risque. On a discuté avec Santi, et il était d'accord qu'il fallait le soft à l'arrière. On a alors commencé un grand meeting car je n'avais jamais tenté ce pneu l'après-midi mais j'y croyais, et je croyais que c'était la seule chance de me battre avec Dovi. Avec le hard, je me sentais bien, mais ça n'allait pas trop avec mon style de pilotage, surtout à l'entrée des virages."

En milieu d'épreuve, le porteur du numéro 4 a bien tenté de décrocher le 93 de son sillage en attaquant durant quelques boucles, mais Márquez a immédiatement répondu, pour alors s'engager dans un combat quasiment au corps à corps avec l'Italien.

"Quand j'étais derrière lui en course, je me suis senti très bien, [j'étais] très doux, il a essayé d'attaquer en milieu de course, puis je me suis dit que je devais attaquer [aussi]. J'ai pu le suivre, puis j'ai pu voir qu'il glissait plus que d'habitude. C'était une super bataille, à la limite, mais toujours avec du respect, encore une grande bataille avec Andrea."

"Cette fois je me suis dit que je n'allais pas attendre le dernier virage, j'allais attaquer avant, car c'était la seule chance de pouvoir gagner", a-t-il ajouté, en référence à quelques-uns des grands moments de la rivalité encore naissante entre les deux hommes, notamment en Autriche et au Japon l'an dernier, ou au premier Grand Prix de la saison 2018, au Qatar.

La bagarre entre les deux pilotes a atteint son paroxysme à cinq boucles de l'arrivée, lorsque Dovizioso a tenté de reprendre l'avantage sur Márquez dans le virage 14. Ils sont alors partis à l'extérieur, Márquez quittant momentanément la piste, et permettant à un troisième belligérant, Andrea Iannone, de se battre pour la tête, les trois pilotes ressortant de front du virage 15 !

 

"Dans 'mon' virage, le virage 10 [qui porte depuis ce week-end le nom de Marc Márquez], j'avais une très bonne accélération, et puis je pouvais le dépasser dans le 12, pas facilement, mais tout de même. Il a commencé à le comprendre, et il a commencé à défendre intelligemment. J'ai commencé à attaquer dans d'autres portions du circuit, pour utiliser les pneus autrement, et peut-être que le meilleur moment était au virage 14 quand il est arrivé, on s'est touché, j'étais en dehors de la piste, je reviens, et Iannone était là, c'était très excitant sur la moto."

Avec ce nouveau succès cette saison, Marc Márquez aborde la tournée asiatique en position de force au championnat, puisqu'il compte 72 points d'avance sur celui qui était déjà son dauphin en 2017, et donc aujourd'hui également, Andrea Dovizioso. 

 

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