Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Viñales juge sa contre-performance anormale et inquiétante

Dernier dans les premiers tours, Maverick Viñales a bouclé le Grand Prix du Portugal en 11e position, très loin de son coéquipier, vainqueur de la course.

Maverick Vinales, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales a connu un sérieux revers lors du premier Grand Prix européen de la saison, au Portugal. Alors que son coéquipier, Fabio Quartararo, s'est dit enchanté tout au long du week-end, rassuré dès vendredi par les performances de sa M1 sur une piste radicalement différente de la seule qui avait été arpentée jusqu'à présent, puis capable d'accrocher la pole position et la victoire, le pilote espagnol, lui, a connu trois jours trop inconstants pour le satisfaire, jusqu'à une conclusion amère.

Lire aussi :

Qualifié en 12e position après avoir vu ses meilleurs chronos annulés en qualifications, Viñales a totalement manqué son départ, trop instable à l'envol pour gagner la moindre place. Pire, il n'était qu'avant-dernier à l'entrée dans le premier virage. La suite n'a pas été plus heureuse, puisqu'il a été dépassé par Lorenzo Savadori dans le troisième tour et a dû attendre la neuvième boucle pour enfin pouvoir réagir et commencer à reprendre des places.

"Concernant les départs, on sait qu'on a un souci et on ne pourra pas améliorer cela tant que l'on n'aura pas quelque chose de nouveau", argumente Viñales, désireux comme son coéquipier de voir enfin Yamaha rattraper son retard sur la concurrence avec le holeshot device. Il estime aussi que la 12e place héritée de qualifications mouvementée a joué contre lui. "On sait qu'on doit être en première ligne, et si j'y avais été la course aurait été totalement différente. Pas au point de gagner, ceci dit, parce que je n'avais pas le rythme pour cela. J'avais très peu de grip sur la moto et je n'aurais rien pu faire d'incroyable, mais j'aurais au moins pu être dans le top 5."

Les cinq premières places sont restées inaccessibles dimanche. Au gré de trois premiers dépassements et de chutes devant lui, le pilote Yamaha a pu faire son entrée dans la zone des points dans le 15e tour, avant de s'attaquer en fin de course au groupe formé par les pilotes Avintia et Takaaki Nakagami.

Après s'être défait de Luca Marini, il s'est finalement heurté au Japonais, avec qui il a fini la course au coude-à-coude. À la clé, une 11e place, à 23 secondes du vainqueur, son propre coéquipier. Et la comparaison est rude, car alors que Quartararo a multiplié les tours en 1'39 durant cette course, la feuille des temps de Viñales reflète la modestie de sa course, lui qui a peiné à atteindre les petits 1'40.

Lorsqu'il lui est demandé si cette performance est préoccupante, Maverick Viñales se montre honnête. "Je suis particulièrement inquiet, parce que c'est difficile de commencer comme ça. C'est difficile de rester concentré et surtout motivé quand on voit qu'on aurait pu gagner les deux premières courses, et qu'ensuite on arrive sur la piste suivante et qu'on a même du mal à être dans le top 10", admet-il.

"Heureusement, certains pilotes sont tombés et ça m'a permis d'obtenir quelque chose de mieux. Mais ça a été une course très difficile et je ne peux pas expliquer pourquoi. Mes sensations sont restées très similaires tout le week-end, avec très peu de grip sur le pneu arrière. Je n'ai eu de bon grip qu'avec le deuxième pneu des qualifs, ce qui a fait une énorme différence − s'ils n'avaient pas annulé mon tour, j'aurais été en pole position. Globalement, on a été en difficulté tout le week-end et on n'a pas compris pourquoi."

Lire aussi :

Estimant qu'il n'était pas possible de déterminer si le choix du pneu arrière dur en course a été une erreur, le pilote espagnol veut une analyse pointue de sa performance globale du week-end pour faire la lumière sur ce qui l'a bridé. "Il est temps de vérifier, de voir [ce qui n'a pas fonctionné] et d'améliorer cela, parce que sinon on va avoir le même problème que les autres années : commencer en gagnant tout, puis ralentir petit à petit. Ce n'est pas positif, il faut qu'on continue à travailler comme on l'a fait et qu'on voie si on arrive à trouver quelque chose. Il est clair que l'on peut tirer quelque chose de cette course, parce que ce que je ressentais sur la moto n'était pas normal. Alors, gardons un esprit positif. On se rend maintenant sur une piste très positive pour nous, et surtout pour moi, qui est Jerez, et on verra. On va essayer de travailler dur pour faire mieux."

"Il faut qu'on essaye de remettre les compteurs à zéro. On sait qu'on peut être rapide, alors il faut juste qu'on continue à travailler, qu'on garde notre calme et qu'on avance pas à pas. Franchement, même si c'est un très mauvais résultat, ça n'a finalement pas été si mauvais que ça. Il faut que l'on comprenne quel a été le problème pendant tout le week-end, parce que je n'ai pu être rapide que dans mon dernier time attack, le reste du temps j'étais lent. Il faut donc que l'on regarde ça."

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Malgré une chute inexplicable, Rins reste satisfait de son week-end
Article suivant La plaie sur le bras de Miller s'est rouverte dans sa chute

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse